Alpes-de-Haute-Provence : les propos de la députée Delphine Bagarry envers le président de la République repris lors de l’émission de Jean-Jacques Bourdin

On dit souvent qu'il faut tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler et en politique c'est d'autant plus le cas. La députée des Alpes de Haute-Provence, Delphine Bagarry, a en effet  comparé le président de la République, Emmanuel Macron, à un " responsable du Rassemblement National "  une citation qui a été reprise par l'animateur Jean-Jacques Bourdin et à laquelle il a fait réagir dans "Bourdin Direct" sur BFMTV ce lundi matin Stanislas Guerini, délégué général de LaREM qui intervenait au sujet de l'immigration 

La députée avait en outre fait parvenir un communiqué il y a quelques jours au sujet de l'immigration : 

Penser l’immigration du 21ème siècle avec humanité et efficacité, pour une intégration réussie dans les territoires

Un débat sur l’immigration a été annoncé par le Premier Ministre, le 30 septembre à l’Assemblée nationale. 

Thème récurrent de nos débats publics, celui-ci n’a pu que trop rarement être abordé sereinement ; il nous faudra le faire sans fard et sans fantasme. Elue sur un projet politique porté par Emmanuel Macron, détaché de tout dogmatisme, je considère que nous devons conserver ce cap. Ainsi, l’immigration doit être abordée comme une réalité territoriale et non pas de façon abstraite.

C’est en ce sens, qu’avec plusieurs député·e·s de la majorité, nous avons signé une tribune pour affirmer une position qui n’est pas faite d’a priori mais d’une forte volonté d’avancer sur ces sujets en définissant deux thèmes qui permettrait d’améliorer la situation pour l’ensemble des acteurs : faciliter l’accès à l’emploi et la déconcentration de l’accueil des migrants.

 

Au-delà de cette tribune je veux redire que je ne considère pas l’immigration comme une charge, mais bien comme une richesse, d’un point de vue économique, mais aussi culturel.

Nous sommes tous les citoyens d’une terre universelle et indivisible, les jeunes, en particulier, nous rappellent que le changement climatique n’a pas de frontières et qu’il faut l’appréhender sous toutes ses facettes, et les déplacements humains en font partie. Sans naïveté, je pense effectivement que des règles européennes doivent être définies mais surtout que des financements et un accompagnement conséquent soient dédiés à l’aide au développement, en prenant en compte non pas uniquement le droit international qu’est le droit d’asile, mais aussi la réalité des besoins des hommes et des femmes fuyant la famine et la pauvreté.

 

J’ai confiance en notre intelligence collective et notre capacité, sur ces sujets, à mettre la dignité humaine au cœur de nos réflexions.

 

Delphine BAGARRY

Députée des Alpes de Haute-Provence

une bourde ?
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