Publié par Jean Eymar le mer, 01/04/2020 - 10:17

Nous nous sommes dit qu'il serait bien d'écrire un livre sur cette période sans précédent et sur ses enseignements.
Et si nous l'écrivions ensemble?
Il commencerait par la période que nous vivons mais en écrivant le samedi 21 mars 2021, le jour du printemps, dans la vie d'après....
Bonne nouvelle: l'idée a plu à Florian Vigne, le patron des éditions du fournel à l'Argentière la Bessée. Il sera donc imprimé après la crise at vendu au profit des établissements de santé cet été.
Ne nous laissons pas abattre : le livre à 1000 mains sera imprimé par les éditions du Fournel après la crise from ALTO Dici Radio on Vimeo.
Voici les premières lignes :
C'est étonnant comme un arbre fleurit sans qu'on s'en aperçoive.
Ce matin, déjà collé au téléphone, Mathieu découvrait le prunus du jardin en fleurs.
Ils n'allaient pas être nombreux à le voir, et pour cause.
Et vous êtes déjà nombreux a voir commencé l'ouvrage
Béatrice Clary
Ce prunus était le dernier de son espèce dans la région.
Tous les matins, Mathieu recevaient centaine d'appels de personnes qui souhaitaient venir se recueillir devant cet arbre, devenu un symbole.
André Brunet
Une saleté de virus s'est manifesté pour déconstruire l'organisation devenue "mondiale"...
On vera plus tard les changements qui, sans nul doute, n'affecterons pas les vies naturelles des espèces non humaines...
À vous...
Béatrice Clary
Le virus qui avait sévi en mars 2020 n'avait pas touché que les humains.
Il avait emporté avec lui d'autres preuves du vivant. Les arbres, les fleurs, les animaux....les belles choses...
Muriel Giordano Loin de quelques personnes de sa famille il espérait pouvoir à nouveau se retrouver tous ensemble près de cet arbre
Sylviane Gonon
C'était d'ailleurs prévu; un grand repas de famille comme on les aime dont la date avait été débattue pendant des heures pour être bien placé entre l'anniversaire de Bérenice , celui de Paul sans déranger l'emploi du temps chargé de Jo . Il devait avoir lieu le 29 , sous le prunus .
Renaud Court Payen
Le soleil... traversait légèrement le rose pâle de ses fleurs... terrible coïncidence... ce même rose qu' un an auparavant habillait savamment le personnel de santé qui a vu sous ses yeux tant de déchirures...
Mais la vie reprenait son cour... des saisons se succèdent.. comme à son habitude... de la neige en avance... de la neige en retard.. mais toujours la... et aujourd'hui avec difficulté.. il est la ce printemps tant attendu....
Nicolas Jamet
Son père, Albert, qui, seul, les années précédentes, se baladait dans ce jardin et s’appuyait parfois contre cet arbre, était parti l’année d’avant. Ses enfants, précocement adultes, étaient rentrés chez leur mère la veille au soir. Plus que ce Prunus qui fleurissait de souvenirs douloureux, c’était aussi la vie d’Avant qui morcelait le Présent de Mathieu. Son téléphone sonnait de nouveau...
Christ Albert
Ils allaient être nombreux sous cet arbre à fêter la renaissance,à trinquer à la vie qui a repris, à nos morts que nous n oublierons jamais et qui nous manquent,et surtout à apprécier de se retrouver sans contraintes et sans peur.
Catherine Blanc
Heureusement, depuis il y a la petite dernière Nadia, tout juste âgée de 2 mois. Elle est l'espoir de la génération future tout comme le petit voisin, Dorian d'à peine 1 mois qui est là avec ses parents. Les voisins sont venus pour célébrer l'arrivée d'un nouveau printemps prometteur car la vie doit refleurir et continuer.
Béatrice Clary
Qui aurait imaginer, il y a 3 mois s'emerveiller devant un arbre. Focalisés sur les dernières inepties de Facebook, attendant fébrile un "like"... les humains avaient aujourd'hui, laissé leur smartphone dans les tiroirs pour regarder cet arbre.
D'ailleurs, depuis deux jours un couple de rouge-gorge y avait élu domicile. Une merveille. Nous étions là, des heures entière à les observer.
Elsa Giraud
En effet le confinement forcé de l'année précédente, qui avait duré plusieurs semaines, avait permis une formidable prise de conscience. La mise à l'arrêt forcé des industries polluantes et la réduction drastique des déplacements routiers avait permis à la Terre de respirer un peu. Moins de pollution, un attention nouvelle des humains pour la Nature, les oiseaux que l'on entendait de nouveau chanter, les hommes avaient compris que sans eux la faune et la flore vivaient mieux !
Phil Barbett
Pendant la grande épidémie, la nature avait repris ses droits. Les chamois traversaient sans crainte les routes de montagne privées de ses voitures. Seul le chant des oiseaux et les stridulements des insectes dans les prairies venaient troubler le silence. Dans les eaux limpides des torrents, les truites argentées frétillaient, insouciantes. Et du Morgon au Pic de Bure, le soleil illuminait la Terre dans un ciel sans nuage. Que c'est beau ! dit l'enfant, en regardant son père. Il faut, à l'avenir, préserver tout cela ! C'est à vous, les jeunes, qu'incombe cette tâche. Nous, les anciens, n'avions pas su le faire
Natacha Martin
On sort enfin , la légère brise nous etourdit.L' odeur des fleurs nous envahit les narines ...que c'est bon de respirer ce parfum loin des pots d'échappement.
Les rires des enfants et les cannes des anciens transpercent ce silence assourdissant que l'on vivait depuis des semaines.
Enfin nous rencontrons ce tout petit être de la famille qui a deja bien grandit...il nous regarde avec ses grands yeux plein d'innocence.
Enfin nous pouvons embrasser famille et amis...c'est l'heure des repas en famille et des discussions autour de la table, des jeux de billes à la récréation avec tous les copains..
On a envie de prendre le temps de vivre...de chanter, rire et danser...d'aimer tout simplement la vie avec les autres...
Béatrice Clary Pourtant, derrière ses rideaux, monsieur Pasbon nous epie. Le bonheur ne lui convient pas.
Béatrice Clary Cette bonne humeur, cette redécouverte des choses simples et qui compte, ces moments de rencontres et d'amitié auprès de l'arbre le mettent en colère.
Béatrice Clary
Il avait prévu sa vie autour de la méfiance, du stockage, de l'agressivité, de l'individualisme et de la compétitivité...Mais voilà la renaissance en avait décidé autrement.
Béatrice Clary
Tout cette allégresse le degoutait
Marie-Claire Passeron
Même en ces temps affreux la critique ne se tait pas....En fait elle "aide" à supporter mieux l'anxiété ambiante je pense et c'est bien; Mais rien n'empêchera le prunus de refleurir et les jonquilles d'exhaler leur superbe senteur...dans le jardin où…Voir plus
Marie France Guillemain
personne ne peux arréter le printemps il es plus fort que tout la nature nous donne un avertissement on doit etre plus raisonnables envers elle
Bernard Cartier Sous le prunus, le vieux chien était allongé, ses rhumatismes ne lui laissaient guère de répis , Mathieu restait debout. Hé Mathieu, pourquoi tu restes debout, tu veux grandir? Et non répondit Mathieu, il y a le chat sur la chaise, je veux pas le déranger.
A vous de continuer l'écriture de cet ouvrage à 1000 mains... ICI
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