Le député des stations du 04, Christophe Castaner satisfait des mesures d'accompagnement de la fermeture des remontées

Le député des Alpes de Haute-Provence dont des stations (Ubaye-vallée de la Blanche) se dit satisfait du plan d'accompagnement de la fermeture des remontées mécaniques.

Le Gouvernement a vous le savez annoncé aujourd’hui un plan de soutien massif pour répondreaux conséquences économiques et sociales de la non-ouverture des stations de ski pendant
 les vacances de Noël. Le député Christophe Castaner se félicite « de paroles claires et d’actes forts » pour les professionnels de la montagne.
Le 11 décembre 2020, à l’issue d’une concertation avec les acteurs de la filière, le Premier ministre Jean Castex a annoncé une série de mesures de soutien aux professionnels
de la montagne, alors que les stations de ski ne pourront pas ouvrir leurs remontées mécaniques pendant les vacances de Noël eu égard à l’évolution de l’épidémie de Covid-19.
« Je sais combien c’est difficile pour le territoire mais je soutiens la décision de ne pas ouvrir les stations de ski pendant les Fêtes, comme le recommande l’Organisation mondiale de
la santé (OMS). Les risques sanitaires sont liés aux déplacements, à l’hyper-concentration dans les logements ou aux rassemblements près des remontées mécaniques, pose Christophe
Castaner. Avec les mesures de soutien annoncées, l’Etat continue de jouer pleinement son rôle d’amortisseur, « quoiqu’il en coûte », comme l’a affirmé le Président de la République. »
Les commerçants et indépendants pourront notamment bénéficier d’une aide jusqu’à 10 000 € en cas de perte de chiffre d’affaires supérieur à 50%. « Pour nos 9 stations
de ski, ce sont environ 120 commerces, 200 cafés, hébergeurs et restaurants, et 65 prestataires de services dont l’activité dépend de la fréquentation touristique qui sont potentiellement
concernés par cette mesure », précise le député des Alpes-de-Haute-Provence.
Enfin, l’élu salue « la plus grande attention » accordée aux saisonniers des domaines skiables. « 95% d’entre eux ont déjà été embauchés et bénéficieront des mesures de chômage
partiel. Et le Gouvernement a débloqué 800 millions d’euros supplémentaires qui seront dédiés à la prise en charge jusqu’à 10 jours de congés payés pour aider les employeurs ».

 

Rappels:

"Sauf catastrophe sanitaire, les stations de ski rouvriront le 7 janvier", a dit ce vendredi matin le Premier ministre Jean Castex, selon des participants à la réunion sur le ski qui se tient en visioconférence à Matignon avec des acteurs et élus de la montagne.

Une phrase qui tombe quelques heures après la décision du Conseil d'Etat : les remontées mécaniques ne pourront pas ouvrir pour les fêtes de fin d'année. Un coup dur évidemment pour ce dernier recours des stations à l'approche de Noël, mais une perspective qui s'éclaircit pour le début janvier. 

Voici la réaction de Renaud Muselier, président de la région l’ouverture des stations de ski a été annoncée pour le 7 janvier prochain !

Nous attendions ce calendrier même si nous voulions une ouverture pour les fêtes ! Maintenant, il faut éviter à tout prix le contrordre sanitaire car l’économie de nos montagnes en dépend.

Le retour à la vie devient une urgence absolue : il faut apprendre à vivre avec ce virus, le « stop&go » est un piège mortel qui n’offre aucune vraie perspective.

Voici l'analyse de l'avocat des stations, Philippe Neveu, ce vendredi :

Le miracle ne s’est pas produit.

La motivation du juge des référés du CE est concentrée dans le considérant 11.

Plusieurs enseignements :

-         C’est la prise en compte de la situation épidémique actuelle, rappelée au préalable, qui guide le raisonnement, avec mention d’une « forte pression sur le système de santé ».

-         Il en est déduit qu’il faut mettre en œuvre « toutes les mesures nécessaires pour éviter un rebond épidémique ».

-         Il est concédé que « les effets économiques sont très importants pour les zones concernées »

-         Il est considéré que la mesure « a pour objectif de limiter les contaminations supplémentaires occasionnées par des flux importants de déplacement »

-         Le silence sur un risque de contamination propre aux remontées mécaniques elles-mêmes est à prendre en considération.

-         Le juge considère ensuite que les exceptions prévues par le décret sont compréhensibles et non discriminatoires et que la sécurisation des domaines skiables peut être assurée grâce à la possibilité « pour les professionnels dans l’exercice de leur activité ».

C’est donc une décision très tributaire de la situation épidémique actuelle, mais qui n’identifie pas, par principe, l’activité comme une activité à risque, à la différence de ce qui a été jugé pour les restaurants.

 

 

 


               

Jour blanc
Remontées mécaniques
24h des Hautes-Alpes