
C'est ce que l'on a appelé et qu'on appelle toujours le "casse du siècle" : Le 18 juillet 1976, l'équivalent de 46 millions de francs s'évaporent de la salle des coffres de la Société Générale de Nice. "Ni coup de feu, ni violence, ni haine", fanfaronnent sur un billet laissé sur place les auteurs de ce casse qui fuient par le tunnel qu'ils ont creusé depuis les égouts de la ville. 45 ans après, la justice n'a jamais mis la main sur le butin et un seul membre du commando, Jean Megozzi, a été condamné.
Vedette de cette affaire : un Haut-Alpin, un Laragnais. Longtemps considéré (il se présentait comme tel) comme le "cerveau" du casse, Albert Spaggiari, originaire de Laragne, est arrêté à Nice en octobre 1976. Il s'évade l'année suivante du bureau du juge d'instruction. Condamné à perpétuité par contumace, il est mort sans jamais être repris. Il est depuis enterré au cimetière de Laragne si c'est bien lui ....ce dont doute Auguste Truphème.
L'ancien maire de la commune est en effet le copain d'enfance d'Albert Spaggiari (tous les deux sont nés en 1932).
Alors Jean-Marc Passeron a proposé à Auguste Truphème de revenir sur cette jeunesse très particulière aux côtés de celui qui écrira pendant sa cavale "journal d'une truffe" qu'il adressera d’ailleurs à...Auguste Truphème.
Un clin d'oeil ?