« La dernière moisson » c’est le déroulement de la vie quotidienne à Prapic 1978/ le bureau de vote

 

« La dernière moisson » c’est , le déroulement de la vie quotidienne à Prapic, village du bout du monde en 1978.

Prapic, au fond de sa vallée en cul de sac, a alors l’impression de mourir,  alors que, toute proche, la nouvelle station d’Orcières-Merlette semble promise à une forte et révolutionnaire expansion.
On voit, dans ce film de Lucien Patry, le quotidien au fil des saisons, les réactions et les mimiques de quelques habitants, en majorité plutôt âgés, qui ne veulent pas quitter leur village ni abandonner leur style de vie en autarcie .

On suit l’ambiance plutôt détendue de la vogue locale : la course en sac, le jeu de fléchettes, le tir à la corde… Puis, ambiance moins relax pour les travaux des champs : la fauchaison, l’enchampage des faux, la récolte des foins, le ramassage des andins au râteau , puis les grandes journées de « la dernière moisson » : coupe à la faucille des céréales, acuchage des gerbes de blé, montée des mullons…
On assiste aux discussions : sur la révolution touristiques, sur la réglementation de la chasse, sur les souvenirs du temps des braconniers. Scènes de vie aussi : fabrication du pain au pétrin, cardage de la laine, montage des paniers truffiaires avec des amarines, filage au rouet, ferrage du mulet, labour avec araire…
Bref, une vie austère, aux frontières de l’impossible, dans laquelle il fallait se débrouiller seuls tout en composant avec les hivers longs sans soleil, avec les rigueurs du climat, avec l’isolement, avec des routes souvent barrées par les avalanches de pierres ou par la neige.

en 1978