Hautes-Alpes : les JA 05 et la FDSEA soutiennent la députée Bouchet contre Ferus

Les Syndicats des Jeunes Agriculteurs des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute Provence et la FDSEA
des Hautes-Alpes tiennent à rappeler leur soutien à Madame Claire Bouchet, Députée du
département des Hautes-Alpes. Madame Bouchet est une élue de terrain qui connaît la réalité de
son territoire et le défend corps et âme à l’assemblée nationale. Ses propos parus dans la Provence le
9 novembre 2020 sont tout à fait en adéquation avec les actualités locales.
Le seuil de viabilité de l’espèce a bel et bien été atteint, une année seulement après la mise en
place du plan loup et activité d’élevage. Les conditions du maintien de l’espèce dans la convention
de Berne sont donc à réévaluer.
En effet, dans ce plan, les chercheurs ont estimé que la population lupine atteindrait son seuil de
viabilité, à hauteur de 500 individus, en 2023. Ors dès 2019 cela était le cas. Les chiffres publiés
correspondent au minimum d’individus dénombré, mais la réalité est tout autre avec une estimation
de près de mille d’individus, sur le territoire français, ce qui équivaudrait à 130 meutes.
La prédation joue également un rôle dans la déperdition des milieux ouverts, entretenus par la
pâture, indispensable pour le développement et la conservation d’espèces végétales endémiques.
Par conséquent, les attaques à répétition qui poussent certains éleveurs à descendre prématurément
des estives voire même à quitter certaines parcelles, favorise la fermeture des milieux.
Cette réalité, Mme Bouchet en a entièrement conscience. En effet, les maux liés à la spécificité de
notre territoire, s’additionnent à ceux causés par la prédation. Soucieuse de la biodiversité locale
et consciente que les dispositifs mis en place, à l’heure actuelle, ne sont pas suffisants pour assurer
une protection totale des troupeaux, Mme la députée maintient une veille constante sur l’actualité
prédation de notre département.
Ce ne sont pas nos élus locaux qui sont déconnectés de la réalité mais les groupes qui prônent des
dispositifs, impossibles à mettre en place pour l’ensemble des éleveurs, montrant des situations
utopiques. Cela favorisant l’opposition entre les éleveurs et les défenseurs de la population de loup.

Solidaires
Hautes-Alpes