« Brise-glace » sur DICI Radio avec Jean-Marie Bernard : un entretien qui fera date

C’est tout l’intérêt de cette nouvelle émission « Brise-glace«  sur D!CI Radio 90.2 et en DAB + sur une grande partie de la région Provence Alpes Côte d’Azur: chaque semaine, et sur le terrain, proposons des rencontres ou on prend le temps de parler et de questionner nos interlocuteurs qu'ils soient sportifs, politiques, acteurs culturels, associatifs ou économiques.

On en profite d’ailleurs pour mieux les cerner et découvrir des facettes souvent étonnante de leur personnalité.

C’est le cas de cette entretien avec Jean-Marie Bernard le président du Conseil Departemental des Hautes-Alpes qui fera date.

Outre l’actualité récente avec cette affaire de queue de loup pour laquelle  il se dit presque fier de s’attendre à être condamné le 16 novembre prochain ; nous avons passé en revue tout ce qui fait quasiment l’actualité de notre département.

Les aides sociales d’abord qui sont les principales dépenses du département et dont la vocation se veut ponctuelle c’est-à-dire « doit reconduire sur le chemin du travail«  à expliqué le président. Les routes ensuite avec ce coup de gueule pour le moins sec de Jean-Marie Bernard à l’encontre de l’État sur des sujets aussi sensible que la rocade de Gap mais aussi l’aménagement de la plaine de Lachaup. Sur ce thème sensible des routes,  le président du conseil départemental a dit toute sa détermination à voir se faire le plus vite possible la déviation de Remollon tout en regrettant vivement ce qui se passe à la Roche de Rame « oú l’État peine à trouver 15 malheureux millions ! » Dans un chapitre plus politique, le président qui vient d’avoir 73 ans, est revenu sur cette nouvelle gouvernance du département sans opposition quasiment, « le fruit du travail de ces dernières années » selon lui. De quoi réussir selon lui ce qui sera, comme il annonce clairement, son dernier mandat. Politique encore, lorsqu’il revient sur « son » Dévoluy son échec aux élections municipales contredit un an après par son succès aux élections départementales. Il se fait inattendu lorsqu’il évoque Éric Zemmour en indiquant « combien il a le mérite de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas«  même si pour lui cela ne peut pas faire un président.  Encartée aux Républicains et s’agissant des élections présidentielles, il semble accorder  une attention particulière à  la candidature de Michel Barnier… Ajoutons au chapitre politique, un hommage appuyé Alain Bayrou, un de ses prédécesseurs à la tete du département qui nous a quitté il y a 10 ans et avec lequel il a fait ses premières armes en politique, il fait même partie de ceux qui étaient  allés le chercher.

Quant à l’avenir, Jean-Marie Bernard situe les priorités pour notre département et rappelle combien il est en désaccord avec cette volonté dite de diversification sui vise à mettre le ski au second rang. Un désaccord avec l’État mais également avec les mouvements écologistes ou décroissants qui à présent s’opposent  systématiquement à presque tous les nouveaux projets. Pour le président Bernard, cette posture n’avance à rien et ne règle rien et il invite plutôt  à la discussion tout en indiquant de pas comprendre comment on peut s’opposer au projet de Chaillol ou encore au projet du golf de Crots ou encore au nouveau front de neige du Dévoluy. Il en va de même sur les grands événements comme le meeting aérien ou le tour de France qui revient l’année prochaine et sur lequel le président du conseil départemental et Hautes-Alpes compte beaucoup pour la promotion générée mais également pour les retombées économiques directes.

Il évoque enfin le juste équilibre qu’il essaye de trouver entre son engagement public et sa vie personnelle.

Un entretien qui fait date, comme une photographie générale du département des Hautes-Alpes le 13 octobre 2020

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