Une réouverture des stations seulement le 20 janvier? C'est la seule date citée par le Premier Ministre

C'est ce jeudi à 11h que les stations de ski se mobiliseront pour tenter une ultime fois de faire revenir le gouvernement sur la non-ouverture des remontées mécaniques pour les vacances de Noël ce qui laisse 20% de notre économie au moins "sur le carreau" comme les 12 000 saisonniers concernés en intégrant l'hotellerie et la restauration.

Un baroud d'honneur car les les choses sont manifestement pliées, la réunion "au sommet " du 11 décembre ne devant servir finalement qu'à organiser la réouverture.... courant janvier. Le 20 janvier est la seule datte ctiér par Jean Castex sachant que l'objectif officieux des stations est à présent d'obtenir une ouverture le samedi 2 janvier.

Alors élus, moniteurs, commerçants habitants se mobiliserons de partout ce jeudi comme aux Orres, à Crévoux à Serre Che, à Orcières, à Montgenèvre ou encore à Seyne les Alpes  sur la place d'arme ce qui est à propos pour cette "bataille de Noël"! Un grand rassemblement à Briançon aura aussi lieu ce samedi, précisément à partir de 10h, à St Chaffrey, sur la place du Téléphérique de Chantemerle / Serre Chevalier. Les organisateurs espèrent convaincre leurs homologues de la Savoie et Haute-Savoie à descendre, dont les stations de Val d'Isère et de l'Alpe d'Huez.

Et si certains avaient encore quelques espoirs de faire changer d'avis le Premier Ministre, leurs espoirs ont été douchés en deux temps ces dernières heures. D'abord par le Président de la République en personne  qui lors de sa conférence de presse de mardi a pris acte de la fermeture des stations  en souhaitant  empêcher les Français d'aller skier à l'étranger alors que les remontées mécaniques seront fermées en France. «S'il y a des pays qui maintiennent des stations ouvertes, il y aura des contrôles pour dissuader les Français» et pour «ne pas créer une situation de déséquilibre avec des stations en France», a expliqué le chef de l'État.

Après la décision du gouvernement de fermer les remontées mécaniques pour les fêtes de Noël, les présidents de la région Auvergne-Rhône-Alpes, des départements de Savoie, Isère et Haute-Savoie et des professionnels de la montagne ont annoncé, ce mercredi, qu’ils allaient saisir le Conseil d’Etat​.

« La décision de fermeture des remontées mécaniques et son impact sur l’économie de la montagne génèrent une profonde incompréhension dans nos territoires », soulignent ces élus et professionnels dans un communiqué.

Dans les alpes du sud les stations vont s'associer évidement à cette procédure. Le sénateur Jean-Michel Arnaud le précise: "Nous travaillons, élus de notre département des Hautes-Alpes et de notre Région depuis plusieurs jours avec des avocats spécialisés sur un référé liberté à introduire devant le Conseil d'Etat sur ce dossier vital des remontées mécaniques.

Avec les Alpes du Nord, nous serons assurément plus forts.

Les montagnards seront unis."

« Pourquoi ce couperet uniquement sur la montagne française ? »

Déplorant l’échec des tentatives de dialogue avec le gouvernement, ces derniers ont donc indiqué avoir « décidé ensemble de saisir la justice ». « Un référé liberté sera déposé jeudi après-midi devant le Conseil d’Etat », a précisé Laurent Wauquiez, président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes. « On le fait car on a le sentiment que c’est la seule façon de se faire entendre. Contrôler ceux qui vont aller skier en Suisse n’a pas de sens », a estimé Laurent Wauquiez.

Critiqué par l’opposition, Laurent Wauquiez en tête, sur la mesure de fermeture des remontées, le Premier ministre Jean Castex a annoncé mercredi que le gouvernement envisageait également une période d’isolement de sept jours pour les Français rentrant du ski à l’étranger pendant les fêtes. « Les stations d’Autriche et de Suisse sont ouvertes, et en France on peut prendre le TGV, le métro, on pourra se rendre au cinéma ou dans une salle de spectacle à Noël mais pas sur un télésiège. On est prêt à faire des sacrifices mais là il n’y a pas de cohérence. Pourquoi ce couperet uniquement sur la montagne française ? », a protesté Laurent Wauquiez.

Des protocoles stricts sans aller jusqu’à l’interdiction

Selon les initiateurs de la saisine « d’autres solutions existent » comme « des protocoles sanitaires stricts sans aller jusqu’à l’interdiction », qu’ils jugent « disproportionnée et non justifiée par les impératifs sanitaires, surtout à un moment où la situation sanitaire s’améliore ». Ce référé est porté par Laurent Wauquiez, Jean-Pierre Barbier, Hervé Gaymard et Christian Monteil, présidents des départements de l’Isère, Savoie et Haute-Savoie, qui seront « bientôt rejoints par d’autres acteurs de la montagne des autres massifs », indique le communiqué.

Egalement signataire du texte, Jean-Luc Boch, président de l’association nationale des maires de stations de montagne (ANMSM), a affirmé que la mesure d’interdiction « menace l’emploi de centaines de milliers de saisonniers ». « On ne peut pas jouer avec le travail des hommes », a-t-il ajouté. Mercredi, plus de 2.000 personnes, représentant l’ensemble de l’écosystème montagnard, ont réclamé à Bourg-Saint-Maurice (Savoie) et Bourg d’Oisans (Isère) le droit de travailler dès la période de Noël en dépit du veto gouvernemental. La région Auvergne-Rhône-Alpes représente 75 % des emplois du ski français.

 

Le couperet définitif est tombé ce mercredi matin sur BFM et RMC. Jean Castex était l'invité de Jean-Jacques Bourdin, qui connaît bien la montagne pour être un habitué de Risoul.

Le Premier Ministre a d'abord expliqué une nouvelle fois pourquoi selon lui les remontées mécaniques devaient être fermées

Problème, Jean Castex a ensuite évoqué les dates de réouverture... et la seule qu'il est est le 20 janvier , la même échéance de réouverture que pour les bars-restaurants et salles de sports ! le raisonnement en creux vise à dire qu'il sera très difficile de gérer les deux réveillons et qu'il faudra attendre 15 bons jours pour que les éventuelles contaminations soient maîtrisées.

Des stations de ski sans ski pour Noël voilà qui est donc confirmé... mais Jean Castex a aussi souhaité rebondir sur les mots d'Emmanuel macron en mettant en garde les Français qui souhaiteraient voyager dans des stations de ski frontalières. "On va instaurer une quarantaine avec les préfets limitrophes, il y aura des contrôles aléatoires à la frontière. Vous serez placés en quarantaine de sept jours et vous subirez des tests. La conclusion à en tirer est que je ne vais pas en Suisse. C’est mon devoir de protéger mes concitoyens et d’autres pays n’ont pas la même conception, c’est leur droit".

En ce qui concerne l'harmonisation européenne pour les stations de sport d'hiver, Jean Castex a fustigé des "lacunes" au niveau européen, mais ne désespère pas de trouver un compromis avec les pays frontaliers.

"Je m’évertue à appeler tous les collègues. Le Premier ministre italien, la chancelière allemande et la France sont alignés. Les Espagnols et les Suisses ne s’orientent pas vers ces décisions, mais l’action diplomatique continue", assure-t-il.

 

 

Plus largement et sur d'autres sujets :

Pour la reprise des célébrations religieuses, Emmanuel Macron avait proposé aux cultes une jauge fixée à 30 personnes. Face au mécontentement soulevé, Jean Castex soumet une nouvelle mesure. «J'ai proposé de passer d'une limite quantitative à une jauge de six mètres carrés par fidèle», a-t-il expliqué. Cette proposition doit encore être discutée avec les représentants. Concernant les cérémonies de Noël, le premier ministre s'est «engagé» à étudier «des règles particulières», en desserrant «un petit peu l'étau».

Le Premier ministre apar ailleurs  assuré qu'à partir du 15 décembre prochain, les déplacements seront autorisés dans tout le pays mais que des contrôles aléatoires seraient organisés aux frontières tout en rappelant qu'un couvre-feu serait bien établi entre 21h et 7h du matin les 24 et 31 décembre

Pour autant, ce dernier a tenu à mettre en garde les Français qui souhaiteraient voyager dans des stations de ski frontalières.

 

 

 

L'APPEL A LA MANIFESTATION

Suite à l'appel des domaines skiables de France à manifester pacifiquement contre la fermeture des remontées mécaniques,

le rendez-vous est donné sur le front de neige de Puy St Vincent ce jeudi 3 décembre à 14h.

Nous vous invitons à venir avec des marionnettes/mannequins qui seront pendus aux télésièges symbolisant la misère économique que va engendrer ce type de décisions.

Nous comptons sur vous pour vous mobiliser massivement.

Nous sollicitons les médias pour relayer publiquement notre colère et notre desaroi.

Pour les acteurs économiques du Pays des Ecrins,

L'appel de Domaines skiables de France

Bonjour,

Une réunion s’est tenue ce matin en présence du Premier Ministre, de plusieurs ministres et des représentants de la montagne élus et professionnels. Alex Maulin y participait.

La précédente rencontre dans ce format s’était tenue une semaine plus tôt. Elle s’était conclue par la décision du Premier Ministre d’attendre 10 jours pour statuer sur « l’ouverture des stations ». Le lendemain, le Président de la République annonçait au contraire leur fermeture....

 

Ce matin, tous les acteurs des stations ont fait part de leur stupeur devant le mécanisme de décision mais à ce stade, le gouvernement n’envisage pas de revenir sur la décision. Il propose de discuter de l’indemnisation de cette fermeture.

Elus et professionnels sont décidés à continuer de se battre pour l’ouverture à Noël. Une action collective est prévue pour jeudi 3 décembre : il sera demandé à chaque station d’organiser, selon des consignes qui vous seront transmises ultérieurement, des actions civiques mais déterminées, en local, tandis qu’une délégation de représentants montera conduire des actions symboliques à Paris. Ce mode d’action a été privilégié pour préserver l’image des stations de montagne tout en tenant compte des contraintes qui entourent les manifestations actuellement (contraintes Covid et contraintes de sûreté).

L’ANMSM et Domaines Skiables de France ont publié un communiqué en milieu de journée, à l’issue de la réunion.

 

Domaines Skiables de France

 

Les mesures "d'accompagnement" annoncées par le gouvernement

Su ce sujet comme sur tant d'autres le gouvernement fait tourner "la planche à billet" : Des indemnisations sont  en vue pour les remontées mécaniques fermées. Ce dispositif s'adressera tant aux structures privées qu'aux structures publiques, a annoncé le secrétaire d'État au tourisme Jean-Baptiste Lemoyne au sortir de la réunion à Matignon de celundi matin , autour du Premier ministre Jean Castex, avec les professionnels du secteur.

Le gouvernement souhaite aussi que "les activités connexes qui vivent du tourisme" puissent "être éligibles au Fonds de solidarité sur une base territoriale et non pas sur la base de leur activité ou de leur code NAF (nomenclature d'activité française)", a-t-il indiqué.

"Le travail se poursuit avec le ministère de l'Économie" pour que puissent ainsi être aidés, notamment, "certains magasins qui ne sont pas forcément dans les stations, mais dans les vallées, et dont la fréquentation est indexée sur l'affluence des touristes", a indiqué à titre d'exemple Jean-Baptiste Lemoyne.

Pour les saisonniers, "un dispositif de chômage partiel avec un reste à charge zéro se met en place, tout le temps de la fermeture des remontées mécaniques".

Pour que "les missions de sécurisation des domaines skiables puissent se poursuivre" - comme les déclenchements d'avalanches...-, "ces activités seront indemnisées".

Mais le gouvernement dit travailler  avec le secteur à définir "les conditions de la réouverture, le moment venu", avec notamment "une campagne de promotion de la montagne pour le reste de la saison", en partenariat avec Atout France.

 

Les remontées mécaniques ne seront pas ouvertes avant le mois de Janvier

Le couperet est donc tombé: les stations de sports d'hiver ne pourront pas ouvrir leurs remontées mécaniques ni leurs espaces collectifs pour les vacances de Noël et au moins jusque courant janvier. La réunion de  la dernière chance entre les représentants des stations a échoué ce lundi matin. Le Premier ministre et le gouvernement restent inflexibles: les gens pourront aller à la montagne mais hors de question d'ouvrir les remontées pas plus que les bars et restaurants comme on le sait par ailleurs. La date du du 1er janvier a été évoquée, sans promesse ni engagement, pour une réouverture des domaines skiables » a déclaré Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Président de Régions de France. Quant à la clause de revoyure,le 11 décembre qui pourrait changer la donne, personne n'y croit un seul instant.

Représentant des maires de stations, Pierre Vollaire, maire des Orres n'a pas caché en apprenant la nouvelle son dépit et surtout sa plus vive inquiétude pour l'économie et tout simplement la vie dans nos vallées mais aussi en terme de sécurité. En effet, nous pouvons nous attendre à des vacances de Noël où beaucoup viendront (après tout ce que l'on a vécu ) viendront prendre l'air en montagne.  Mais qui s'occupera des secours pour les activités individuelles puisque tous les pisteurs seront au chômage partiel ?

La réunion de ce lundi matin a donc fait choux blanc c'est le cas de le dire. Alors dans toutes les vallées des massif français on se concerte pour préparer une réaction à priori pour jeudi. Sachant qu'une nouvelle réunion aura donc lieu avec le gouvernement le vendredi 11 décembre... mais pour préparer les conditions de réouverture en Janvier...

Dans les montagnes et encore plus dans les Alpes du Sud, le massif le plus dépendant de l'activité touristique on se prend à avoir des sueurs froides : personne n'est à me d'imaginer les conséquences économiques et sociales d'une telle décision.

 

 

 

La réaction de Renaud Muselier

« Nous avons obtenu une clause de revoyure au 11 décembre »

« Après les déclarations du Président de la République statuant sur la fermeture des stations de ski pour les vacances de Noël, une réunion avec les acteurs de la montagne autour du Premier Ministre a eu lieu ce matin.

A l’issue de cette réunion, un cadre méthodologique et calendaire précis a été établi.

Comme nous le demandions dans le manifeste de l‘union de la montagne et des vallées des Alpes du Sud publié ce week-end, nous avons obtenu une clause de revoyure fixée au 11 décembre.

Nous regrettons toutefois que soit exclue de ces discussions, une ouverture différenciée par massif, en tenant compte de la situation sanitaire de chaque région.

Si le Gouvernement persistait dans sa volonté de fermer les stations de ski jusqu’à la fin de l’année, la date du 1er janvier a été évoquée, sans promesse ni engagement, pour une réouverture des domaines skiables » a déclaré Renaud MUSELIER, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Président de Régions de France.

 

En attendant la Suisse, l'Autriche et la Bulgarie ont décidé d'ouvrir leurs stations en décembre,

Aprés l'appel de renaud Muselier, le président de la Région Sud/Paca signée par tous les élus, c'est le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez et d'autres élus ou professionnels qui demandent à Emmanuel Macron la réouverture en décembre des remontées mécaniques:"Monsieur le président de la République, ne tuez pas la montagne française!", ont-ils écrit dans une tribune .

Depuis quelques semaines déjà, les Suisses peuvent dévaler les pistes comme à Verbier, Gstaad ou Saas-Fee. En Valais (sud-ouest), une des principales régions de ski du pays aux côtés des Grisons (est) et de l'Oberland bernois (centre), le président de l'exécutif cantonal, Christophe Darbellay, l'a assuré à l'AFP : "On skiera à Noël". Dans la région, les hôtels sont déjà ouverts, et les restaurants doivent ouvrir à la mi-décembre. Autre destination prisée, la station de Bansko en Bulgarie, Mecque européenne du ski "low cost", prévoit également d'ouvrir alors que le pays affronte une flambée de l'épidémie et une saturation des services hospitaliers.

En Espagne, la ministre Reyes Maroto, s’est déclarée prête à ouvrir les infrastructures de ski de la péninsule "en toute sécurité".

Reste l'Italie près de chez nous : là, pas de ski comme en France et en Allemagne : Fermeture des pistes de ski et remontées mécaniques avec un contrôle strict des frontaliers qui voudraient profiter du ski en Autriche ou Suisse reste à l’étude.

 

 

 

 

 

 

 

Et pourtant la mobilisation est là: retour sur samedi

 

Près d'un millier de personnes rassemblées ce samedi matin sur la ville de Gap avant tout pour adresser un appel solennel au gouvernement afin que les stations de sports d’hiver puissent ouvrir pour les vacances de Noël. Les manifestants étaient venus de toutes les vallées des Alpes du Sud, aussi bien de l'Ubaye que du Briançonnais, du Champsaur, du Dévoluy, de l’Embrunais et du Guillestrois.
Une manifestation jamais vue non pas forcément pour son ampleur mais par la diversité de ce qui l’anime : des maires de stations, des commerçants, des exploitants de domaine skiable, des moniteurs, des magasins de sport et surtout, peut-être avant tout, les saisonniers venus dire, chanter et même crier "On veut travailler !"

Mais ce n’était pas les seules revendications de ce samedi matin : les bars et restaurants étaient évidemment présents pour dire combien ils ne comprennent pas, alors que les commerces rouvrent, qu’on les contraigne à laisser leur porte close dans l’une des périodes les plus importantes de l’année.

Une manifestation décidément à messages multiples puisque se sont joints aussi des manifestants dénonçant les violences policières et les affaires récentes, créant au bout du compte des petits groupes où chacun cherchait à faire entendre son propre message.

Et s' il y a bien un point commun à ces messages, c’est la dénonciation de "l’absurdisme", en particulier celui qui vise à annoncer l’ouverture des stations de ski, mais sans ski !
A quelques heures de la nouvelle rencontre avec le Premier ministre, à quelques jours d'une initiative encore secrète en milieu de semaine à Paris, les arguments ne manquent pas
Le premier touche aux règles sanitaires et il suffisait d’être sur le marché de Gap ce samedi matin pour voir la contradiction entre un marché très fréquenté avec des queues immenses devant tous les étals, et la perspective de stations fermées où on sera loin de retrouver cette situation au départ des remontées mécaniques
La sécurité ensuite, les moniteurs comme les maires inquiets à l'idée d’imaginer des vacances de Noël à la montagne très fréquentées mais sans services de sécurité pour secourir ceux qui ne manqueront pas d’aller goûter la poudreuse, que ce soit en ski ou un raquettes. 

On rejoint Jean-Marc Passeron sur place devant la préfecture des Hautes-Alpes où s’est terminée la manifestation avec des saisonniers qui, vous allez entendre, ne demande qu’une chose : travailler !

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