Hautes-Alpes/C'était il y a 20 ans : Jean-Marie Bernard tient à ce qu'on oublie pas l'accident d'hélicoptère où 5 personnes avaient trouvé la mort

In memoriam Gérard CALVET, Jean-Claude SEMIOND, Michel GAUD, Marc RAMINA & David LAZARO

Il y a 20 ans, le mercredi 15 décembre 1999, trois membres du personnel de l’Iram, le Directeur de l’entreprise E.R.I.C (Études et réalisation d’installations à câbles) et le pilote du Secours aérien français qui les accompagnait étaient victimes d’un tragique accident d’hélicoptère au Pic de Bure.
‘‘Les conditions n’étaient pas très bonnes ce jour là et l’appareil semble avoir touché un câble du téléphérique du Pic de Bure resté en place après l’accident du 1 er juillet’’, se souvient Jean-Marie Bernard, alors Maire de la commune de Saint-Étienne-en-Dévoluy.
Pour le village, c’est une nouvelle tragédie. ‘‘Nous n’étions pas remis du décès de nos proches le 1er juillet et voilà qu’une deuxième catastrophe nous frappait de plein fouet à seulement quelques jours de Noël. Je n’avais alors qu’une idée en tête, c’était de savoir quand allait cesser ce massacre.’’
20 ans plus tard, ‘‘je tenais à ce que l’on n’oublie pas’’, ajoute Jean-Marie Bernard. ‘‘Ces deux accidents à même pas six mois d’intervalle ont marqué toute une génération de Haut- Alpins. Ils nous rappellent à quel point la montagne peut être difficile, même pour celles et ceux qui la connaissent le mieux. J’ai une pensée très particulière pour Gérard CALVET, Jean-Claude SEMIOND, Michel GAUD, Marc RAMINA & David LAZARO, leurs familles, amis et leurs proches, ce week-end.’’

 

Le 15 décembre 1999 un nouveau drame était donc venu endeuiller notre territoire. 20 ans après, notre colporteur revient sur cette tragédie qui l'a marqué et dévoile des aspects jusque là méconnus grâce au rapport d'enquête du BEA (Bureau d'Enquête et d'Analyse pour la sécurité de l'aviation civile) qu'il s'est procuré.

On y apprend que les secours ont tardé et qu'au moins deux des 5 victimes ne sont pas mortes dans le crash, seulement attentes de lésions traumatiques externes minimes.

 

In memoriam
Hautes-Alpes