Publié par Jean Eymar le sam, 08/04/2023 - 10:50
On a du mal à y croire et pourtant, Michèle Libert, première femme du chanteur décédé Richard Anthony et originaire de Chorges, serait à l'origine du tube mondial des Beatles, « Michelle ». La chanson Michelle, ma belle, aurait été composée par Paul McCartney, en hommage à l'épouse de Richard Anthony, qui vivait à l'époque à Londres et croisait les quatre garçons dans les studios d'Abbey Road. La chanson serait née sur un coin de table, pendant un déjeuner avec Paul McCartney. Les Beatles lui ont proposé de la chanter, mais Richard Anthony a décliné. Ce que confirmait le chanteur de son vivant dans une interview. « Les Beatles qui voulaient réussir chez nous, cherchaient des artistes français connus. Paul McCartney me propose alors cette magnifique chanson, tout bêtement parce que ma femme s'appelait Michèle. J'ai refusé en lui disant : 'Le public sait que ma compagne s'appelle ainsi, et l'on va se foutre de moi'". Les Beatles publieront finalement la chanson sur l'album Rubber Soul, monument rock culte, et recevront le Grammy Award de la chanson de l'année en 1966.
D'autres versions existent sur cette chanson, comme celle d'une fan française qui serait à l'origine du tube.
Et cela paraît incroyable, mais cette « Michelle » est en réalité Michèle Libert. La première compagne originaire de Chorges qui a encore sa famille dans la cité caturige. La famille de Michèle Libert disposait d'un chalet en plein centre de la commune, rue de l'hôpital. « On se souvient bien d'elle et de ses trois enfants à Chorges » précise Ghislaine Payan, boulangère bien connue à Chorges, qui a vu régulièrement les enfants du couple : Nathalie, Jérôme et Johanne.
Jointe par téléphone, l'une des cousines de Michel Libert nous confirme que « le couple s'est rencontré sur les bancs de l'école ». Avant de poursuivre : « Michèle a ensuite opté pour le mannequinat. Elle a fait pour beaucoup dans la réussite de son époux ». Et de nous livrer une petite confidence pour conclure : « leurs enfants viennent encore régulièrement à Chorges, au hameau du Fein ».