Publié par Romain HIRT le lun, 07/12/2020 - 14:07

Une nouvelle manifestation prévue à Gap mardi 15 décembre devant la préfecture des Hautes-Alpes pour "les oubliés du Ségur". Organisé par l'USD CGT santé et action sociale 05, ce nouveau rassemblement a pour but d'exiger une revalorisation salariale immédiate de 183 euros (prévue au Ségur de la santé pour une partie du personnel médical) pour l'ensemble des salariés du domaine de la santé, qu'ils soient issus du secteur public ou privé.
Le communiqué :
Le décret n°2020-1152 du 19 septembre 2020, relatif au versement d’un complément de traitement indiciaire aux agents des établissements publics de santé et des EHPAD de la Fonction Publique Hospitalière exclut plus de 40 000 agents de la Fonction Publique.
ATTENTION DANGER : Cette non reconnaissance salariale va entrainer des mutations du secteur médico-social vers le secteur sanitaire. Les conséquences en seront lourdes par la suite : difficultés de recrutements pour le médico-social pouvant entrainer la fermeture de structures par manque de personnel.
Dans le privé, les Directions de la Convention 51 ont décidé d’accorder cette prime dans les mêmes conditions que celui du public MAIS SEULEMENT SI l’état en assure le financement. Les actionnaires et le patronat préfèrent garder leurs dividendes pour eux ... ce qui laisse entendre que les salariés n’en verront jamais la couleur ! Pour les autres conventions du privé, du mépris concrétisé par 0€ augmentation !
La colère gronde de plus en plus fort : les luttes se multiplient sur l’ensemble du territoire national depuis plusieurs semaines. Dans les Hautes Alpes, les différents mouvements organisés par l’USD CGT santé et action sociale 05 ont permis aux salariés d’exprimer leur colère avec audience en Préfecture, Conférence téléphonique auprès de l’ARS territoriale, manifestations dans le centre ville de Gap.
La CGT renouvelle son exigence de transposition immédiate de revalorisation salariale de 183€ issue du Ségur de la santé aux salariés de nos secteurs privé et public sans exception ! Cette exigence n’est qu’un premier point d’étape porté avec force pour que les « invisibles » et les « exclus» soient enfin respectés et entendus !