Ça balance pas mal à Paris ! Le père Gapençais de Valérie Pècresse n'est pas un adepte de la langue de bois...

                                                      " Oui c'est une bourgeoise de droite et alors ?"

C’est une belle rencontre qui nous apparaît comme particulièrement intéressante dans une  brasserie de Neuilly à Paris. Celle du Gapençais Dominique Roux, professeur à Paris-Dauphine, spécialiste des télécommunications.... et père de Valérie Pécresse, originaire donc de Gap, et candidate LR à l'élection présidentielle au micro de Jean-Marc Passeron.

                                               "On l'appelait Poulidor, très très brillante, mais toujours deuxième"


L'entretien a été évidemment consacrée à sa fille, Valérie Pécresse candidate à la Présidence de la République et qui est née à Neuilly-sur-Seine le 14 juillet 1967 où ses parents venaient de s'installer. Toute sa jeunesse elle reviendra très souvent à Gap et chez ses cousins à Antibes. Une fierté évidemment pour le papa mais également l’occasion pour lui de dénoncer ce qu’il considère être les attaques injustes que sa fille subit pendant cette campagne présidentielle considérant que beaucoup ne sont pas prêts à voir une femme diriger le pays, "y compris le président Macron" selon lui. Il en va ainsi du meeting à l’issue duquel elle a été très critiquée. Il en va ainsi aussi de son image de bourgeoise parisienne…


        "Ce n’est pas parce qu’on est candidate à l’élection présidentielle qu’on va montrer ses fesses à la télé!"


Pour Dominique Roux c’est très simple : tout au long de sa vie elle a été la meilleure ou presque et elle l'a encore prouvé dans sa gestion de la région Île-de-France. Pour lui ce n’est pas parce qu’elle est candidate à l’élection présidentielle qu’elle doit changer. Elle doit rester elle-même et assumer ce côté "bourgeoise parisienne de droite" qui a  pour autant des origines rurales très marquée, Gap mais aussi la Corse par sa grand-mère maternelle.

Avec ce langage direct et imagé, Dominique Roux à le sens de la formule comme quand il explique que ce n’est pas parce qu’on est candidate à l’élection présidentielle qu’on va montrer ses fesses à la télé !

                                      " Elle n'a peur de rien et une volonté de fer : elle est redoutable"

Fin connaisseur de la vie politique,  Dominique Roux ne retient pas ses coups entre autre vis à vis de tous ceux qui profitent de leur mandat de conseiller régional d’opposition pour encaisser chaque mois 2700 euros en les listant un par un!

Prémonitoire ? Dominique Roux indique qu'on appelait Valérie Pécresse "Poulidor", très très brillante mais toujours deuxième dans les études".

Devant les sondages, il laisse aussi comprendre que l'objectif est peut-être deux  mois après l'élection présidentielle, avec les législatives...

Bref la fierté et le soutien d’un père et l’occasion finalement, indirectement, de mieux connaître celle qui brigue la fonction suprême.

 

 

 

 
oui c'est bourgeoise de droite. Et alors ?