Publié par Samir MATHIEU le ven, 27/03/2020 - 20:13

C'est, avec "coronavirus", le nom le plus prononcé depuis une semaine et en particulier sur les réseaux sociaux : le professeur Didier Raoult responsable de l'Institut Hospitalo-Universitaire (IUH) Méditerranée infection à La Timone à Marseille, en raison de son remède à base de chloroquine. Le professeur connaît bien notre région et en particulier le Briançonnais puisqu'il a été interne au lycée d'altitude sachant qu'il a aussi de la famille à proximité à Saint-Chaffrey. Sa présence au lycée d'altitude était liée à son peu d'intérêt pour les choses scolaires... on connaît la suite !
Le Docteur Louis Albrand de Saint-Crépin qui l'a souvent croisé raconte.
Coronavirus : le professeur Raoult avait été interne au lycée de Briançon près de ses attaches à Saint-Chaffrey from ALTO Dici Radio on Vimeo.
Depuis dix jours, le professeur Raoult est au centre de tous les débats. Spécialiste des maladies infectieuses de niveau mondial, celui qui dit détenir un potentiel traitement contre le coronavirus entend avancer rapidement, quitte à s’affranchir des protocoles en vigueur. Avec sa franchise habituelle et sa liberté de ton, il revient jeudi 26 mars dans un entretien au site Marcelle sur les controverses dont il fait l’objet, tout en défendant ses méthodes.
« La France, mon pays, ne suit pas ce qui est raisonnable et prend du retard parce que des gens qui se pensent importants ne veulent pas se dédire » : en une phrase, Didier Raoult résume le fond de sa pensée sur les controverses en cours. Répondant aux questions de Paul Molga et d’Hervé Vaudoit, il assume crânement la politique de la chaise vide qu’il exerce désormais au sein du conseil national scientifique : « Je n’ai pas deux heures à perdre dans des discussions qui ne vont pas à l’essentiel. Ici, nous sommes submergés de travail » dit-il, fustigeant les « les causeries où il ne faut surtout froisser personne ».
« Les politiques et leurs décisions, c’est l’Histoire qui les juge. On verra très vite ce qu’il en est pour cette crise. On connaîtra la vérité » poursuit le professeur, confronté à la prudence des pouvoirs publics quant à une généralisation du traitement à base de hydroxychloroquine qu’il préconise à destination des personnes atteintes du coronavirus. « Moi, je suis serein, je sais comment cela va se terminer » affirme-t-il, ajoutant : « Je sais ce que je dis, je sais ce que font mes équipes, j’accumule des données – donc du savoir supplémentaire – et je mesure tous les jours l’effet clinique de ce que je préconise ».