Publié par Romain HIRT le ven, 11/12/2020 - 20:36

Ce vendredi est tombée la décision du conseil d’Etat et, comme on pouvait s’y attendre, pas de remontées mécaniques pour la fin d’année mais tout de même un début de calendrier sur lequel travailler avec cette date du 7 janvier annoncée par le Premier Ministre comme date possible de réouverture “sauf catastrophe sanitaire” pour reprendre ses mots. Parmi les réactions, des saisonniers et des élus qui sont mitigés, car déçus de ne pouvoir ouvrir à Noël et le jour de l'An, mais la perspective de ce 7 janvier pose au moins des bases de travail qui peuvent rassurer, tout en gardant en vue l’accueil de touristes pour la fin d’année, malgré l’impossibilité de pratiquer le ski alpin. C'est l'opinion que nous a explicitée Patrick Ricou, le maire d'Orcières et président de l'ADET 05.
Le communiqué de l'ADET 05 :
"La requête devant le Conseil d'Etat était notre va-tout, le juge des référés ne nous a pas entendu, c'est regrettable. Nous prenons acte d’une décision à bien des égards discutable, y compris sur le plan sanitaire.
Pour autant, il apparaît que le Gouvernement a pris la mesure du préjudice et des conséquences économiques et sociales de sa décision, en annonçant une possible ouverture des remontées mécaniques le 7 janvier 2021 et un plan de soutien conséquent pour la montagne française. Ce plan ne compensera pas les 120 millions d'euros de manque à gagner dans les Hautes-Alpes, mais il devrait permettre à nos saisonniers, entreprises et collectivités de faire face, de tenir bon. Notre mobilisation n'a pas été veine.
Enfin, avec tous les acteurs du tourisme, nous préparons activement l'accueil des vacanciers qui ont malgré tout fait le choix de la montagne, ils seront environ 285 000 dans les Hautes-Alpes à Noël et au Jour de l'An. Nous les accueillerons comme il se doit, pour qu’ils goûtent pleinement aux joies d’un hiver à la neige."