Hautes-Alpes : Vers la suppression de 3 postes d'enseignants Rased à Gap, Briançon et Embrun

Hautes-Alpes : Vers la suppression de 3 postes d'enseignants RASED à Gap, Briançon et Embrun pour la rentrée prochaine ? C'est en tout cas ce que craint le conseiller départemental de Briançon, Arnaud Murgia. C'est la proposition qui aurait été dévoilée mercredi soir lors du conseil départemental de l'Éducation nationale. Ces trois postes concernent les trois plus grosses villes du département. Pour rappel, le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer a annoncé il y a peu, qu'aucun poste ne serait supprimé à la rentrée dans les communes rurales, sans l'aval du maire en place. Cela ne semble donc pas concerner les grandes villes... Pour rappel, le rôle des enseignants Rased, comme expliqué sur le site du ministère de l'Éducation nationale : "Les enseignants spécialisés et les psychologues des RASED dispensent des aides spécialisées aux élèves d’écoles maternelles et élémentaires en grande difficulté. Leur travail spécifique, complémentaire de celui des enseignants dans les classes, permet d’apporter en équipe une meilleure réponse aux difficultés d’apprentissage et d’adaptation aux exigences scolaires qu’éprouvent certains élèves."

Le message d'Arnaud Murgia sur les réseaux sociaux :

Conseil Départemental de l’Education Nationale ce soir, lors de laquelle nous est proposée la suppression de 3 postes d’enseignants RASED à Gap, Embrun et chez nous à Briançon, dans l’école d’Oronce Fine. Je ne peux pas imaginer que dans la période particulièrement douloureuse que nous traversons tous, il nous soit imposé des suppressions de postes dans les écoles, surtout sur le réseau d’aide aux enfants en difficulté, et demande donc au Directeur Académique de revenir sur un projet plus que malvenu. Nos enfants subissent une situation extrêmement difficile et il va de soi que ce sont les moins favorisés qui en payeront le prix fort. Nous aurons besoin de tous les moyens pour les soutenir dès la rentrée ! J’espère très sincèrement qu’une solution sera trouvée en amont, faute de quoi je me verrai dans l’obligation de saisir immédiatement le Ministre de l’Education Nationale de cet état de fait pour le moins choquant.