Hautes-Alpes : Après la maraude de samedi soir à Montgenèvre, le RN met en question la légalité de l'événement

Hautes-Alpes : La deuxième grande maraude solidaire a eu lieu ce samedi soir à Montgenèvre, organisée par Amnesty International et Tous Migrants et réunissant de nombreuses associations. Environ 300 personnes venant de France et d'Europe ont répondu présentes à l'appel pour se rendre, dans un premier temps, au poste frontière pour des prises de paroles face aux forces de l'ordre, puis une grande maraude partant du domaine nordique par petits groupes. Le Rassemblement national se posela question de savoir si cet événement était légal... Et s'en prend aux associations organisatrices et à ses participants et le parti représenté par Nicolas Faure à Briançon, de citer des articles du code pénal.

 

 

Communiqué de presse du Rassemblement national :

La maraude du 7 mars 2020 sur la frontière franco-italienne était-elle légale ?
Ils étaient tous là : La Cimad, Tous Migrants, Médecins du monde, Le Secours catholique, Amnesty International, Délinquants Solidaires, Comité des 3,2,1, EGM etc…
On identifiait facilement certaines têtes connues notamment, des professeurs du secondaire, des associatifs professionnels, des saisonniers, des personnes issues du milieu médical, tous fer de lance de l’extrême gauche briançonnaise.
En effet, les professionnels de l’humanitaire qui vivent grâce à nos impôts (montant des subventions impossible à obtenir de la part des autorités publiques), « les résistants au fascisme et à l’Etat totalitaire » ont organisé une « maraude » hier, samedi 7 mars sur la frontière franco-italienne à Montgenèvre en face de la Police de l’Air et des frontières.

Au menu Prise de parole devant le poste de Police de l’Air et des Frontières (PAF), soupe partagée à l’entrée de l’ESF de Montgenèvre et maraude en groupe sur la frontière en bouquet final.
Si le but de notre propos n’est en aucune façon de remettre en cause la liberté d’expression qui est garantie par la Constitution du 4 octobre 1958, le législateur a posé des limites au principe dans le cas où de telles actions contreviennent à la loi pénale. Or c’est là que le bât blesse.
En effet le code pénal dans son article L 622-1 dispose que :
« Sous réserve des exemptions prévues à l’article L. 622-4, toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers, d’un étranger en France sera punie d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 30 000 Euros.»
Il pourrait, sans avoir faire l’Ecole Nationale de la Magistrature (ENM), sembler que cette maraude rentre dans le cadre d’application de cet article.
Dans les faits, les citoyens que nous sommes, seraient en droit, au vu d’éléments mentionnés sur le tract, de noter, le manque d’empressement, l’absence, ou la faiblesse que l’Etat, via Monsieur le Procureur de la République, met en œuvre pour faire appliquer le texte susmentionné. Il est en effet, de par la Loi, responsable de l’opportunité des poursuites, ce qui constitue une prérogative fondamentale du Parquet.
« Le juge ne doit être que la bouche de la Loi » d’après Montesquieu.
Or il semble que depuis quelques années dans les Hautes-Alpes, cette bouche se soit tue, pour le plus grand malheur des briançonnais.

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