Publié par Jean Eymar le jeu, 09/01/2020 - 17:30

La Société Alpine de Protection de la Nature (SAPN) dénonce dans un communiqué l'utilisation de traitements chimiques au stade municipal de Gap et regrette l'absence de réponse de la municipalité. Ils s'interrogent aussi sur un épandage de produits phytosanitaires qui aurait eu lieu, le 16 septembre, sur le terrain consolidé avoisinant les écoles du stade Paul Givaudan.
Le communiqué
La Société Alpine de Protection de la Nature (SAPN) a sollicité le Maire de Gap par une lettre il y a plus d’un mois (accusé de réception en date du 11 décembre) restée sans réponse, concernant des traitements chimiques au stade municipal.
Nous rappelions que la Loi Labbé prévoit des exceptions à l’interdiction des produits phytosanitaires dans les espaces publics gérés par les collectivités, et en particulier pour les« terrains de sports et loisirs non accessibles par des enfants et qui doivent être fermés en cas de traitement ».
Nous nous permettons de l'interroger à nouveau, publiquement cette fois, sur un épandage de produits phytosanitaires qui aurait eu lieu, le 16 septembre, sur le terrain consolidé
avoisinant les écoles du stade Paul Givaudan.
Des témoignages concordants mentionnent comme seules protections une rubalise (pas vraiment dissuasive !) et des pancartes invitant parents et enfants à contourner le terrain
plutôt que de le traverser.
Nous posons donc à nouveau la question : des produits chimiques ont-ils été utilisés pour ce désherbage, lesquels et dans quelles conditions ? Nous ne demandons qu'à être rassurés, et
une réponse claire serait la bienvenue.
L’opinion publique est très sensible à cette question des pesticides comme le prouve l’écho rencontré à Gap comme ailleurs, par le mouvement « des coquelicots».