Hautes-Alpes : les usagers de l'aérodrome de Gap-Tallard se défendent contre les accusations de pollution

L'association AGATHA (Association des utilisateurs du terrain d'aviation de Gap-Tallard), reporte le problème de la pollution suscitée par les activités d'aviation sur d'autres secteurs. L'association tient à rappeler l'impact d'autres domaines sur l'environnement, tels que l'usage de la voiture ou encore la consommation de viande. Cela dans un contexte déjà attisé par deux manifestations prévues en même temps et au même endroit ce samedi à Tallard, l'une contre "les anti-tout" et l'autre, orchestrée par "Ras le Rallye", qui dénonce l'impact environnemental des activités d'aviation.

Le communiqué :

Mesdames, Messieurs,

Ne vous trompez-vous pas de combat ?

Les émissions de CO² de la pratique des sports aériens est infime en comparaison des émissions des autres activités humaines. Quelques exemples :

La N85 (route Napoléon) dont les 15.000 véhicules traversent chaque jour notre département émettent 80.000 tonnes de CO² par an alors que les avions de l’aérodrome de Gap-Tallard émettent seulement 345 tonnes de CO² par an, soit 235 fois moins

Le seul rond-point de l’aérodrome (décélération/accélération des véhicules) fait émettre plus de CO² que les avions ! Combien avons-nous de ronds-points dans le département ?

Les ralentisseurs et les ronds-points au niveau national émettent 500 fois plus de CO² que les avions de 2 à 6 places en France

Rouler vitres ouvertes en voiture fait émettre 475 fois plus de CO² que les avions de 2 à 6 places en France

On peut aussi mettre en perspective l’utilisation des nouvelles technologies qui émettent 140.000 tonnes de CO² par an dans les Hautes Alpes = 400 fois plus que les avions de Gap-Tallard.

Que dire de la consommation de viande qui émet 130.000 tonnes de CO² dans le département

Pourquoi s’en prendre à l’aérodrome de Gap-Tallard qui représente aussi 300 emplois directs (et de nombreux emplois indirects) ?

Essayez-vous de stigmatiser la communauté des pilotes de l’aérodrome ?

Si vous vous attaquez aux vrais problèmes de pollution, si vous vous mobilisez pour faire baisser l’utilisation des pesticides, pour améliorer la qualité de l’air en ville, pour le bien-être animal, etc … alors nous serons à vos côtés.

Nous vous rappelons que nous œuvrons au sein d’Agatha, pour réduire l’impact environnemental de l’aérodrome : charte Transition Ecologique, processus d’amélioration continu, relations constructives avec les habitants.

 

Sources : Site du ministère des transports, Le Monde, FFA, FFPLUM

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