Publié par Jean Eymar le jeu, 17/08/2023 - 08:11
Les reliques de saint Thomas d’Aquin – en l’occurrence son crâne – sont de passage à l’abbaye de Rosans dans le diocèse de Gap du 20 au 25 août prochains.
“La relique du crâne de Saint Thomas d’Aquin, le plus grand théologien de tous les temps, sera de passage à l’Abbaye bénédictine Notre Dame de Miséricorde à Rosans du 20 au 25 août 2023.
Le 26 janvier 2023, au couvent dominicain de Toulouse, la relique du crâne de saint Thomas d’Aquin a été transférée dans un nouveau reliquaire. En effet, à l’occasion de l’ouverture du VIIe centenaire de la canonisation de saint Thomas (le 18 Juillet 1323) la relique de son crâne a été transférée dans un nouveau reliquaire créé par M. Augustin Frison-Roche.
Le nouveau reliquaire a été béni vendredi 27 janvier dans l’église du couvent puis transféré à l’église des Jacobins pour la grande messe d’ouverture du VIIe Centenaire de saint Thomas d’Aquin, laquelle fût suivie de la procession des reliques.
Le reliquaire s’est depuis lancé dans un grand périple en France et à l’étranger qui le conduira à l’Abbaye bénédictine Notre Dame de Miséricorde à Rosans du 20 au 25 août 2023.
Programme prévu à l’Abbaye
Dimanche 20 août : Cérémonie autour des reliques de st Thomas d’Aquin à l’Abbaye de Rosans
16h45 : conférence du Père Margélidon pour présenter st Thomas d’Aquin
17h30 : Vêpres suivies d’un Salut au St Sacrement avec des chants composés par st Thomas d’Aquin puis procession des reliques de st Thomas suivie d’une vénération des reliques
Du 21 au 25 août : les reliques seront exposées à l’église pendant la messe conventuelle, à 11h, puis jusqu’à 12h45
Pour tout renseignement s‘adresser à la porterie de l’Abbaye : 04 92 66 70 00
Visite de l'Abbaye
Elles viennent de commémorer les 25 ans de leur installation à Rosans dans un vallon perdu aux confins des Hautes-Alpes et de la Drôme. Ce sont les sœurs bénédictines de Notre-Dame-de-la-Miséricorde qui ont décidé de créer ce Prieuré devenu abbaye en 2005. Elles y sont 26, recluses dans ce que l'on appelle « la clôture » que seules quelques-unes ont le droit de franchir.
Leur quotidien s'organise entre la vie de prière et celle de travail puisqu'elles confectionnent des confitures, des compotes, leur fameux miel aux noisettes et surtout les hosties pour les messes de toute la région. On ne le croirait pas, mais ce mélange de farine et d'eau qui fait les hosties est plus compliqué à faire qu'il n'y paraît. Un grand potager et un peu d'élevage pour subvenir en partie à leur besoin. Et leur activité se porte bien puisque elles construisent en ce moment un nouveau bâtiment grâce aux donateurs pour y faire leurs ateliers. Ainsi va la vie des bénédictines de Rosans, si loin du monde et si proches de l'humanité à la fois...