Publié par Loic PERRIER le dim, 04/10/2020 - 10:00

Il y a quelques mois seulement en pleine crise de la Covid-19 il nous avait prévenu : cette épidémie ce n’est pas un sprint mais un marathon. Médecins et responsables de la tension hospitalière avaient bien raison, on le constate maintenant avec la recrudescence de l’épidémie. Alors nous sommes allés faire le point avec Yann Lebras, directeur du CHICAS c’est à dire des hôpitaux de Gap, Briancon, Barcelonnette, Sisteron ou encore Embrun et Aiguille. Pour l’instant l’épidémie on le sait épargne ce territoire des Alpes du Sud même si il y a des malades en soins intensifs en ce moment même à l’hôpital de Gap ou comme Sisteron, victime d’une réunion d’anniversaire, comme on le sait. Pour autant et à ce stade les indicateurs sont effectivement pas si mauvais ce qui explique que le Département des Hautes-Alpes fasse partie de la trentaine de départements qui en France ne sont pas encore en situation d’alerte.
Pour autant la situation reste sensible car même dans le département des Hautes-Alpes l’enjeu est bien-sûr de gérer la présence permanente du virus mais aussi cette fois, contrairement au printemps et au plan blanc, de continuer à effectuer les interventions d’urgence.
C’est tout l’enjeu de cette période à laquelle s’ajoute la bonne volonté du Centre hospitalier des Alpes du Sud.
Mais il s’agit aussi de préparer l'avenir avec toute une série de travaux à Barcelonnette où 5 millions d’euros vont être investis, à Briançon où un IRM va être installé. Sachant que les urgences vont être rénovées dans un contexte, on le sait, difficile, où celles de Sisteron ont pu ré ouvrir et où un deuxième IRM a été installé à hôpital de Gap où justement nous rejoignons Jean-Marc Passeron avec le directeur: