Publié par Jean Eymar le sam, 21/09/2019 - 12:04

Les suites de cette affaire du randonneur qui a porté plainte après avoir été mordu légèrement à la cheville par un berger d'Anatolie à Prapic au fond du Champsaur samedi dernier. L’éleveur de 35 ans de Prapic (commune d'Orcières), propriétaire du chien, ne fera pas l'objet de poursuites: « En l’espèce, aucun comportement négligent du propriétaire n’est caractérisé » a fait savoir le parquet de Gap. le jeune éleveur avait reçu le soutien de ses collègues du Champsaur qui dénoncent le "délire" dans lequel on est tombé" à savoir des éleveurs qui doivent faire face à la prédation du loup et qui sont donc obligés de se défendre avec des chiens de protection qui occasionnent des blessures qu'on leur reproche ensuite comme un délit . Quant au chien berger d'Anatolie il devrait être euthanasié dans les jours qui viennent.
Comme quasiment chaque semaine, des problèmes se posent avec les chiens de protection des troupeaux; cette fois c'est un randonneur qui a été mordu égarement à la chaville par un berger d'Anatolie à Prapic au fond du Champsaur samedi dernier. La victime a déposé plainte et l’éleveur de Prapic (commune d'Orcières), propriétaire du chien, devait à nouveau se présenter chez les gendarmes lundi. Déja auditionné, ce jeune éleveur de 35 ans a reçu le soutien de ses collègues du Champsaur. Ils dénoncent le "délire" dans lequel on est tombé" à savoir des éleveurs qui doivent faire face à la prédation du loup et qui sont donc obligés de se défendre avec des chiens de protection qui occasionnent des blessures qu'on leur reproche ensuite comme un délit même si celui-ci devrait être classé sans suite selon ce que nous ont indiqué les autorités hier et comme l'a confirmé le parquet de gap au Dauphiné : « En l’espèce, aucun comportement négligent du propriétaire n’est caractérisé »,
Autre sujet en cours, les examens vétérinaires sur le chien qui devrait conduire à son euthanasie. En attendant, il reste attaché à un arbre à Prapic, porte du parc National des Écrins. Comme beaucoup d'autres , Greg, le berger concerné est désemparé. Nous l'avons joint dans le hauteurs de Prapic au fond du Champsaur. Celui qui tient aussi une forme de blog "coeur de pastre" raconte son désarroi qui l’amène à se poser la question de continuer ou pas son métier de berger.