Publié par Jean Eymar le jeu, 20/02/2020 - 10:02
Comme elle l'a confié sur D!CI lundi, c'est ce soir à 17h que la ministre de la transition écologique recevra les responsables de stations et de domaine skiable suite au "bad-buzz" crée la semaine dernière par l'enneigement de station des Pyrénées via hélicoptère. Un précédent avait eu lieu pour les vacances de Noël dans les Alpes du sud , à Montclar. L'affaire avait déjà fait polémique à cette période. Le patron de la station, Alain Quièvre, était intevenu sur D!Ci pour clore la polémique.
Ce n’est pas avec plaisir qu’il a décidé cette opération assurant le retour à ski sur le front de neige et le plaisir des débutants nous avait t'il confié rapellant que l'enjeu était de taille: un manque à gagner potentiel de 150.000 euros pour les remontées mécaniques, et de 900.000 euros pour les professionnels du secteur bien supérieur aux 8000 euros qu'a coûté cet héliportage de neige sans conséquence ou presque sur l'environnement.
Retour fin décembre
Depuis une semaine les réseaux sociaux s’enflamment sur ce sujet : celui de l'enneigement du bas de la station de Saint-Jean Montclar à grand coup de rotations d'hélicoptères venus déposer la neige tombée en quantité sur le haut de la station mais malheureusement pas en bas sur le front de neige. 80 rotations de 3 minutes chacunes pour un coup de 8000€ qui font polémique, les associations environnementales s'étant depuis emparées du sujet dénonçant au mieux "Un mauvais message" et pour d'autre carrément un "scandale". En matière de stations de ski comme pour le loup, la modération est peu souvent de mise... La station de ski située entre la vallée de la Blanche et celle de l’Ubaye, créée dans les années 70 a été on le sait récemment sauvée par ses habitants avec des atouts majeurs comme sa vue sur Serre-Ponçon mais aussi un inconvénient... son altitude seulement de 1300m Alors face à cette polémique, la station de Saint-Jean Montclar assume et fait face : garce a cette décision la station explique avoir sauvé les vacances de Noël et par la même de nombreux emplois. Pour le patron de la station, Alain Quièvre, cette polémique n’a pas lieu d’être. Ce n’est pas avec plaisir qu’il a décidé cette opération assurant le retour à ski sur le front de neige et le plaisir des débutants nous a t'il confié ce samedi. L'enjeu était de taille: un manque à gagner potentiel de 150.000 euros pour les remontées mécaniques, et de 900.000 euros pour les professionnels du secteur bien supérieur aux 8000 euros qu'a coûté cet héliportage de neige.