Publié par Adrien CITEAU le lun, 06/07/2020 - 20:39

Trois membres du collectif Printemps heureux ont été reçus par le président du Conseil Départemental des Hautes-Alpes ce lundi. Au centre des discussions, la régularisation de charge pour 2019, qui atteint par endroits plusieurs centaines d'euros. Selon le collectif, le président Bernard s'est dit sensible à la détresse des locataires, alors qu'ils subissent de graves difficultés après la crise sanitaire. Le président s'est engagé à entamer une concertation avec les responsables de l'OPH pour trouver une solution.
Communiqué :
Le collectif du printemps heureux a été reçu par le président du conseil général, ce lundi 6 juillet à 14h45.
Une délégation de seulement trois personnes a été autorisée à exprimer la colère des habitants des immeubles de l'OPH O5 contre le rappel des charges de chauffage de 2O18.
Nous avons souligné que ce rappel intervient dans un contexte de crise sanitaire et sociale qui a aggravé la situation des gens les plus modestes. Nous n'avons pas été prévenus que ce rappel interviendrait, et nous découvrons que nous devons payer ces arrierés de charges à un moment où généralement LOPH fait une régularisation et rembourse le trop perçu. Ces arrièrés peuvent atteindre plusieurs centaines d'euros. Et cela à un moment où les habitants sont en grande difficulté : certains ayant été en chômage partiel, d'autres ayant perdu leur emploi. Nous le vivons comme une grande injustice d'autant plus que le service n'est pas rendu. En effet depuis l'automne dernier nous dénonçons les mauvaises conditions de chauffage. Les charges de chauffage ne cessent d'augmenter et nous avons froid dans ces immeubles mal entretenus qui sont de véritables passoires thermiques. La pésidente et la directrice de l'OPH n'entendent pas la détresse des habitants. La semaine dernière nous avons rencontré la présidente qui ne s'engage à rien. Elle nous renvoie auprès des assistantes sociales ou du FSL.
Le président trouve lui aussi choquant que l'on puisse exiger le paiement de ces arrièrés alors que les habitants connaissent de graves difficultés et il s'engage à en faire part par lettre recommandée à la présidente et à la directrice de l'OPH.
Nous lui avons demandé que le conseil général vote une subvention exceptionnelle à l'OPH pour que les charges de 2018 ne soient pas payées par les locataires. Il ne peut décider seul et va engager une concertation avec les responsables de l'OPH pour trouver une solution. Nous aurons une réponse avant la fin du mois.
Nous avons demandé également des chèques vacances pour les jeunes et que le fonds collégien soit abondé car le télé enseignement a entraîné des frais pour les parents (cartouches et papier).
Nous avons été écoutés avec courtoisie, espérons maintenant que nous attentes soient satisfaites.