Publié par Jean Eymar le dim, 01/11/2020 - 16:55

Fronde des commerçants : La vive inquiétude et les propositions du président de la Chambre de Commerce
Communiqué
La CCI des Hautes Alpes accompagne depuis le début de cette seconde période l’ensemble de ces ressortissants au travers, d’une part de la cellule de crise réactivée
immédiatement, et d’autre part de l’organisation de la remontée des informations terrains et les propositions qui en découlent au plus haut niveau de l’état.
Elle entend placer son action, bien entendu pour le maintien des activités à court terme, mais souhaite, à la lumière des recommandations et projections sanitaires
fournies par les autorités que soit pris en compte, dans les décisions immédiates, la préservation, à tout prix, du cœur de la période de Noël et de l’ensemble de la
saison hivernale.
La CCI des Hautes Alpes CONSTATE :
- L’impérieuse nécessité à trouver l’équilibre entre mesure sanitaire et poursuite de l’activité économique, se traduisant notamment par laréduction des interactions sociales et la limitation des flux
- La situation singulière de notre territoire ou l’on doit prendre en compte une situation particulièrement dégradée avec un des taux d’incidenceparmi les plus hauts du territoire national
- Le développement des dispositifs de soutien et leur augmentation, ceux-ci devant absolument être apprécié au regard de la période « avant Noël »,
représentant, pour certains commerces indépendants, jusqu’à 85% du CA
annuel. A l’évidence, le FDS ne saurait s’y substituer.
- Le reconfinement mis en place par le gouvernement depuis le 30 octobre 2020, s’il supprime les flux extérieurs en centre ville, densifie au
contraire, de manière extrême les flux intérieurs en grande surface, ce qui semble contraire aux recommandations sanitaires et rend légitime le fait de s’interroger sur des autorisations d’ouverture de telles structures intérieures
- Le reconfinement instaure à l’évidence une distorsion de concurrence entreles commerces autorisés à ouvrir, notamment grandes surfaces et les plateformes internet, et les commerces de proximité
- Les Grandes surfaces ainsi que les plateformes de vente en ligne continuent de proposer aux clients, des produits qualifiés de nonessentiels, vente interdite aux commerces indépendants, installant ainsi concurrence déloyale.
- Ces mesures inéquitables génèrent un sentiment d’injustice et de colère très fort chez les commerçants qui ne peuvent ouvrir
- Par réaction, des phénomènes déviants se multiplient, mettant les commerçants de proximité, malgré eux, dans une situation juridique délicatealors qu’ils sont, dans leur immense majorité, favorables à la gestion prudente de la crise sanitaire, qu’ils ont su la mettre en œuvre depuis 6 mois demanière exemplaire et ont démontré, pendant la période de
déconfinement, une capacité d’organisation et de régulation de laclientèle permettant un respect strict des protocoles sanitaires
La survie des centres villes, déjà fragilisés par le confinement du printemps dernier, ne doit pas être sacrifiés. Cette iniquité met en péril l’écosystème
fragile de chacune de nos villes et menace fortement l’existence même de ces commerces, de leurs emplois et l’attractivité des centres villes.
La gestion équitable sans faille, pour l’ensemble de l’économie, de la nécessité de diminution drastique des flux, commandée par lasituation sanitaire.
La CCI des Hautes Alpes PROPOSE :
- De statuer définitivement et sans équivoque sur ce qui relève de
l’essentiel et du non essentiel. En la matière, nous constatons que la distinction peut se faire simplement sur la base de la définition fiscale
stricte de la notion de produits essentiels et de première nécessité 1 .
Concrètement les produits essentiels sont frappés d’une TVA à 2.1 et 5.5%.
Cette définition permet une appréciation immédiate du caractère du produit et une gestion simple du droit ou non à la mise en vente.
- Donner à tous, par équité, grandes surfaces, petits commerces, le droit à n’ouvrir à la vente directe en rayon QUE les produits essentiels (régime
TVA allégé)
- Par conséquent, de prononcer l’interdiction pour la grande distribution et les plateformes de vente en ligne majeure (type Amazon...) de vendre tout
produit non essentiel tel que défini ci-dessus et ainsi rétablir une équité immédiate.
- Donner à tous, par équité, grandes surfaces, petits commerces et plateformes internet, le droit de vendre par tous moyens ne générant
pas de flux en rayons (vente en ligne, par téléphone en Clic and Collect sur rendez-vous ou livraison), l’ensemble des autres produits, strictement et
clairement défini comme non essentiel.
- De rassembler les données objectives du territoire pour éclairer autant que possible les discussions autour de la clause de revoyure dans les 15
jours annoncés.
La CCI des Hautes Alpes MOBILISE tous ses moyens:
En ayant réactivé la cellule de crise (covid19@hautes-alpes.cci.fr – 04 92 56 56 05) dotée de 8 techniciens et assure le déploiement éclairé des
différentes mesures renforcées dans le cadre de ce second confinement auprès de l’ensemble des ressortissants et en relai à l’ensemble des
acteurs du monde économique : La lecture et la mobilisation de l’ensemble des « aides » est impérieuse pour chaque entreprise.
par l’aide à la mise en place du click and collect avec rendez-vous, pour l’ensemble des commerçantsla mise en place rapide et le soutient de plateformes de vente en ligne
locales,le développement d’un module de géolocalisation pour identifier les commerçants et artisans ouverts ou pratiquant livraison ou clic and collect
En qualité de « courroie de transmission » entre les ressortissants et les services de l’état, la CCI Hautes-Alpes fait remonter sans auprès de la préfecture, de l’ensemble des
parlementaires ainsi qu’auprès de CCI France (interlocuteur privilégié de Bercy), l’ensemble de ces propositions et inquiétudes du territoire.
Une intervention rapide et ciblée de l’Etat est indispensable.
Le 1 novembre 2020
Pour la CCI Hautes-Alpes
Eric Gorde et l’ensemble de son bureau.
Communiqué :
Télévision la plus regardée de France depuis 6 ans, D!CI TV va devenir dans les mois qui viennent BFM D!CI sous l’égide du groupe Altice ( SFR, BFM, RMC…) . C’est ce que Jean-Marc Passeron, qui passe la main, a annoncé ce lundi 31 août à l’occasion de la visite du Secrétaire d’Etat en charge de la ruralité dans les studios de D!CI TV.
Joël Giraud, Secrétaire d’Etat en charge de la Ruralité, a fait le choix de mettre en lumière ce lundi les médias de proximité au travers de sa visite dans les locaux de D!CI TV, qui constitue un exemple au niveau national de la réussite d’une télévision locale d’information en zone rurale.
Installée depuis 2013 volontairement dans une commune de 2800 habitants en zone de revitalisation rurale où elle a créé une vingtaine d’emplois, elle est devenue en 7 ans un media incontournable sur les deux départements des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence sur lesquels elle émet en TNT.
Suivie par 70% de ceux qui la captent, en 6ème position de l’audience cumulée toutes chaines confondues sur sa zone, elle est depuis 6 ans, la chaine locale la plus regardée de France.
Malgré des handicaps liés à son implantation en zone de montagne, qui représente des coûts de diffusion important pour un nombre d’habitants réduit, elle est arrivée à démontrer la pérennité de son modèle économique qui fait peu appel aux ressources publiques mais surtout son intérêt citoyen dans une démarche de pluralisme de l’information qui doit exister en zone rurale où peut-être encore plus qu’ailleurs, le média de proximité constitue un repère et un service essentiel aux populations.
Joël Giraud a rendu hommage à la pugnacité de Jean Marc Passeron et de son épouse, son implication hors norme pour les Alpes du Sud dont D!CI TV est devenue non seulement l’ambassadeur en valorisant leur image à l’extérieur du territoire mais aussi un élément essentiel de l’accueil et de l’information des vacanciers nombreux sur place en été et en hiver.
Joël Giraud s’est félicité enfin que le groupe Altice ait fait récemment le choix stratégique de s’investir dans les médias de territoires, ce qui correspond en tout point aux attentes des populations concernées mais aussi aux nouvelles tendances de notre société et aux politiques gouvernementales qui sont en train de se mettre en œuvre. Il s’est réjoui de la volonté de Altice France de commencer son développement dans les territoires par le département des Hautes-Alpes, dont il était encore il y a quelques semaines le député et par D!CI TV, dont il a connu et appuyé les débuts et qui deviendra prochainement BFM D!CI, comme cela a été annoncé ce jour pour la première fois en sa présence.
Quant à Jean-Marc Passeron, il a dit sa satisfaction de cette évolution car c’est selon lui le sens de l’histoire. Un nécessaire renouvellement après 7 années d’engagement total. C’est aussi du bon sens que d’être désormais accompagné par un grand groupe d’expérience, qui plus est, très impliqué pour le développement de la fibre sur nos territoires. Aussi, cette magnifique aventure va pouvoir se poursuivre de la plus belle des manières.
D!CI TV, la réussite d’un média local de proximité contemporain en zone rurale
Genèse :
Dès le début de l’aventure, en 2011, il s’agissait de démontrer qu’un média audiovisuel de proximité contemporain et connecté (TNT/ Radio/ web/ réseaux sociaux) était à même, même en zone rurale, de :
Garantir le pluralisme de l’information locale
Faire une audience massive grâce à une programmation 100 % locale principalement orientée sur l’actualité
Développer des formes de communication contemporaines afin de s’adresser au plus grand nombre
Et par la même assurer son financement à 80 % par les ressources publicitaires en faisant peu appel à l’argent public
Il s’agissait réellement d’un nouveau modèle économique de télévision locale qui laissait nombre de professionnels sceptiques d’autant plus que la situation géographique, en zone de montagne était en soi un handicap puisqu’il s’agissait de couvrir quelques centaines de milliers d’habitants avec près de 50 émetteurs (37 en 2013 et 50 à ce jour), représentant des coûts de diffusion par habitant records en France.
Méthode utilisée :
Professionnalisme : Journalistes professionnels/ Outils innovants/ Démarche cross média. Des embauches à temps plein directes et indirectes en Zone Rurale de Revitalisation dans une commune de 2800 habitants
Proximité : Alors que le web a d’abord été perçu comme un espace éminemment global, mettant en relation citoyens et consommateurs dispersés aux 4 coins de la planète, on observe indéniablement un retour au local, aux espaces de proximité, sur le web comme dans la TV. Ce retour vers les valeurs géographiques, d’identité ou d'appartenance devient, en outre, de plus en plus exigeant au regard des performances (techniques, visuelles, d'information, de documentation...) auxquelles la population s'est habituée dans l'utilisation des médias mondiaux. La proximité est devenue une demande à part entière d'autant plus forte dans des régions comme la nôtre où l'identité est un vrai vecteur de reconnaissance
Implication forte pour le territoire : La télévision est un outil suffisamment puissant pour qu’elle ait l’ambition de « tirer vers le haut tout un territoire » Tel est l’argument que Jean Marc Passeron, fondateur de D!CI Média a appliqué avec un acharnement hors norme et un amour sans faille à son territoire, ses populations, ses initiatives, ses atouts…
Démarche entrepreneuriale : D!CI TV est avant tout une entreprise. Le monde économique est son ADN. Ses résultats en font aussi une réussite économique.
Les résultats :
Record de France d’audience TV (source Médiamétrie sept2019/juin 2020 15 ans et + Hautes Alpes et Alpes de Haute-Provence)
6ème position toutes chaines de la TNT confondues sur la zone de diffusion avec 11% d’audience cumulée (record de France toute chaines locale confondues)
70% des habitants qui la captent déclarent avoir l’habitude de regarder la chaine
450 000 visiteurs uniques chaque mois et près de 2 millions de pages vues en moyenne sur dici.fr et (source Google analytics depuis janvier 2020)
Outil majeur d’information locale et de citoyenneté (60 heures d’antenne consacrées aux municipales)
Record de France de Chiffre d’affaire par habitant (6.80 euros/ habitant)
Valorisation du territoire partout en France (80 % de la fréquentation du site est extérieure au 04 et 05)
Véritable média d’accueil pour les vacanciers été hiver
De nouvelles perspectives :
Le CSA a validé au printemps dernier le choix de Altice France de s’investir et d’investir dans les territoires. Après BFM Paris-Ile de France, un modèle régional, BFM Lyon et BFM Grand Lille, des modèles métropolitains, Altice a pris le contrôle de D!CI TV qui deviendra prochainement BFM D!CI et le premier exemple d’un modèle de télévision de territoires. D!CI devient ainsi pour le Groupe Altice le laboratoire d’un format de télévision de proximité qui sera appelé à d’autres déclinaisons.
A propos de Altice France :
Altice France est le premier acteur de la convergence entre télécoms et médias en France.
A travers SFR, 2ème opérateur français, Altice France est un acteur incontournable des télécoms au service de 23 millions de clients. Doté d’un réseau de fibre optique (FTTH / FTTB) de 17,3 millions de prises éligibles, SFR couvre également plus de 99 % de la population en 4G. SFR dispose de positions d’envergure sur l’ensemble du marché, que ce soit auprès du grand public, des entreprises, des collectivités ou des opérateurs. Altice France est également un groupe médias de premier plan autour de marques emblématiques telles que BFM et RMC. En 2019, Altice France a réalisé un chiffre d’affaires de 10,8 milliards d’euros.