60ème anniversaire du rapatriement des Français d’Algérie : une année hommage en région Sud

60ème anniversaire du rapatriement des Français d’Algérie
« Faire de 2022 une année d’hommage et de commémoration en région Sud »

2022 marque la célébration du 60ème anniversaire du rapatriement des Français d’Algérie. A cette occasion, la Région Sud s’engage à faire de 2022 une année d’hommage et de commémoration afin de mettre en valeur l’histoire et le présent des pieds-noirs et des harkis de son territoire.
« Il y a 60 ans, en seulement de 12 mois, près de 650 000 personnes ont dû tout abandonner pour rejoindre la métropole. Franchissant la Méditerranée dans des conditions de grande précarité, ils ont débarqué en Provence-Alpes-Côte d'Azur, à Nice ou à Marseille, nous laissant leur mémoire en héritage.

Le message de la région

Loin des débats et des polémiques politiques, nous avons toujours honoré notre devoir de sauvegarde et de transmission de la mémoire de ces destins bouleversés par l’Histoire. Cela s’est traduit par des actions concrètes, dès 2016, en faveur de
nos concitoyens pieds-noirs et harkis. Nous avons engagé un inventaire des hameaux de forestages construits en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Plus récemment encore, nous avons soutenu la réalisation du Conservatoire national de la Mémoire
 des Français d’Afrique du Nord à hauteur de 900 000 €.
Cette année nous célébrons le 60ème anniversaire du rapatriement des Français
d’Algérie. A cette occasion, nous devons renforcer notre action. Ce devoir de
mémoire, nous le devons à tous nos concitoyens rapatriés. Aussi je souhaite faire
de 2022 une année d’hommage et de commémoration.
La Région Sud soutiendra ou mettra en œuvre tout au long de l’année les initiatives
qui permettront de recueillir, de préserver, de transmettre et de faire connaître
cette mémoire collective. Ensemble nous pouvons fonder les bases d’une histoire
commune et mieux vivre ensemble en région Sud ! » a déclaré Renaud MUSELIER,

 

 

Le combat sans relâche des fils d'Harkis toujours en quête de reconnaissance

Jean Paul Fetouah a 48 ans, il est né à Sisteron, travaille désormais à Forcalquier mais il est aussi fils d'Harki. S'il n'a pas fait la guerre il en ressent et subit aujourd'hui toujours les conséquences, des années plus tard comme lui ils sont nombreux à demander une reconnaissance de l'Etat pour leurs pères qui ont combattu aux côtés des français sans avoir aucun statut. Jean-Paul est revenu sur son histoire et sur sa volonté qu'un jour une reconnaissance soit accordée à cette histoire :

Ce vendredi ce sera la journée nationale d'hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives parmi les cérémonies un hommage à Digne-les-Bains (au monument aux morts) à 9h45, à Sisteron à 11h (à la stèle des Harkis située dans les jardins de la Mairie, Square Pierre Lanza- ) et à Manosque sera rendu à 17h sur la place du terreau.

650 000 personnes ont dû tout abandonner pour rejoindre la métropole