COMMUNIQUE DE PRESSE DE JEAN-MICHEL ARNAUD : il faut maintenir la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise),
Les chiffres sont là et ils interpellent : en France, un enfant est agressé toutes les trois minutes. C’est pour cela que Jean-Michel ARNAUD, Sénateur des Hautes-Alpes, a cosigné le 13 novembre avec des sénateurs de tous les groupes politiques une lettre ouverte au Président de la République, pour l’engager à maintenir la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), dont les travaux ont commencé en mars 2021 sous la présidence d’Edouard DURAND qui a produit un travail de grande qualité, et qui doit rendre son rapport final le 20 novembre prochain. La Ciivise pourrait, si elle était maintenue dans sa structure actuelle, assurer un suivi vigilant de ses préconisations pour protéger les enfants contre les pédocriminels. Cette volonté, la Sénatrice Annick Billon l’a exprimée hier lors d’une question au gouvernement : « Qui voulons-nous protéger ? Un enfant est victime de violences sexuelles toutes les trois minutes, 5 millions d'adultes en ont subi dans leur enfance ; 92 % des victimes ne sont pas entendues, et 3 % seulement des mis en cause pour viol sur mineur sont condamnés. » Pour mémoire, en 2021, à la création de la Ciivise, le Président de la République a promis aux victimes qu'elles ne seraient plus jamais seules. Cette structure, dont les travaux doivent s'achever le 31 décembre prochain, est devenue un espace reconstructeur pour les victimes. En trois ans, elle a accompli un travail titanesque, recueillant 30 000 témoignages et formulant des propositions fortes pour protéger les enfants et condamner leurs agresseurs. On attend désormais la position du gouvernement, qui n’a pas répondu clairement à Annick BILLON hier.
Reportage à Paris 2021
Ancien maire de Tallard et toujours président des maires des Hautes-alpes, Jean-Michel Arnaud (centre droit) est le sénateur des Hautes-Alpes depuis septembre 2020. Un aboutissement peut-être pour celui qui cherchait depuis des années devenir parlementaire. Et ce mandat il le veut actif avec une forte présence sur le terrain dans le département tout en assurant son rôle dans la haute assemblée en charger de voter la loi, contrôler l'action du gouvernement et évaluer les politiques publiques. Et c'est justement à Paris au Palais du Luxembourg que Jean-Marc Passeron l'a rencontré.
Un entretien de fond sous "les ors de la République" au Sénat où sont revenu des sujets locaux comme le Scot du bassin gapençais ou la traversée routière de la commune de Tallard en cours d'aménagement ainsi que les célèbres bouchons du carrefour de l'aérodrome qui selon lui n'existent que peu de jours dans l'année.
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