Ce soir les Pénitents des Mées vont briller de 1000 feux !

Ce soir c'est un lspectacle exceptionnel qui vous attend aux Mées:  Un son et lumière qui s'annonce magistral "Lumières des Mées" .

 

 

Retour sur le drame vécu en 2019

 

A la suite de l'écroulement d'un Pénitent le 2 décembre 2019, un comité d'experts (CEREMA, BRGM, et ONT-RTM) a été nommé par l'Etat pour étudier le comportement géologique du massif.

L'étude géologique conduite est constituée de 3 phases : une phase préalable d'acquisition de données sur les Pénitents, une phase A d'analyse de ces données pour classifier les Pénitents en fonction des points de fragilité qui auront pu être identifiés et une phase B ayant notamment vocation à établir les cartographies de risque.

La phase préalable d'acquisitions de données (réalisées par drones et par des inspections de terrain) a démarré en fin d'année 2020 et s'est terminée au cours de l'année 2021. La phase A d'analyse des données a pu être finalisée en juillet 2022 et la phase B d'établissement des cartographies de risques est en cours de réalisation. Ses résultats sont attendus pour le début de l'année 2023.

La phase A des données a nécessité plus de temps qu'initialement prévu. En effet, des éléments géomorphologiques spécifiques et complexes tels que des cavités souterraines, des anciennes mines d'argile, des grottes et des arches ont été découvertes. Ces éléments ont nécessité des investigations scientifiques plus poussées.

Il est notamment attendu des résultats de la phase B, l'analyse détaillée des versants identifiés comme potentiellement à risques, ainsi que l'élaboration des cartographies de propagation maximale de ces risques. Cette phase permettra enfin de définir les orientations à privilégier pour les biens d'habitation qui seront identifiés comme exposés à un risque.

Dans le cadre de cette phase B, le comité d'experts doit encore procéder à des investigations de terrain sur le massif pour préciser et confirmer certains éléments géologiques. Certaines de ces investigations nécessiteront en particulier de descendre sur corde sur les Pénitents.

Lorsque les résultats auront été établis, une réunion publique sera organisée pour les présenter à l'ensemble de la population et répondre aux interrogations soulevées.

 

Retour sur les faits en 2019

. Un rocher des Pénitents des Mées s’était effondrée en plein cœur du village. Deux habitations avient été détruites, dont une… entièrement. Le drame s’était produit aux alentours de 16 heures. Pas moins d’une centaine de sapeurs-pompiers avaient rapidement été dépêchés sur place pour sécuriser les lieux et tenter de déblayer les 3 000 m2 de gravats.

Le maire des Mées Gérard Paul n'était pas sur place. Hospitalisé à Digne les Bains, c'est depuis sa chambre d'hôpital qu'il a vécu le drame qui touche ses concitoyens. Très ému, il avait pris le temps de s'exprimer, et avait salué le travail des forces de l'ordre et des agents municipaux qui ont réagi au plus vite :



Jacques et Martine Brunet avaient assisté à la scène, impuissants. L’une des pierres était littéralement tombée sur leur maison avec un bruit fracassant. Tous deux avaient réussi à s’extirper de leur habitation en passant par la fenêtre de leur chambre :



Ce couple avait vu une partie de sa vie partir en fumée. Il avait décidé de venir s’installer dans la commune il y a seulement quelques mois et avait emménagé dans cette maison en juillet dernier.

Alors, par chance, cet effondrement n’avait fait aucun blessé grave. Seul, deux habitants avaient légèrement été touchés. 65 habitations, soit une cinquantaine de personnes, avaient été évacuées par les secouristes et les forces de l’ordre. Une vingtaine d’habitants avaient dû être pris en charge par la municipalité et avaient été dans l’obligation de passer la nuit au sein de la salle polyvalente :



Au lendemain de ce sinistre, un spectacle de désolation s’était offert aux habitants. Une réunion avait été organisée en mairie en présence d’élus et d’experts de RTM (restauration des terrains en montagne) et de l’ONF afin d’effectuer les premières constatations. Des analyses allaient être réalisées, tout au long de la journée, afin de vérifier la solidité du rocher. La roche demeurait sous haute surveillance. Des survols en hélicoptère avaient aussi été organisés. Selon les experts, l’état de la falaise était, pour l’heure, assez rassurant. Rappelons qu’aucun risque d’effondrement ou d’éboulement n’avait, jusqu'à présent, été communiqué ou évoqué par les spécialistes :



Un périmètre de sécurité avait, depuis ce lundi soir, été mis en place par les forces de l’ordre. Aucun habitant n’avait pu regagner son logement. Les secouristes leur avaient proposé de récupérer quelques biens aux alentours de 16 heures, ce mardi :



Le gaz et l’électricité avaient été coupés au sein du quartier. La principale canalisation d’eau potable avait, quant à elle, été rompue. Pas moins de 250 foyers étaient sans courant et près de 4 000 personnes étaient actuellement privées d’eau :



Une distribution de pack d’eau avait été organisée en fin de matinée par la municipalité au sein de la salle polyvalente :



Un événement hors norme qui avait généré un bel élan de solidarité chez les habitants :



Une collecte pour les sinistrés du village avait été lancée par un couple de Dignois. Marjorie et Geoffrey avaient posté sur Facebook un appel aux dons. Denrées alimentaires, vêtements ou encore ameublement… Chaque geste était important.
 

Article précédent (2/12/2019) :

Une colonne des Pénitents des Mées s'est effondrée sur des habitations, rue de la Liberté, ce lundi après-midi vers 16h15. De gros rochers ont percuté cinq habitations, trois ont été entièrement détruites. Les pompiers se sont rapidement rendus sur les lieux. Ils ont commencé à déblayer les décombres, au moins 3000 m³ de gravats, pour s'assurer qu'il n'y avait aucune victime dessous. D'après les secours, il y a eu deux blessés légers et choqués, et pris en charge par les secouristes.

L'inquiétude des services, c'est que les éboulements perdurent et que d'autres colonnes s'effondrent. Ils ont procédé à l'évacuation complète du quartier. Seuls deux personnes ont refusé de quitter leur logement.

Quatre-vingt sapeurs-pompiers ont été mobilisés ainsi que des  maîtres-chien. Les opérations de secours sont menées en concertation avec les services de RTM (restauration des terrains en montagne) ainsi que les équipes de GRDF et d’Enedis. Le gaz et l'électricité ont été coupés dans tout le périmètre.

Le Ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, ancien député-maire de Forcalquier, est sur place.

D!CI TV : le colonel Pignaud fait le point sur l'effondrement des Pénitents des Mées from ALTO Dici Radio on Vimeo.

 

 

Communiqué de la préfecture :

Ce lundi 2 décembre 2019 à 16h15, un éboulement d’un Pénitent s’est produit sur la commune des Mées à la suite des conditions météorologiques très défavorables de ces derniers jours rendant une partie du terrain instable.
Deux personnes légèrement blessées ont été prises en charge sur site par les secours. Aucune autre victime n’est signalée.
Trois maisons ont été détruites. Les sapeurs-pompiers ont procédé à la visite d’une soixantaine de logements dans le périmètre de sécurité. Une vingtaine de personnes a été évacuée de manière préventive. Deux ont refusé de quitter leur habitation.
La mairie des Mées a ouvert une salle dans le cadre de son plan communal de sauvegarde. Une quarantaine de personnes y est actuellement accueillie.
Le gaz et l’électricité sont coupés dans le périmètre de sécurité lié à l'éboulement.
L’eau est coupée dans le centre-bourg (environ 1 500 abonnés). La mairie va organiser le ravitaillement de la population.
La RD4 est fermée à la circulation dans l’agglomération des Mées (à l’exception des riverains). Une déviation a été mise en place depuis Malijai, Château-Arnoux-Saint-Auban, Peyruis et La Brillanne par la RN85 puis la RD4096.
Plus de quatre-vingts sapeurs-pompiers des Alpes-de-Haute-Provence sont déployés et seront prochainement renforcés par une vingtaine en provenance des départements voisins. Quatre équipes cynophiles sont actuellement mobilisées. La cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) du Samu 04 se rend sur place.
Les opérations de secours sont menées en concertation avec les services de RTM (restauration des terrains en montagne) ainsi que les équipes de GRDF et d’Enedis.
Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur s’est rendu sur le site.​

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Lumières des Mées