Fermetures de classes dans le Guillestrois-Queyras : il faut simplement voir les chiffres selon Joël Giraud, ancien député et secrétaire d’État à la ruralité

À l’issue d’une journée marathon avec son collègue Ministre des comptes publics dans le département des Hautes-Alpes, le député Joël Giraud a poursuivi sa visite à Guillestre sur le sujet des petites villes de demain, un programme de l’État visant à relancer l’attractivité des centres-villes. On avait appris à cette occasion une bonne nouvelle pour la commune d'Espinasse qui a été retenue en plus de la liste initiale par l’État pour faire partie de ce programme.

Les services publics en milieu rural, les conséquences très concrètes du plan de relance ont animé la journée mais beaucoup d’autres sujets de conversation se sont invités. 

C’était par exemple le cas des menaces de suppression de classe à Saint-Véran dans le plus haut village d'Europe ou encore à Guillestre où le ministre faisait justement étape. Pour Joël Giraud, après le fameux moratoire sur la fermeture des écoles, il est normal qu’on revienne aux chiffres qu’il faut essayer d’aborder avec lucidité. 

Mais c’est surtout sur le sujet des stations et de la non-ouverture des remontées mécaniques que le secrétaire d’État chargé de la ruralité était attendu; lui qui a tant fait pour les saisonniers en tant que député. Il a été discret ces derniers temps sur ce thème, ce qui peut se comprendre lorsqu’on fait partie du gouvernement et que c’est au ministre du tourisme de s’exprimer sur le sujet. Alors au micro de Jean-Marc Passeron il a fait état de sa plus grande tristesse mais également de son sentiment d’impuissance face a cette crise. Mais il en a pris l’engagement à notre micro, ce ne sera pas la mort des vallées de montagne ni l’exode de leur population.

Affaire de chiffres ?
Hautes-Alpes