Coronavirus : Les dernières nouvelles des bas-alpins pris au piège au Wuhan

Des nouvelles des 8 Bas-Alpins pris au piège du coronavirus en Chine. Ils étaient partis dans le Wuhan pour y construire un parc d'accro branché la semaine dernière pour une durée d'un mois. Mais l'évolution catastrophique de la propagation du virus a changé la donne et précipité ces jeunes travailleurs Bas-Alpins dans une situation inédite et peu enviable.

Le coronavirus continue donc  de se propager et de faire toujours plus de morts en Chine. Le bilan est passé de 80 à 106 morts depuis hier et de 2100 et 4000 personnes contaminées. Un premier cas de transmission entre hommes en Allemagne a été officiellement déclaré ce mardi. Un potentiel 4e cas est suspecté en France à Toulouse. L'OMS (organisation mondiale de la santé) vient d'admettre une erreur d'appréciation et relevé le niveau de menace mondiale a élevé.

Pendant ce temps, nos 8 Bas-Alpins sont toujours pris au piège à Wuhan dans la zone cœur de l'épidémie. Nicolas, Valentin, Matteo, Corentin et leur quatre autre collègues des Alpes de Haute-Provence sont toujours confinés dans leur hôtel, situé à une vingtaine de kilomètres de la ville d'où est parti ce virus mortel, et pour lequel aucune solution médicale n'a pour l'heure été trouvée. Leur situation n'a pas changé depuis hier. Ils restent dans l'attente d'un rapatriement organisé par les autorités françaises. Lequel devrait finalement être organisé jeudi, ou au pire vendredi, a annoncé ce mardi la ministre de la santé Agnès Buzyn. Mais nos 8 Bas-Alpins n'ont pas eu de nouvelles du consulat français et restent accrochés aux nouvelles venues de France uniquement par ce qu'ils lisent sur internet. Ils sont toujours obligés de porter un masque de protection en continu et ne peuvent pas se nourrir correctement. Ils sont toujours anxieux même si la perspective d'un rapatriement d'ici jeudi ou vendredi leur redonne espoir. Mais leur calvaire n'est pas encore terminé. En cas de rapatriement, ils devront être placé en isolement pendant 14 jours à leur arrivée sur le sol français à proximité d'un des 36 hôpitaux sélectionnés pour accueillir des malades du coronavirus choisis en France pour faire face au risque d'épidémie dû à ce terrible virus. 

 

Alpes du Sud : 8 Bas-Alpins sont actuellement en Chine, pris au piège du confinement en raison du coronavirus. Ils se trouvent dans la zone coeur du Wuhan. Ces 8 jeunes Bas-Alpins se retrouvent confinés dans un hôtel à une vingtaine de kilomètres de la ville coeur, foyer de l'épidémie. Ils sont partis le 20 janvier dernier en Chine pour participer à la construction d'un parcours d'accrobranche pour une durée initiale d'un mois. Mais depuis, la crise s'est aggravée. Le bilan se chiffre à désormais 80 morts pour 2 700 personnes contaminées. C'est un bilan très provisoire et qui est tous les jours revus à la hausse par les autorités chinoises. En ce qui concerne nos Bas-Alpins, ils ne sont pas malades, mais sont confinés et retrouvent dans une situation très angoissante. Ils se retrouvent dans un hôtel bouclé par les autorités, sans avoir grand chose à manger. Nicolas Duye par exemple a perdu 4 kilos en 4 jours. Nicolas est originaire de Digne et vit à Barcelonnette depuis un an maintenant. Comme d'autres français pris au piège en Chine, nos Bas-Alpins sont en attente d'informations de la part des autorités françaises. Hier soir, la ministre de la santé Agnès Buzin a indiqué qu'un rapatriement est envisagé pour le milieu de la semaine. Mais il faudra que les Français qui rentreront, à leur demande, passent quinze jours dans une zone de surveillance pour s'assurer qu'ils ne sont pas porteurs du virus. Aujourd'hui, 3 d'entre eux témoignent dans un document exclusif D!CI TV. Ils nous expliquent la situation qu'ils sont en train de vivre. Pris entre les turpitudes des autorités chinoises et l'attente d'un rapatriement par les autorités françaises, leur quotidien est très compliqué. Les témoignages de Nicolas de Barcelonnette et de Matteo, de Castellane ainsi que son frère Corentin.

Exclusif : Les jeunes bas-alpins pris au piège de Wuhan en Chine témoignent sur D!CI TV from ALTO Dici Radio on Vimeo.

Eric Izarn est le père de Valentin, l'un des Dignois. Si les dernières nouvelles semblent plutôt rassurantes, il espère que son fils, âgé de 27 ans, va rapidement pouvoir être rapatrié :

Voici le message que nous adressé Nicolas Duye depuis l'hôtel où il est confiné : nous ont adressé un message

Bonjour, voici la situation
- nous sommes 8 Français exporté en Chine venu pour le travail pour une durée d’un mois environ arrivée  le 20 janvier
- isolé dans un hôtel en périphérie de Wuhan dans la zone de confinement
- Nous sommes en relation avec le consulat français depuis le début de la mise en zone de quarantaine
- la solution proposée par le consulat Français et de proposer un transport dans la ville de Changsha pour une quarantaine forcé par les autorités Chinoises, d’une durée de 14 jours. A la suite de cette quarantaine nous n’avons aucune garantie de pouvoir quitter le territoire Chinois.
On entend parler maintenant du rapatriement par avion avec un service sanitaires à l’arrivée ceci étant notre plus grand espoir.
- Nous ne comprenons pas que le gouvernement français ne puisse rien faire de plus avec les autorités chinoises. Et surtout n’accélère pas les choses.
- Nous ne comprenons pas qu’on soit obligé de rester bloqué ici, le bilan de contaminés et de décès ne va faire qu’augmenter, pourquoi un avion sanitaire n’ai pas mis en place avec un suivi en quarantaine en France ?
- nous sommes dans notre droit de pouvoir quitter le pays et d’être pris en charge par le gouvernement Français.
Nous sommes très inquiets de la situation ici nous ne pouvons pas manger grand chose ...

 

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