Publié par Romain HIRT le ven, 28/02/2020 - 16:51

ITER étant une organisation internationale, elle est évidemment tout particulièrement concernant par ce phénomène sanitaire qu'est le Coronavirus, avec des collaborateurs de 35 nationalités différents dont des chinois, des coréens ou encore des italiens. C'est pourquoi on y a pris très rapidement des mesures pour éviter toute contamination, dès le 21 janvier avec l'annulation de toutes les missions à Wuhan ainsi que la demande d'un suivi médical pour toutes les personnes qui s'y sont rendues.
Les mesures se sont ensuite progressivement élargies avec l'avancement du Covid-19 : le 23 janvier avec le report de toutes les missions en Chine, puis une mesure prise le lendemain, le 24 janvier, de confiner pendant 14 jours tous les collaborateurs s'étant rendus dans la région d'Hubei. Le 03 février, le virus prenant encore de l'ampleur, ces mesures ont été appliquées à toute la Chine, puis le 24 ce sont toutes les missions prévues en Corée ainsi qu'en Italie qui ont été annulées, et un confinement obligatoire de 14 jours pour toutes les personnes s'étant rendues sur place. Une consigne spécifique a été décrétée par ailleurs pour les collaborateurs italiens, leur recommandant fortement de ne pas rentrer chez eux en Italie, pendant le week-end afin de prévenir tout risque de contamination. Des mesures encore renforcées depuis ce vendredi 27 février.
Une organisation donc chamboulée pour ITER mais bien nécessaire pour à la fois protéger l'ensemble des collaborateurs, mais aussi pour assurer la poursuite des travaux en toute sérénité. Pour rappel, ce sont près de 3000 personnes qui collaborent de près ou de loin avec ITER et qui se rendent au siège ou sur le chantier à Saint Paul-lez-Durance.
Pour l'avenir, impossible de se prononcer. Tout ce que l'on sait pour l'instant c'est que ces mesures seront appliquées pour une durée indéterminée, et que l'organisation internationale ITER s'en tiendra aux consignes et recommandations des autorités et services de santé.