Publié par Jean Eymar le mar, 23/07/2024 - 15:20

20 ans après la 1ère tentative pour 2018 (Gap puis Pelvoux/Briançonnais) Les Alpes du Sud seront-elles Olympiques demain?
Relancée par Jean-Marc Passeron il y a 3 ans la perspective Olympiques des alpes du sud pourrait se confirmer demain grâce à l'engagement de Renaud Muselier , le président de la région Sud.
Retour sur la 1ère tentative.
Alors nous avons souhaité vous remontrer ces images de la précédente candidature, celle pour les Jeux de 2018 avec cette question : "Et si on faisait les JO d'hiver à la montagne?"
De 2004 à 2009, des centaines et centaines de personnes emmenées bénévolement par Christine Rossi et Jean-Marc Passeron se sont mobilisées d'abord avec Gap (ICI) puis Pelvoux et déjà avec Marseille (voir ICI). Parmi ces personnes Joël Giraud, Guy Hermitte, Gérard Sémiond et tant d'autres... Suivra une primaire française avec Annecy, Nice et Grenoble qu'Annecy remportera avant de s’incliner sèchement face à PyeongChang.
De cette aventure, il reste l’extraordinaire souvenir d'avoir osé, d'avoir commencer à se décomplexer. Il reste également un livre "Jeux Interdits" (ICI ou ICI) et des tonnes de documents accessibles aux archives départementales des Hautes-Alpes.
Il reste aussi des images comme ce reportage de 2015.
Ce sont des heures historiques que vivent les Alpes du Sud avec la perspective d'obtenir pour la première fois de leur histoire les Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver en 2030
C'est ce mercredi à 10h05 que nous serons fixés lorsque Thomas Bach, le président du CIO, annoncera depuis le Palais des Congrès de Paris le choix du pays organisateur des Jeux de 2030.
La 142e session du CIO est censée attribuer officiellement, par un double vote ce mercredi, les JO d'hiver de 2030 aux Alpes françaises et ceux de 2034 à la ville américaine de Salt Lake City, déjà hôte de l'édition 2002.
Le choix des Alpes françaises ne faisait aucun doute jusqu'à... la dissolution et l'interminable attente de l'obtention des nécessaires garantie de l’État Français qui étonnamment n’avaient pas été signées avant.
Avec un Premier ministre limité à la gestion des affaires courante, la situation est devenue un peu surréaliste d'autant que le Président de la République en personne s'était engagé à soutenir le projet. Une dissonance entre l’Élysée et Matignon qui n'aura échappée à personne...
La candidature française n'a pas pu fournir deux documents exigés par l'organisation Olympique : la garantie de livraison des Jeux, qui doit être signée par le Premier ministre, et la «contribution de partenariat au budget d'organisation» entre l'État et les deux régions Rhône Alpes Auvergne et Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ces derniers jours, c'est un véritable combat qu'ont engagé les porteurs du projet à commencer par Renaud Muselier, président de la région Sud mais aussi Laurent Wauquiez, président d’Auvergne-Rhône-Alpes et David Lappartient le président du CNOSF.
Alors, quelques heures du verdict, on reste optimiste du côté des porteurs du projet mais aussi visiblement du côté du CIO :
«La situation politique rend les choses un peu plus compliquées», a reconnu lors d'une conférence de presse samedi Mark Adams, le porte-parole du CIO, après l'ultime réunion de la commission exécutive avant les Jeux de Paris.
Interrogé sur un éventuel report de ce scrutin, il a rappelé qu'il restait quelques «jours de travail» d'ici à la session et que la «conversation» avec la candidature française se poursuivait. «Je vous invite à attendre», avait-t-il conclu.
Rien n'est donc certain mais personne dans le monde olympique n'envisage pour l'heure une telle issue, d'autant que le CIO avait clairement mis la Suède et la Suisse hors course pour 2030, en novembre dernier, faute notamment d'engagements publics suffisants.
Le CIO a toute latitude pour reporter le vote, par exemple en convoquant une session extraordinaire à l'automne dès que les garanties françaises seront entre ses mains.
Thomas Bach, le président, avait aussi laissé planer la possibilité d'une approbation partielle dès la semaine prochaine. «S'il y a encore des détails à régler, il faut connaître quelles conditions seraient encore à remplir. Ce sont des scénarios différents, il faut attendre», a-t-il expliqué à L'Équipe,
rappelant combien le dossier des Alpes française avait séduit les membres du CIO.
Le Briançonnais aura t'il l'immense honneur d’accueillir toutes les nouvelles glisses à Montgenèvre, Serre Che et Briançon?
Nice tous les sports de Glace et la cérémonie de clôture?
Les Alpes du Sud pourront-elles enfin bénéficier du magnifique outil de développement que sont les Jeux?
Même si on peut espérer à l'avenir une méthode plus inclusive et concerté, comment ne pas se réjouir de la possibilité demain d'obtenir ce que nous n'avons jamais eu depuis 60 ans et dont nous avons besoin, du logement des saisonniers au développement ferroviaire en passant par les points noirs routies pour une montagne bien plus respectée?
Réponse mercredi matin sachant qu'une approbation partielle reste très probable.
En attendant des initiatives sont prises avec la retransmission de la cession du CIO à Serre Che et Marseille demain matin Voir ICI
Des rassemblements sont aussi prévus dans les alpes du Nord au Grand Bornand et à La Plagne et une soirée à Paris.
Au Club France à La Villette, des JO de Paris le pavillon des Alpes françaises est prêt dans une ambiance « neige et chalet » chère à Renaud Muselier, président de la Région Sud
Selon Ski Chrono, Emmanuel Macron est espéré mercredi matin mettant ainsi tout son poids dans la balance
Prés de 20 ans après une première tentative avec Gap 2018 puis Pelvoux/Briançonnais 2018 , les Alpes du Sud dont l'histoire et l'économie sont intimement liées au sports d'hiver vont-elles devenir un territoire Olympique?
Ce serait historique et la nouvelle la plus importante depuis la création de Serre-ponçon
Tout va bien mais les Jeux ne sont pas faits
"Ne jamais rien lâcher" Jean-Marc Passeron
Sur les réseaux sociaux, Jean-Marc passeron, créateur de nombreux media de la région ancien conseiller général et porteur de la candidature de Gap puis Pelvoux pour 2018 avait fait part de sa joie lors de la pré-sélection en novembre dernier
"Une annonce historique pour notre région, peut-être la plus importante depuis la création de Serre-Ponçon !!!!!!!!!!!!!!!!!
- Nous allons enfin avoir l'honneur d'accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver chez nous en 2030
- Nous allons enfin bénéficier des investissements qui les accompagnent et dont on a tant besoin depuis des lustres
- Nous allons enfin préparer notre montagne de demain
C'est le résultat de 20 ans de combat personnel et bénévole pour préparer l'avenir du département le plus haut de France
Merci à Renaud Muselier, je me dois de le dire, d'avoir su courageusement entendre ma voix et celle de nos montagnes. C'est grâce à sa décision de s'engager que nous en sommes là aujourd'hui.
Il est temps de se mobiliser et d'associer chacun pour réussir ces Jeux et en faire ceux de tous."