Publié par Jean Eymar le mar, 25/06/2024 - 08:20

C'est une question importante: Quel est le point de vue des différents candidats aux législatives sur la candidature des Alpes Françaises pour organiser les Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver de 2030?
Comme vous le savez notre région devrait accueillir 50% des épreuves à Nice (Glace, cérémonie de clôture..) et Briançon, Montgenèvre, La Salle les Alpes (Serre Che). pour toutes les épreuves de ski nouvelles glisses.
C'est le 24 juillet prochain à la mi-journée que la France devrait être officiellement choisie sous réserve d'avoir fournit au CIO d'ici la les garanties de l’État et des deux régions concernées, une sorte de caution en cas de déficit.
Par nature les Jeux sont financés par le privé (Billetterie, sponsors, droits TV..). Ils n'engagent pas d'argent public pour l'organisation des J.O. sauf pour les Jeux paralympiques qui demandent un petite intervention publique. Pour autant il semble s’avérer que le projet 2030 des alpes française intègre un déficit
prévisionnel plus conséquent dont on cerne mal l'origine, le plan budgétaire n'ayant pas l'objet d'une présentation détaillée.
Ce sont les infrastructures durables réalisées à l'occasion des Jeux qui demandent une intervention publique à l'image de la rénovation de la liaison ferroviaire Marseille -Briançon, les aménagements routiers envisagés pour éviter les bouchons de la route des Alpes .... Des PPP, partenariats public-Privé sont
aussi envisagés par exemple pour la transformation en partie du Fort des Têtes de Briançon pour en faire en partie un village Olympique.
Alors nous nous sommes tournés vers les candidats au législatives pour avoir leur point de vue essentiel d'autant que , s'ils sont élus, ils devront participer à obtenir les engagements de l’État avant le 24 juillet avant de les voter à l'Assemblée cet automne...
Vous trouverez ci-dessous avis sachant ue certains candidats n'ont pas répondu ou que nous n'avons pu les contacter : Il peuvent bien entendu nous adresser leur avis sur redaction@likeradio.fr 04 92 20 17 17
2è circonscription des Hautes-Alpes (Briançon? Embrun, Champsaur) , celle qui devrait accueillir les Jeux
SEBASTIEN FINE ET RODOLPHE PAPET : FAVORABLE
Cette candidature des Alpes françaises à l’organisation des Jeux Olympiques en 2023 est l’opportunité d’organiser des Jeux tournés vers l'avenir, dans un contexte de réchauffement climatique, et de montrer notre détermination à rendre la montagne durable, notamment en réutilisant de nombreuses infrastructures déjà existantes sur nos territoires.
Cette candidature permet de poursuivre la promotion de la montagne française, une montagne qui nous rassemble, qui nous procure de grandes émotions et où il fait bon vivre. Cet événement permettra également de soutenir et de promouvoir la formation sportive de nos jeunes engagés dans les clubs sportifs locaux. Cette candidature est une opportunité sans précédent pour permettre le développement de nos infrastructures notamment ferroviaire et de nos équipements..
C’est pourquoi nous apporterons notre soutien à la candidature des Alpes françaises pour l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2030
LOUIS ALBRAND RN: FAVORABLE
Pour ce qui est des Jeux Olympiques , je suis très favorable j'ai voté dès demain au conseil régional
C'est une très bonne chose pour Serre-Chevalier et Montgenèvre
Même s'il n'y aura pas de très gros travaux pour les routes cela portera une solution pour la Roche de Rame ou il n'y aura pas de déviation mais une amélioration de la traversée du village
Contrairement à ce que disent les écologistes il n'y aura pas de béton à outrance et au fond très peu de construction dans les Hautes-Alpes donc je pense que tout cela est globalement très positif pour notre département
Je fais partie de la commission massif alpin au Conseil Régional donc je suis ce dossier de très près j'ai de très bons rapports avec Muselier que j'ai connu quand nous étions étudiants à La Timone
Pour moi tout ça est globalement positif
VALERIE ROSSI NOUVEAU FRONT POPULAIRE: OUI MAIS
A priori, je pensais que les JO étaient une belle idée. C’est un événement d’envergure en termes sportif et médiatique. Au fil de mes rencontres avec les acteurs du territoire, je constate sur le terrain, que ce sujet divise. Or ma candidature est une candidature de rassemblement, qui répond à l’impératif d’apaisement de la société et du débat public que nous demandent nos concitoyens. Il me paraît donc indispensable de consulter les populations des régions concernées et d’attendre le bilan environnemental, social et budgétaire des JO de Paris avant toute confirmation définitive. Pour en faire un événement exemplaire, en seulement six ans, il faut l'adapter aux réalités de nos territoires de montagnes fragiles, au réchauffement climatique et aux budgets des collectivités. La sobriété est nécessaire pour un tel événement, si l’on veut qu'il soit durable et constitue une richesse qui profite à tous.
1ère circonscription (Gap/ Buëch)
- Pas de réponse de Pascale Boyer la député sortante (Majorité présidentielle)
- Jérôme Sainte-Marie (RN) nous a indiqué : "je ne vais pas me prononcer sur ce sujet"
- Dorian Deininger (LR) Favorable
Je me positionne pour les jeux olympiques en 2030 dans les Alpes du Sud, notre territoire permet selon moi d’accueillir les jeux dans d’excellentes conditions, tant du point de vu sportif, écologique (avec des jeux sobres), que de la richesses et de la diversité de notre département. Il faut que ces jeux olympiques associent d’or et déjà toutes les forces vives du département. Il me paraît également nécessaire que ces jeux soient organisés de manière à irriguer et impliquer l’ensemble du territoire Haut-Alpin. Le sport est fédérateur et permet à tous de se retrouver, s’unir, et célébrer ensemble des moments festifs. C’est un des ciments de la société depuis toujours, ainsi ces jeux ne peuvent qu’être bénéfiques pour notre territoire Haut-Alpin.
Dans les Alpes de Haute-Provence
Nous n'avons eu qu'un seul retour mais les autres candidats peuvent s'ils le souhaitent nous transmettre leur point de vue sur redaction@likeradio.fr 04 92 20 17 17
- Sophie Vaginay LR/RN Maire de Barcelonnette
J’ai voté pour les JO à la région dans les Alpes du sud, comme le groupe RN, droite populaire et indépendants auquel j’appartiens désormais.
Pour les Alpes de Haute Provence, les JO pourront être un accélérateur d’aménagement du territoire et de désenclavement.
Dans le cadre de ce mandat législatif, si je suis élue, je m’engage à défendre et porter la création d’une bretelle autoroutière à Corbière en Provence , pour désenclaver Iter et Cadarache au sud du département et à remette en route le projet de liaison autoroutière Gap Tallard - Grenoble au nord du département .
Ou en est on sur le dossier au 20 juin ? Le projet suspendu aux résultat des législatives
Comme on pouvait s'y attendre et même si on peut s'étonner que toutes ces dispositions financières n'aient pas été traités avant, le Comité international olympique (CIO) a annoncé ce mercredi soir que la désignation des Alpes françaises pour l'organisation des Jeux d'hiver en 2030 était suspendue à la remise des garanties publiques. Des garanties qui n'ont toujours pas été apportées par l'État et les deux régions concernées alors que les membres du CIO doivent voter le 24 juillet à Paris l'attribution de ces Jeux.
En raison de la situation politique actuelle", c'est-à-dire des élections législatives anticipées les 30 juin et 7 juillet, la désignation attendue de la France "est soumise à la remise" de ces garanties, a expliqué Karl Stoss, président de la commission de futur hôte des Jeux d'hiver au sein du CIO, ce mercredi soir. Comme attendu, la commission exécutive de l’organisation olympique a suivi mercredi l’avis de la commission de futur hôte en "recommandant" les Alpes françaises comme candidat unique pour les JO 2030, et la ville américaine de Salt Lake City pour l’édition suivante des Jeux d’hiver, en 2034, soit l’avant-dernière étape avant cette double désignation officielle.
La décision finale sera prise par les membres du CIO réunis pour leur 142e session à Paris, le 24 juillet, deux jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’été. Mais si la dissolution de l’Assemblée nationale par le président français Emmanuel Macron n’inquiétait pas lundi le patron du CIO Thomas Bach, pour qui les élections "ne vont pas perturber les JO" de Paris, ce coup de théâtre politique complique l’attribution de l’édition 2030. La garantie de livraison des JO "sera signée par la personne qui peut engager le gouvernement", a expliqué Christophe Dubi, le directeur exécutif des Jeux au sein du CIO, mais sans connaître pour l’heure la couleur politique du futur exécutif.
En effet, l'État, doit cautionner une somme entre 400 et 500 millions d'euros, qui n'est pas comprise dans les éventuelles recettes du budget du futur Comité d'organisation (aujourd'hui évalué à 1,8 milliard d'euros), et doit aussi garantir le financement d'un éventuel déficit. Seulement, pour l'instant, ces garanties n'ont pas été apportées par l'État, celles-ci doivent être signées par le Premier ministre Gabriel Attal. L'agenda politique du moment a-t-il perturbé celui de la candidature à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver en 2030 ?
Les responsables de l’instance olympique se sont néanmoins montrés "confiants" sur les chances d’obtenir dans les temps ce document, ainsi que l’engagement financier des régions Rhône-Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d’Azur. "Une lettre nous a été envoyée, faisant état d’un accord de principe sur les contributions respectives des régions et de l’État", a poursuivi Christophe Dubi, indiquant que la garantie attendue serait "fournie entre le 7 et le 24 juillet". "Une chose est essentielle, c’est de respecter le processus démocratique entre aujourd’hui et le 7 juillet", date du deuxième tour des législatives, a poursuivi le responsable du CIO. "C’est ce qu’on fait volontiers."