Responsable des routes et des pompiers du département des Hautes-Alpes, Marcel Cannat a dévoilé dans l’émission Brise-Glace sur D!CI Radio beaucoup de facettes méconnues de sa personnalité.
C’est au bord de Serre-Ponçon que Jean-Marc Passeron a bien entendu bien-sûr passé en revue avec lui tous les sujets d’actualité du département des Hautes-Alpes : les pompiers dont il a la charge mais aussi bien entendu les routes. Le conseiller départemental du Guillestrois-Queyras s'est d’ailleurs fait assez critiquer vis-à-vis de la posture adoptée par l’État et de la perspective de récupérer les routes nationale. "D’accord pour mutualiser l’exploitation des routes mais pas les investissements" dit-il en substance sachant que le département a déjà beaucoup d’argent à engager pour le secteur de la Romanche, pour la fin des travaux du Pas de l"Ours, pour l'avancée de la future déviation de Remollon, l'aménagement de la plaine de Lachaup ou encore sa participation à la rocade de Gap.
Mais Marcel ne serait pas Marcel sans évoquer bien-sûr le Guillestrois, le Queyras et sa commune de Réotier où il a pris la suite de son père presque par hasard.
Il annonce d’ailleurs une bonne nouvelle : le contrat pour l’exploitation par l’Occitane de l’eau de la fontaine pétrifiante de Réotier, Aqua Réotier, est non seulement maintenu mais va monter en puissance pouvant ramener jusqu’à 70 000 € à la commune soit le double de sa fiscalité propre!
Mais c’est sur d’autres sujets que Marcel Cannat s’est davantage dévoilé : sa jeunesse, le couple fusionnel qu’il fait avec son épouse qui est sa secrétaire à la commune. Mais aussi la politique comme sa déception d’avoir égringolé dans la chronologie des vice-présidents du département : "j’ai préféré jouer collectif car je n’aime pas les conflits mais je n’oublierai pas" nous a-t-il confié tout en évoquant la violence de la vie politique où tous les combats sont permis même à l'échelle locale...
Une transparence du propos et une simplicité qui fera dire à ceux qui le connaissent bien que cette entretien lui ressemble vraiment.
1 ère partie
2 ème partie