Publié par Jean Eymar le mer, 19/07/2023 - 15:24

Dans un communiqué le Département des Hautes-Alpes se félicite de la candidature commune des Alpes françaises pour les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2030
« Ce serait une opportunité exceptionnelle pour les Hautes-Alpes tant en termes d’aménagement, d’image mais également de retombées économiques. Nous
avons décidé au Département de soutenir massivement le développement et l’aménagement de nos stations de ski haut-alpines – depuis 2015 - par le biais des contrats stations aux côtés de la Région Sud Provence Alpes Côte d’Azuret de son Président Renaud Muselier . Nous poursuivrons donc cet effort dans les années à venir, avec pour ligne de mire les JO de 2030 » souligne le Président Jean-Marie Bernard.
« L’opportunité de faire des Jeux Olympiques et Paralympiques dans les deux régions alpines françaises, Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes est une véritable chance pour légitimer notre candidature auprès du CIO.
Nous pouvons nous féliciter de cet accord. Désormais nous porterons ce beau projet uni avec Renaud Muselier et Laurent Wauquiez » conclut le Président du Département des Hautes-Alpes.
Pour rappel, le Département des Hautes-Alpes est déjà labellisé « Terre de Jeux Paris 2024 » et compte trois Centres de Préparation aux Jeux sur son territoire il pourra donc capitaliser sur cette expérience.
Pour les JO de Paris 2024, le Département des Hautes-Alpes a fait le choix de soutenir des aménagements et infrastructures pérennes qui correspondent parfaitement aux critères de qualité d’entrainement des fédérations internationales et qui permettront également aux clubs et sportifs Haut-Alpins
de s’entrainer dans les meilleures conditions. Nul doute que nous saurons faire des Jeux d’hiver de 2030, des JO respectueux de nos territoires.
Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur ont donc. annoncé ce mardi leur «souhait de proposer au mouvement sportif et à l’État» une candidature commune pour accueillir les Jeux olympiques et Paralympiques d'hiver en 2030 au nom de la France.
L'avenir dira si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les Alpes du sud et le département des Hautes-Alpes?
Au chapitre positif, les Alpins du Sud peuvent à ce stade déjà se satisfaire d'être, une deuxième fois, candidats à l'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver mais cette fois avec une quasi unanimité politique, le soutient de l’État (voir ci-dessous) et des moyens conséquents, ceux de deux régions réunies. Si on se place dans les Alpes du Nord, certains ne sont peut-être pas aux anges de voir leur "domaine réservé" (l'accueil de compétions internationale) s'élargir aux Alpes du Sud. Le processus de candidature de la région Sud initié en 2021, annoncé en 2022 et le travail réalisé depuis aurons au moins déjà atteint cet objectif. Cette fois-ci les Alpes du Sud sont associées à parts égales ... en tout cas pour l'instant et dans une ampleur, ou pas, que personne ne connait à ce stade.
Au chapitre négatif, la contrainte pour les décideurs des Alpes du Sud d'être unis et, cette fois, d'être très forts dans les mois qui viennent sachant que dans les Alpes Maritimes on n'entend pas Alpes du Sud comme à Serre Chevalier et qu'on espèrery accuellir desépreuves aussi ce qui complique encore les choses... les distances sont longues... Ils devront faire valoir entre autre:
-- que c'est bien le territoire qui a le plus "besoin des jeux" et qu'il n'a jamais "eu" les J.O. contrairement aux Alpes du Nord qui les ont accueillis à 3 reprises en profitant largement de leur effet.
-- que c'est le territoire plus dépendant de l'économie de la neige et qu'il lui faut assurer, peut-être grâce aux Jeux, une transition réussie ( et exemplaire) de son économie et qu'il s'agirait d'un bien bel "héritage des Jeux"
-- que les Jeux annoncés ce jour comme exemplaires, économes et prenant en compte tous les enjeux du réchauffement climatique n'ont pas d'espace plus à propos que les Alpes du Sud pour l'incarner
Et puis après tout le Briançonnais est au centre ou quasiment au centre de cette candidature des Alpes Françaises?
Reste à connaitre le sentiment des populations concernées (et plus tard des Français), le soutien populaire étant un point essentiel de la réussite. A ce stade des opposants, pas en nombre, se sont fait connaître dans les Hautes-Alpes. Il espèrent élargir leur audience d'ailleurs à la faveur d'un grand rassemblement en septembre à Embrun. Quant au reste de la population, il est trés probable qu'elle soit en partie traversée par un sentiment de perplexité et pour certains de rejet. Un travail pédagogique et de concertation de fond semble s'imposer...
Jusque là, la région Sud (Provence-Alpes-Côte d'azur) avait annoncé le 20 janvier 2022 (voir ci-dessous) puis réaffirmé, par la voix de son président, son intention de briguer seule l'organisation des Jeux pour la Région et les Alpes du Sud dans l'esprit du très bon souvenir qu'ont laissé les Jeux de Lillehammer 94. Quelques mois auparavant Laurent Wauquiez avait annoncé son intention de briguer les Jeux pour 2030 avec des chances de réussite qui apparaissaient à cette époque bien improbables avant de se rétracter. Les choses ont bien évolué depuis et le scénario "candidature pour 2030" est revenu sur la table peut-être sur proposition du CIO qui n'a pas semble t'il vraiment de solutions crédibles sous la main pour cette échéance. En effet Salt Lake City, candidate connue depuis plusieurs années et déjà hôte en 2002, est aussi en lice avec un fort soutien populaire Pour autant et du fait des J.O. d'été à Los Angeles en 2028, la capitale mormone comme les chaines de télévision (très influentes) préfèrent désormais l'édition 2034, tout en restant disponibles pour 2030 au cas oû... A ce stade et pour 2030 la Suéde affiche son enthousiasme et en est déjà à faire la carte des sites. La suisse serait aussi sur la ligne de départ. Dans un entretien Renaud Muselier , le président de la Région Sud explique qu'il a changé son fusil d'épaule: "Nous étions susceptible de gagner en 2034 ou 2038 mais (NDRL via le CIO) - on a compris qu'on pouvait gagner en 2030 mais pour ce laps de temps si court, il fallait nous associer."" Ce sont des Jeux pour aménager le territoire et notamment les liaisons Gap-Grenoble ou Marseille-Briançon".
Emmanuel macron (Voir ci-dessous) avait déjà fait part de son soutien à la candidature aux Jeux d'hiver et .... à la région Sud évoquant à l'époque 2034.
Toujours est-il que Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, respectivement présidents de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur ont donc décidé de porter ensemble une candidature commune pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver en 2030.
Dans la foulée de cette annonce, un déjeuner de travail est prévu ce mercredi midi au palais de l'Élysée avec les deux présidents de Région et le Président de la République pour poser les bases de la candidature. Le président du Comité National Olympique, David Lappartient, et la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra seront aussi présents.
C'est le CNOSF qui a officialisé mardi en fin d’après-midi ce mariage par le biais d’un communiqué officiel. Cette démarche résulte de la conviction "qu’ensemble et unis, une ambition olympique collective peut être portée par l’ensemble du massif alpin, du Nord au Sud" dans la droite ligne des propos de Guy Drut qui avait il y a peu, indiqué sont souhait de voir émerger une candidature française de l'ensemble des Alpes.
Le plus dur reste à faire
Cette annonce faite, beaucoup de questions se posent et notamment évidement les sites qui seront choisis avec d'une part la volonté de ne pas construire de nouvelles infrastructures mais concomitamment la nécessité de respecter l'esprit des jeux qui vise à développer le sport et ses valeurs mais aussi via l'héritage des Olympiades , contribuer à développer les territoires. En clair la promesse, le concept de ces jeux reste à définir... d'autant qu'il est promis dans le communiqué (ci-dessous) d'être en rupture avec les modèles de Pékin ou Sotchi.
Après les mondiaux de ski de l'hiver dernier, bientôt les mondiaux de Biathlon au Grand Bornand, les Alpes du Nord sont presque déjà prêtes...Ils ont aussi les équipements couteux (tremplin , Bob, Luge... ) auxquels la région Sud aurait dans tous les cas fait appel si elle avait porté seule la candidature. Et si les Alpes du Nord sont prêtes, c'est justement principalement car ils ont déjà obtenu à 3 reprises les Jeux.
Il serait ainsi bien naturel que ce soit au tour des Alpes du Sud avec, dans ce nouveau contexte inédit de la candidature de deux régions, une place à définir notamment pour le Briançonnais. Il est fort probable que les Alpes du Sud aient à se battre pour garder une place conséquente dans ce que sera le dispositif et les sites sachant qu'elles en ont le potentiel et les sites mais pas l'expérience de l'organisation de telles manifestations.
Il conviendra visiblement aussi de régler une dimension cornélienne: Comment faire des Jeux "verts", respectueux de l’environnent et favorisant la transition de l'économie de la Montagne ... avec des déplacements potentiels entre Lyon, Nice, Marseille, Le Grand -Bornand, Meribel, lCouchevel, Isola 200 etc... et espérons les Hautes Alpes.
Autant dire que les porteurs du projet ont du pain sur la planche..
La France avait assez récement (2008) brigué les Jeux d'hiver de 2018 , une candidature qui s'était soldée par un échec. Gap (puis Pelvoux aprés le changement de maire de Gap), Annecy, Grenoble et Nice s'était ainsi "affrontées". Annecy l'avait emporté mais n'était pas allé trés loin...
Après avoir organisé les JO d’hiver à trois reprises – Chamonix 1924, Grenoble 1968, Albertville 1992 – et portée par l’élan olympique généré par les Jeux olympiques d’été à Paris en 2024, la France veut s’appuyer sur l’expertise des grands événements sportifs à l’image des récents championnats du monde de ski alpin qui ont eu lieu à Courchevel et Méribel en février dernier, pour valoriser un patrimoine naturel et touristique exceptionnel.
La démarche des deux collectivités, sur lesquelles se trouve le massif des Alpes français, se fait «dans le cadre d'une réflexion plus profonde sur des Jeux d'hiver», précisent-elles, en prenant en compte les «mutations indispensables voulues» par le Comité International Olympique.
«Les Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver en France en 2030 constituent une formidable opportunité de poursuivre l'élan des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 (...) Ensemble, nous devons imaginer» des Jeux «du futur dans le contexte du réchauffement climatique», «des Jeux qui favorisent les transitions dans le monde de la montagne, des Jeux économes et des Jeux populaires», a commenté le président du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), David Lappartient, cité dans le communiqué.
Le communiqué
David Lappartient, nouveau président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité paralympique et sportif français (CPSF),
Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, et Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ont aujourd’hui exprimé le souhait de de porter une candidature commune pour accueillir les épreuves des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2030.
Conscients des nombreux atouts de la France et de la région Alpine, les parties concernées, en concertation avec l’Etat, se sont rapprochées pour envisager cette candidature.
"Cette démarche résulte de la conviction qu’ensemble et unis, une ambition olympique collective peut être portée dans le massif alpin français.
Une ambition qui, en plus des enjeux sportifs, s’inscrit dans une transformation de l’économie et de l’environnement des sports d’hiver et un objectif de valorisation de notre patrimoine naturel, culturel et touristique d’exception.
Après avoir accueilli les Jeux Olympiques d’hiver à trois reprises, Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992, ainsi que trois Jeux Olympiques d’été dont ceux à venir de Paris en 2024, la France, terre de sports d’hiver, dispose d’une expertise et d’un savoir-faire uniques." écrit le CNOSF sur son site.
Pour autant, l’accueil de cet événement ne peut être envisagé que dans le cadre d’une réflexion plus profonde sur des Jeux d’hiver, à laquelle invitent les mutations indispensables voulues par le CIO et qui intégreront en particulier :
- La prise en compte des enjeux liés à la préservation de la biodiversité et à l’accélération du réchauffement climatique dont les conséquences sont plus fortes encore dans les territoires de montagne.
- La nécessité d’utiliser les infrastructures existantes dont certaines sont issues des Jeux Olympiques d’Albertville en 1992 et de maximiser les impacts positifs de l’événement pour nos territoires, nos acteurs sportifs, nos athlètes français et notre jeunesse.
- La réduction indispensable des coûts d’organisation des Jeux d’hiver tout en visant à faire assurer le financement des Jeux Olympiques et Paralympiques essentiellement par des recettes de nature privée (partenaires, billetterie, etc.).
Les Jeux en France sont aussi pour nos athlètes français une opportunité de briller à la « maison » et de faire vibrer, par leurs exploits, tous nos compatriotes. Ils renforcent également la place du sport dans la société et le quotidien des Français.
Les deux Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur disposent d’atouts formidables avec une culture sportive profondément ancrée et une densité d’équipements inégalée dans le monde.
C’est avec passion et enthousiasme que les acteurs concernés vont donc évaluer les conditions d’une éventuelle candidature aux Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver.
Un travail commun, en associant l’ensemble des services concernés de l’Etat, va être mené dans les prochaines semaines.
Cette phase doit permettre, en lien avec les acteurs du sport français et de la montagne, les territoires concernés et les athlètes, d’identifier les atouts d’une candidature française dans les Régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes.
L’objectif est ainsi de pouvoir arrêter collectivement, après une large concertation, une décision mi-septembre 2023.
Les autres candidats
D'autres villes ont fait part de leur intérêt pour organiser les JO d'hiver de 2030. Candidate malheureuse face à Milan pour les JO d'hiver 2026, la Suède est entrée en juin dans la deuxième phase du processus de candidature. La Suisse est également en train de tente de monter und ossier.
Salt Lake City, candidate connue depuis plusieurs années et déjà hôte en 2002, est aussi en lice: mais du fait des JO d'été à Los Angeles en 2028, la capitale mormone préfère désormais l'édition 2034, tout en restant disponible pour 2030.
La France a accueilli à trois reprises les jeux Olympiques d'hiver, à Chamonix en 1924, à Grenoble en 1968 et à Albertville en 1992 c'est à dire toujours dans les Alpes du Nord.
La Chronologie
Le dossier de candidature des deux régions devra recevoir un appui de l'Etat, et être validé par les organismes Olympiques d'ici la fin de l'année.
- Transmission par le CNOSF en juillet du souhait d'ouvrir une phase de dialogue formel avec le CIO et sa commission des futures villes hôtes en vue de l'élaboration d’un dossier de candidature après l’expression par les deux Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur de leur intérêt pour accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030 ;
- Soumission d’un projet de candidature au CNOSF et au CPSF et à leurs organes délibérants mi-septembre
- Soumission du projet à la commission de futur hôte pour les Jeux Olympiques d’hiver en deuxième partie de septembre.
- Dépôt du dossier de candidature en fin d'année 2023 et espoir d’engager "un dialogue ciblé" avec le CIO cela constituant une forme de préqualification;
-- Décision officieuse dans le courant de 2024
-- Septembre 2024 : Décision officielle du CIO pour l(attribution des Jeux Olympiques d'hiver de 2030 voire de deux Olympiades 2030 et 2034
Les opposants se mobilisent aussi
Le collectif baptisé "Non aux J.O dans les Hautes-Alpes' annonce la tenue d'un xeek-end d'action con" contre les Jeux Olympiques et leur monde les 15 16 et 17 septembre à Embrun
ici les réactions entre autre de Laurent Wauquiez : « On veut faire les premiers JO d’hiver durables » ou de Martin Fourcade
L'avis et les conseils de Jean-Claude Killy dans Ski Chrono
Triple champion olympique à Grenoble en 1968, co-organisateur des Jeux d’Albertville 1992 et coordinateur de plusieurs Jeux olympiques (Turin 2006, Sotchi 2014) comme membre éminent du Comité international olympique, Jean-Claude Killy a un avis autorisé sur la destinée de cette candidature alpine. Il trace à la feuille de route pour avoir une chance de l’emporter.
« À partir du moment où ce n’est pas une candidature politique et qu’on ne fait pas plaisir à ses amis, à partir du moment où on se choisit un chef et un seul, à partir du moment où on met le sport et l’environnement au cœur du projet dans un dispositif compact et intelligent, la France a des chances !
Il faut également établir un package financier avec le contribuable. Il faudra aussi respecter quelques règles et points de passage avec le Comité international olympique (CIO).
Pour les épreuves, on doit répartir la glace en ville et la neige en montagne. Quand je dis compact, je pense à des liaisons efficaces comme celles entre Milan et Cortina pour les Jeux de 2026. Je le répète, la France a des chances à partir du moment où…on respecte quelques conditions. »
Retour sur 18 mois de processus de candidature
Retour le 13 janvier 2023 : Renaud Muselier , Président de la région sud réaffirme la candidature de sa région et des Alpes du Sud aux Jeux Olympiques d'hiver de 2034 ou 2038 / 2030 semblait à l'époque peu probable
A l’occasion de ses vœux à la presse le Président de la Region Sud Renaud Muselier a évoqué de nombreux sujets relatifs aux Alpes du Sud et en premier lieu réaffirmé sa volonté de briguer l’organisation des Jeux Olympiques d’ hiver à l’échéance 2034 ou 2038, des Jeux repensés pour constituer un exemple international dans la lignée de Lillehammer 94, des Jeux pour repenser l’économie de la montagne au regard de tous les enjeux de la planète et des contraintes climatiques. Et justement, comme un nécessaire préalable, le Président du Conseil Régional a annoncé la tenue le 8 mars des assises de l’économie de la montagne C’est sur les rails » a précisé Renaud Muselier , ajoutant qu'il avait mis en place une équipe qui travaille à la Région avec le Comité national Olympique, le président de Région vise des Jeux « à taille humaine sans dépense pharaonique mais simplement un aménagement du territoire humain »
Retour sur l'annonce de la candidature de la Région Sud le 20 janvier 2022
https://www.likeradio.fr/vie-dici/2022/01/20/historique-alpes-sud-region...
30 ans après les Jeux Olympiques d’Albertville,
15 ans après la candidature de Gap puis de Pelvoux et de Nice aux Jeux Olympiques d’hiver de 2018;
Et dans le digne héritage des Jeux Olympiques de Grenoble ou de Chamonix,
La Région Sud-Provence/Alpes/Côte d’Azur et en premier lieu les Alpes du Sud sont candidats au nom de la France à l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver pour 2034 ou 2038 !
Une annonce historique faite ce jeudi par le président de la Région Sud, Renaud Muselier à l'occasion de sa cérémonie de vœux.
Un travail de fond va à présent commencer en concertation avec toutes les instances sportives et Olympiques avec cette perspective qui vise à organiser les plus beaux Jeux Olympiques d'hiver dans une région connue dans le monde entier.
La région Rhône Alpes avait déjà dit sa volonté elle aussi d'organiser à nouveau les Jeux en 2030, échéance peu probable d'un retour des J.O. En Europe après Milan en 2026 et les Jeux d'été de Paris 2024. Sur les rangs pour les prochains Jeux d'hiver aussi Barcelone et les Pyrénées, Salt Lake City ou encore Sapporo au Japon.
Retour mars 2022 : Retour en vidéo sur l'annonce par le Président de la République du soutien à la candidature aux J.O. d'hiver
Emmanuel Macron ne l'a pas caché: il soutien la candidature à l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver "par exemple pour 2034" comme il l'a déclaré. Le Président sortant en a pris l'engagement assurant comme acquis son soutien aux collectivités locales dont la région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui veulent être candidates.
Renaud Muselier, le président de Région ayant annoncé le 20 janvier, et souvent rappelé depuis, sa détermination à porter cette démarche, la région et les Alpes du Sud seront donc candidats à l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver.
Les Alpes du Sud cumulent beaucoup, beaucoup, d'atouts de tous ordres et notamment celui d'avoir besoin de l’héritage des Jeux (comme la Savoie en 1992) pour être le territoire qui sera choisit pour représenter la France dans la compétition Olympique et peut-être l'emporter à une échéance (2030,2034,2038?) qu'on ne connaît pas pour l'heure sachant que cela peut se décider dans l'année qui vient.
Dans son discours, le président a même donné finalement la feuille de route : "Un formidable tremplin pour renforcer notre soutien à la haute performance sportive, penser l'avenir des territoires, fédérer ses acteurs autour de nos athlètes pour adosser notre modèle de Jeux à une colonne vertébrale écologique et sociale qui laisse un héritage vertueux à notre pays".
Voilà qui tombe bien puisque c'est ce type de J.O. "nouvelle génération", respectueux de l'environnement et des deniers publics sans rien d'inutile que souhaitent porter les Alpes du Sud.
Une occasion de faire des Jeux à la montagne exemplaires pour le sport d'abord, façon Lillehammer 94, mais l'occasion aussi de réaliser, grâce à l'héritage des Jeux et aux financements qui vont, les investissements qui s’imposent pour l'avenir des vallées des Alpes du Sud comme par exemple la mise en place d'une desserte ferroviaire enfin contemporaine, pour que ce massif devienne finalement l'exemple à suivre en terme de transition de l'économie montagnarde.
Cela s'est donc passé à l'occasion de la cérémonie qu' Emmanuel Macron présidait ce mardi en l'honneur de la délégation française aux Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de Pékin 2022. La France est parvenue à décrocher 14 médailles, dont 5 en or aux JO dont celle de Richard Jouve de Briançon et et 12 médailles, dont 7 en or, aux Jeux paralympiques avec parmi elles bien entendu les 3 d'Arthur Bauchet de Briançon.
Et à cette occasion, le Président de la République a dit tout le bien qu'il pensait de la candidature des Alpes du Sud à l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver de 2034 (sachant qu'il est possible que 2030 ou 2038 revienne encore sur le tapis).
Le Président a en effet indiqué "qu'il apportait tout son soutien à la démarche" engagée le 20 janvier par le président de la région Sud-Provence Alpes-Côte d'Azur Renaud Muselier tout en évoquant les autres collectivités qui y pensent aussi comme les Alpes du Nord :
"Plusieurs collectivités dont la région Provence-Alpes-Côte D’Azur envisagent de postuler à l’accueil des JO d’hiver par exemple de 2034, évidemment je vous dis tout mon soutien, il est acquis " a déclaré le Président de la République.
La déclaration:
"On va garder le cap et travailler l’après: les jeux de Milan 2026 et en amont les mondiaux de ski à Couchevel et Méribel 2023 que j'ai soutenu et une candidature qui a été couronnée de sucés.
"Nous devons avoir un projet mobilisateur pour tous les sports d'hiver et l'économie de la montagne qui a tant souffert pendant la pandémie, l’excellence de nos sports d'hiver et de ses équilibres".
"Aujourd'hui, Cher Christian, plusieurs collectivités dont la région Provence-Alpes-Côte D’Azur envisagent de postuler à l’accueil des JO d’hiver par exemple de 2034, évidemment je vous dis tout mon soutien, il est acquis"
"Ce serait un formidable tremplin pour renforcer notre soutien à la haute performance sportive, penser l'avenir des territoires, fédérer ses acteurs autour de nos athlètes pour adosser notre modèle de Jeux à une colonne vertébrale écologique et sociale qui laisse un héritage vertueux à notre pays"
Et Emmanuel macron de plaisanter ensuite avec Christian Estrosi et Joël Giraud, montagnard aussi mais d'un peu plus haut"
La réaction et l'enthousiasme de Renaud Muselier
Merci au Président Emmanuel Macron d'avoir affirmé son soutien à la candidature aux JO2034 que nous portons avec Christian Estrosi !
A l'occasion de la décoration des médaillés des Jeux de Pékin, il a affirmé devant nos champions comme Mathieu Faivre qu'il apportait tout son soutien à notre démarche.
Un grand honneur, un immense encouragement pour cette initiative importante : nous mettons notre région, nos fameuses Alpes du Sud, à la disposition du CNOSF pour offrir à la France des jeux uniques, respectueux de l'environnement et de nos paysages, en 2034.
Plus que jamais déterminés à porter cette candidature !
La candidature s'inscrit dans la droite ligne de ce que Gap et les Hautes-Alpes mais aussi Nice et les Alpes Maritimes avaient engagé pour 2018, des Jeux à la montagne, pour les valeurs du sport mais aussi hyper respectueux de l'environnement à l'image de Lillehammer 94 qui permettront aussi de résoudre beaucoup de difficultés que connaissent les Alpes du Sud et notamment l'enclavement ferroviaire.
La cérémonie en image ICI
https://www.facebook.com/elysee.fr/videos/959360674719942
Le compte -rendu de l'AFP d'alors
Ce mardi 29 mars, le président candidat Emmanuel Macron a salué « l’épopée » des médaillés olympiques et paralympiques de Pékin en les décorant. Il en a profité pour appuyer et marquer son soutien à la candidature de la région PACA pour de futurs JO d’hiver.
Emmanuel Macron a reçu les médaillés de Pékin à l’Élysée, ce mardi 29 mars
« Aujourd’hui, cher Christian, plusieurs collectivités dont la région Provence-Alpes-Côte D’Azur envisage de postuler à l’accueil des JO d’hiver en 2034, évidemment je vous dis tout mon soutien », a lancé le président candidat à l’adresse du maire de Nice Christian Estrosi, rallié au macronisme, et présent à la remise de légion d’honneur des médaillés olympiques et paralympiques à l’Élysée.
Les territoires des Alpes du Sud s’étaient dits intéressés en janvier par l’organisation des Jeux olympiques d’hiver en 2034 ou 2038, selon le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Renaud Muselier. La région voisine Auvergne Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez (LR) envisage elle aussi de se porter candidate à l’organisation de JO d’hiver, ceux de 2030.
« Tout le pays était derrière vous »
Comme en septembre 2021 après les JO de Tokyo, le président de la République, candidat à sa réélection, a passé en revue tous les exploits des Bleus lors des Jeux de Pékin, fortement marqués par la pandémie. Il a salué leur épopée. Malgré les gradins presque vides, tout le pays était derrière vous, a-t-il lancé, au sortir d’un entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine.
S’adressant au biathlète Quentin Fillon-Maillet, quintuple champion olympique, il a lancé : oui, il y a une vie après Martin Fourcade et en disant cela, je salue sa brillante entrée au CIO.
Il aussi salué le pas de deux maîtrisé jusqu’au bout des lames des patineurs Guillaume Cizeron et Gabriella Papadakis, devant un parterre de sportifs et d’acteurs du sport français, comme Tony Estanguet président du comité d’organisation des JO de Paris. Il a redit l’importance d’une France nation sportive en vue des JO de Paris qui se tiendront dans un peu plus de deux ans.
En arrivant, le champion olympique de danse sur glace Guillaume Cizeron a expliqué que c’était un grand honneur de venir à l’Élysée et Gabriella Papadakis a répété que le couple de danseurs allait prendre le temps pour décider de la suite. Quand on arrive là et qu’on est reçu par le président et les ministres, c’est qu’on a fait le job !, a commenté de son côté le paraskieur Arthur Bauchet devenu Chevalier de la Légion d'Honneur
Entretien avec Renaud Muselier février 2022