Publié par Adrien CITEAU le jeu, 05/09/2019 - 09:34

Les tirs de prélèvements toujours autorisés dans les Hautes-Alpes, et en particulier dans la vallée du Valgaudemar. Alors que le préfet loup a ordonné à tous les préfets concernés de suspendre les tirs, les Hautes-Alpes bénéficient d'une "dérogation spéciale", au regard de l'actualité récente et de la colère des éleveurs du département.
Par ailleurs, dimanche après-midi, un loup a été abattu près d'Ancelle dans le Chamspaur. La brigade loup évolue toujours sur le territoire, et des tirs de défense renforcée et simple sont toujours actifs.
Dans les Alpes de Haute-Provence, un loup a été abattu à Seyne les Alpes, un autre à Marcoux (près de Digne les Bains) et deux vers Thorame-Haute. Résultat, l'atteinte du plafond de loups qui peuvent être prélevés sur le territoire national étant proche (83 loups à ce jour sur un plafond de 90, pouvant être porté à 100), le préfet coordonnateur loup a demandé aux préfets de département (sauf les Hautes-Alpes) de suspendre les arrêtés de tirs de prélèvement et de limiter l'utilisation des tirs de défense renforcée, en privilégiant l’utilisation des tirs de défense simple.
En conséquence, les autorisations de tirs de prélèvement sont suspendues à compter de ce jour, jusqu'au 31 décembre 2019. Les autorisations de tirs de défense renforcée, individuelles et groupées, sont suspendues pour les éleveurs dont les exploitations ont subi moins de 10 attaques depuis le début de l’année. Au-delà de ce seuil, les tirs de défense renforcée demeurent donc autorisés. Les autorisations de tirs de défense simple restent valables, sauf consigne contraire.
Les éleveurs peuvent solliciter, directement ou via les services de la Direction départementale des territoires (DDT), les lieutenants de louveterie pour ces opérations de tir de défense simple.