Publié par Adrien CITEAU le lun, 22/07/2019 - 12:24

Alors qu'il y a quelques jours, un randonneur se faisait mordre par un patou à Vallouise-Pelvoux, les syndicats agricoles ont pris la parole pour afficher leur soutien aux éleveurs. Ils rappellent que la présence des patous en alpage est la conséquence directe du retour du loup sur le territoire. Une mesure imposée par l'Etat, pour faire face à la prédation sur les troupeaux.
Communiqué de presse de la FDSEA et des JA 05 :
En ce début d’été nous entendons beaucoup parler de problèmes liés aux chiens de protection qui accompagnent les troupeaux en alpage.
La FDSEA et les JA souhaitent repréciser que les chiens de protection sont devenus nécessaires suite à la réapparition du loup dans nos montagnes. Cela n’a pas été une volonté des éleveurs d’ajouter à leur travail, déjà compliqué la gestion quotidienne et plus que délicate de chiens de protection. Mais bien une mesure de protection imposée et financée par l’Etat.
En effet, ces chiens sont formatés en vivant dès leur plus jeune âge avec les brebis pour les défendre contre toutes menaces. Le rôle d’un chien de protection est de repousser toute introduction dans son troupeau : que ce soit des loups, des chiens mais aussi des humains.
Pour minimiser les risques autant que possible : il faut adopter un comportement pacifiste, rester loin des troupeaux ou les contourner le plus largement. Dans le cas où les chiens s’approchent la conduite à tenir et de rester calme, ne pas courir, ne pas faire de geste brusque et ne pas crier.
Aujourd’hui les montagnes ne sont plus un lieu de quiétude ni pour les randonneurs ni pour les éleveurs et leurs animaux.
Malgré les moyens de protections mis en place, qui s’avèrent jusqu’à présent les plus efficaces (chiens, filets électriques, bergers) le nombre de bêtes tuées reste en constante augmentation dans notre département. Comparer à l’année dernière, nous sommes à + 70% d’animaux tués !! Et la saison est malheureusement loin d’être finie...