Publié par Samir MATHIEU le sam, 21/03/2020 - 15:09

Hautes-Alpes : Le Secours catholique Caritas France veut engager une révolution solidaire et développer de nouvelles formes de solidarités face à la crise actuelle que nous rencontrons avec le coronavirus et le confinement sur l'ensemble du territoire.
"Afin de ne pas mettre en danger les bénévoles, les salariés et les personnes accueillies nous avons pris la décision dès vendredi : fermeture de nos accueils et suspension de toutes nos activités. Néanmoins, nous recherchons activement par quels moyens nous pouvons poursuivre notre aide aux plus fragiles dans l’ensemble des territoires où nous sommes présents. Le Secours Catholique-Caritas France a pris contact avec les autres associations de solidarité du pays afin de coordonner actions et réflexions afin de pouvoir venir en aide, de manière adaptée, aux plus fragiles. Aujourd’hui, le SC-CF en appelle à la responsabilité de tous : faire vivre la révolution fraternelle en actes c’est accepter cette suspension des relations sociales et rester chez soi afin de réduire au maximum la circulation du virus, d’enrayer le développement de l’épidémie et de protéger les plus fragiles, conformément aux demandes des autorités sanitaires. Ainsi, l’association appelle tous ses bénévoles, salariés, donateurs et leurs familles à respecter les consignes de mise à l’abri et de restreindre au strict nécessaire les interactions sociales. La fraternité en proximité, les pratiques d’entraide au plus près de chez nous (faire des courses pour les personnes malades, aller à la pharmacie pour eux, prendre soin si besoin de leur animal de compagnie, prendre des nouvelles des personnes seules, etc…) ne doivent pas s’interrompre. Elles doivent porter une attention particulière aux personnes qui ne peuvent plus bénéficier du soutien des associations et se faire dans des règles sanitaires strictes pour préserver la santé de chacun. Par ailleurs, le Secours Catholique a partagé avec le gouvernement un certain nombre de propositions pour que les plus fragiles ne soient pas oubliés."