C'est à présent officiel : Nous aurons les Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver chez nous en 2030 !!!!!!!!!!!!

Le Comité international olympique a donc décidé ce mercredi de poursuivre un dialogué ciblé et unique avec la candidature française, écartant celles de la Suisse et de la Suède.

Sauf cataclysme, la France accueillera donc les Jeux d’hiver six ans après ceux d’été à Paris et donc les Hautes-Alpes, Les Alpes du Sud, la région Provence alpes Côte d'Azur, Briançon, Nice, Serre Che, Montgenèvre....

Sauf changements dans le cadre du dialogue qui s'ouvre, nous aurons en effet ainsi en 2030:

Sur le pôle Briançonnais, un village Olympique et les compétitions de bosses, saut acrobatique, half-pipe, slopestyle, big air, snowboard, slalom géant parallèle, para bank slalom et para cross.
Il se dit d'ailleurs que le skicross et le snowboard cross initialement prévus à Isola 2000 rejoindrons Montgenèvre pour limiter la dispersion des sites et conserver le principe de 4 pôles: Haute-Savoie-Savoie/ Briançon et Nice. Le même shéma amène aussi Val d'Isère à abandonner le slalom pour regrouper tout le ski alpin à Courchevel et Méribel.

L’autre dans la Métropole Nice Côte d’Azur : Hockey et para hockey, patinage artistique, curling et curling fauteuil et la cérémonie de cloture

Les Alpes de Haute-Provence se sont déjà fait à l'idée de se contenter d'un centre d'entrainement des champions en Ubaye.

Dans le cadre de la double attribution, le CIO a donc choisi les Alpes Françaises pour 2030 et Salt Lake City pour 2034

Les deux autres candidats, à savoir la Suède et la Suisse sont encouragées à poursuivre leur travail. La Suisse est encouragée à se positionner sur les jeux de 2038  dans le cadre d'un dialogue ciblé qui se poursuivra jusqu'en fin 2027. Pour ce qui concerne la Suède , même si la commission a apprécié la qualité technique du dossier, il reste encore du chemin et du travail sur le soutien gouvernemental et le plan de financement. La Suède est « incroyablement déçue » de ne pas avoir été retenue pour la suite du processus de sélection en vue de l’organisation des JO d’hiver en 2030, a déclaré mercredi le président du comité olympique suédois (SOK).

Des Jeux olympiques en France, six ans après Paris 2024 donc. Le dossier des Alpes françaises est le seul retenu par le Comité International Olympique (CIO) pour l'organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2030. L’information a été officialisée à 18h par le CIO ce mercredi 29 novembre.

La commission exécutive du CIO devra soumettre au vote le choix des Alpes Françaises lors d’une assemblée générale courant 2024.

D'ici la un travail en commun va s'engager entre la candidature Française et le CIO et il y aura du pain sur la planche:

Déjà très étalée sur 600km du Grand Bornand à Nice, elle s'organise autour de 4 pôles complétés d'extensions qui ne ravissaient pas le CIO sur un concept déjà pas simple et il l'a fait remarquer entre autre lors du "grand oral " du 21 novembre. C'est le cas des épreuves de slalom prévues à Val d'Isère qui vont rejoindre le site de  ski alpin de Courchevel/ Méribel.  C'est le cas aussi des épreuves de ski cross et de snowboardcross prévues à Isola 2000 alors même que le pôle nouvelle glisse est à Briançon...et qui vont prendre la direction logique du Briançonnais et de Montgenèvre.

Le dossier Français a été selectionné pour " sa vision de rajeunir les Alpes "dans le cadre d'un tourisme durable, l'utilisation maximum de sites existants, l'expérience et en particulier celle de Paris 2024, la durabilité dans chaque domaine ( y compris économique) et l'appui du secteur privé et surtout celui, élévé du gouvernemant " au plus haut niveau"

Les prochaines  étapes pour la France :

" Nous avons 6 mois devant nous"

-Avant février = Présentation de toutes les garanties prises, notamment financières

-Avril : visites des sites retenus ( y compris l'anneau de vitesse qui reste à définir), sachant que le plan des sites prévus peut largement  évoluer d'ici là

-Mai : finalisation par la commission du statut de futur hôte

-Juillet 2024 à Paris  : désignation du futur hôte des Jeux de 2030 . Cette décision contrairement a ce qui avait été évoqué aura bien lieu à Paris car il n'y a qu'un seul candidat.

Une "loi d'exception" bientôt votée

On en sait d'ailleurs un peu plus sur les détails du projet des Alpes Françaises même si tout doit se finaliser dans les mois qui viennent, ce qui constitue un gros travail . "On vient de finir les étapes de plats, on attaque les étapes de Montagne" confie le président de CNOSF, David Lappartient. Dès demain, une organisation structurelle va être mise en place pour faire ce travail.

Ces Jeux sont considérés comme un "accélérateur de la montagne de demain" . Ils utilisent à 95 % des sites existant et s'inscrivent dans un budget modeste, de l'ordre de 1,5 milliard financé en grande partie par des capitaux privés ( 17 partenaires de Paris 2024 ont déjà donné leur accord pour devenir partenaires des Alpes Françaises 2030).

Reste peut -être l'essentiel l'héritage c'est à dire les infrastructures durables faites à l'ocasion des Jeux, la seule chose qui coûtd'ailleurs de l'argent public.

Ce soir Wauquiez a confirmé les propos de Ranaud Muselier: Ce sont les Alpes du Sud qui vont profiter de cette mane dans le cadre d'une loi d'exception qui va être votée avec et notamment l'investissement sur notre dessserte feroviaire.

Problème 2030 est vite là et il sera dificille de faire beaucoup de choses en si peu de temps.

Il faut souhaiter que cet héritage s'inscrive dans la durée et même postérieurement aux Jeux

Pour ce qui concerne les investissements et des infrastructures , et comme cela avait déjà été annoncé, c'est donc la Région Sud qui bénéficiera en majeure partie des financements de l'Etat , la Région Rhône-Alpes ayant déjà reçu à 3 reprises les Jeux d'hiver s'estimant, de la voix même de son président, déjà bien servie. L'amélioration de la jonction Grenoble/ Gap et Grenoble/ Briançon permettra de mieux connecter les 2 régions ajoute-il en précisant par ailleurs que des projets ascenseurs valléens devraient aussi voir le jour à cette occasion permettant ainsi de désengorger les stations dans le cadre d'une volonté de décarbonatation.

Pour ce qui concerne le Sud , le président Muselier annonce que contact a déjà été pris et un accord de principe donné, pour qu'une "loi d'exception" soit votée afin de garantir le financement et les capacités de livraison dans les temps des infrastructures prévues . Élisabeth Borne et Clément Beaune devraient confirmer cela prochainement.

Ces investissements porteraient selon le président Muselier sur :

-l'accélération de la ligne TGV Marseille Nice qui est déjà programmée

- l'amélioration de la desserte du Briançonnais via la gare TGV d'Oulx,

- La rocade de Gap

- l'amélioration de l'accessibilité  du 05 ( et donc de l'Ubaye) par le train et la route ( voies rapides)

 

L'analyse du spécialiste  Sport et Société ICi

 

Du côté des oposants aux JO d’hiver 2030 en Savoie , ils appelent appellent à défiler ce samedi à Albertville

Pour Non aux J.O.:  Cest "Les Alpes en deuil... Après le saccage 2024...l'apocalypse 2030 !

Ils organisent (voir par ailleurs) deux réunion, une à Briançon vendredi, une à Gap samedi soir.

 

Parmi les réactions

 

Renaud Muselier

« Aujourd’hui, la commission exécutive du Comité International Olympique (CIO) a déclaré officiellement l’entrée de la candidature des Alpes françaises en dialogue ciblé, en faisant le seul « hôte pressenti » pour l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030. Je suis très heureux et fier d’avoir participé à cette victoire collective !
En ce qui concerne les Alpes du Sud, nous avons lancé en janvier 2022 une première intention de candidature des Alpes du Sud, et c’est le rassemblement et l’addition des compétences qui ont fait la différence.
Il faut saluer tous les responsables de cette unité, bâtie avec la Région Auvergne-Rhône Alpes et son Président Laurent WAUQUIEZ, avec le Comité national olympique et sportif français et son Président David LAPPARTIENT, avec le Comité paralympique sportif français et sa Présidente Marie-Amélie LE FUR, avec le soutien du Président de la République, de la Ministre de la Jeunesse et des Sports, et de l’ensemble du monde sportif, économique et associatif de nos 2 régions ! Je veux également remercier Marie BOCHET et Martin FOURCADE, qui ont participé la semaine dernière à notre « grand oral » de candidature devant le CIO.
Ce résultat est le fruit d’un engagement collectif au service de cette candidature, et nous voulons remercier l’ensemble des soutiens qui se sont d’ores et déjà associés au projet. Nous allons les mobiliser pour la suite, car il s’agit de l’avenir de chacun !
Ma première pensée va aux équipes de candidature de la Suisse et de la Suède, engagées dans ce processus auprès du CIO, et qui ont proposé de très belles candidatures. Il faut également remercier nos amis américains, qui ont décalé leur candidature de 2030 à 2034, et nous ont offert un espace plus rapide que
prévu.
Aujourd’hui s’ouvre, une période de travail, de rationalisation et d’efficacité pour rendre une copie définitive avant les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Pour ce qui concerne notre région, 2 pôles d’épreuves sont validés :
L’un dans le Briançonnais : Bosses, saut acrobatique, half-pipe, slopestyle, big air, snowboard, slalom
géant parallèle, para bank slalom et para cross.
L’autre dans la Métropole Nice Côte d’Azur : Hockey et para hockey, patinage artistique, curling et curling
fauteuil, ski cross et snowboard cross

 

Le député Joël Giraud (porteur aussi de 2018)

Les Alpes françaises retenues comme seule candidature par le CIO pour les Jeux Olympiques d'hiver 2030 ! Quelle joie ! Nous serons au rendez-vous pour des jeux durables et enfin moderniser nos infrastructures d'accès.

Jean-Marie Bernard, Président du Département des Hautes-Alpes

« Je me réjouis de ce moment historique que représente la décision du CIO de poursuivre son dialogue avec uniquement les Alpes Françaises pour l’organisation des JO d’hiver de 2030. Il s’agit d’une formidable opportunité pour notre territoire. Le Département, est et sera aux côtés de Renaud Muselier, Laurent Wauquiez et David Lappartient, respectivement Présidents des Régions Provence Alpes Côte d'Azur, Auvergne Rhône Alpes et du Comité national olympique et sportif, pour soutenir la candidature des Alpes Françaises dans cette dernière ligne droite. Nous accompagnerons nos territoires pour aménager durablement les Hautes-Alpes et garantir les meilleures conditions d’accueil pour cet évènement mondial. »

Chantal Eymeoud Maire d'Embrun

COMMUNIQUE DE PRESSE suite à l’annonce du CIO sur les Jeux Olympiques d’hiver dans les Alpes Françaises
Chantal EYMEOUD, Vice-Présidente de la Région Sud en charge du plan montagne et des Affaires
européennes, Présidente de la Communauté de Communes de Serre-Ponçon et Maire d’Embrun
souhaite vous faire part de son immense satisfaction suite à l’annonce par le CIO d’entrer en dialogue
ciblé avec la seule candidature des Alpes Françaises. Cette décision historique nous permet
d’envisager l’organisation des futures Jeux Olympique d’hiver 2030 sur notre territoire.
« Cette annonce est le fruit des volontés conjuguées du Président de la République, des deux
présidents de Région, Renaud MUSELIER et Laurent WAUQUIEZ. C’est la preuve que lorsque nous
unissons nos forces au service de l’intérêt général, la France et les Alpes Françaises sont capables de
remporter de grands succès internationaux »
« Je veux aussi souligner la mobilisation de l’ensemble des maires et notamment de nos stations de
sports d’hiver qui ont su mettre de côté leur intérêt personnel pour soutenir un projet ambitieux qui
profitera à tous. Ils ont su dépasser leur légitime envie d’accueillir telles ou telles épreuves pour se
mettre au service de la candidature française. »
L’accueil d’un évènement sportif international de cette ampleur est une formidable opportunité pour
la France, pour les Alpes Françaises, pour la Région SUD, le Département des Hautes-Alpes, la
Communauté de Communes de Serre-Ponçon et pour l’ensemble de nos communes. Outre le fait que
notre massif rayonnera à l’échelle mondiale et bénéficiera d’une notoriété exceptionnelle, c’est un
puissant levier pour l’aménagement de notre territoire.
« L’organisation des jeux Olympiques d’hiver 2030 nous permettra de poursuivre et d’accélérer le
désenclavement de nos massifs, de réduire les temps de trajets, de favoriser les solutions de mobilité
pour le « dernier kilomètre », de soutenir l’innovation technologique afin de réduire les
consommations énergétiques et de décarboner l’industrie des sports d’hiver et de renforcer nos
infrastructures. »
La candidature des Alpes Françaises aux Jeux Olympiques 2030 se veut ancrer dans le développement
durable de nos territoires de montage et engagée dans le respect de l’environnemen

 

 

Retour sur le passé

 

NDRL: Nous nous devons d'attirer votre attention sur le caractère subjectif de cette analyse, jean-Marc Passeron ayant été le porteur de Gap-Pelvoux 2018 de celui qui a, plaidé il y a deux ans pour que Renaud Muselier et la Région Sud s'engagent dans la candidature aux Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver permettant pour la première fois d"'être dans le train de l'histoire "plutôt que de regarder jalousement, comme depuis un siècle, les Alpes du Nord, faire cavalier seul.

 

C'est ce soir vers 19h que l'on saura si la candidature des Alpes Françaises est présélectionnée ou pas pour organiser les Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver de 2030 et si, de fait, les Hautes-Alpes, les Alpes du Sud et la région Sud/Provence/ Alpes/Côte-d'Azur ont de très fortes chances de devenir un territoire Olympique.

La commission exécutive du CIO se réunit en effet à Paris à partir de mercredi en présence de Thomas Bach, le président du comité international olympique (CIO) et elle rendra son verdict mercredi en fin d'après-midi par la voie de son porte-parole. Elle va donc avoir la lourde charge de choisir parmi les candidatures de la France, de la Suisse qui vient d’obtenir le soutien de son parlement des sports et de la Suède à moins que ce soient deux des trois ou les trois qui soient ainsi pré-sélectionnées en rentrant dans de qui s'appelle à présent "un dialogue ciblé" avec le CIO. Suivront ensuite un semestre de discussions entre les candidatures retenues et le CIO pour affiner le dossier voire même nettement le modifier avant une annonce du territoire hôte des Jeux de 2030 probablement l'été prochain en marge des Jeux d'été de Paris 2024 

On sait déjà que le CIO s'est engagé dans une double attribution : La candidature de Salt Lake city (USA) est quasiment confirmée pour 2034, reste le sujet de 2030 ou parés l'abandon du Japon et du Canada, les candidats ne se bousculaient pas...d'où la solution "Europe" et ces 3 candidatures qui ont vu le jour.. L'Europe pourrait donc avoir étonnamment les Jeux 3 fois en 6 ans ( Paris 2024, Milan 2026 et 2030) et les États Unis 2 fois en 6 ans aussi (Los Angeles 2028 et Salt Lake 2034)...

Bien malin qui peut à quelques heures du verdict se lancer dans un pronostic...les 3 dossiers France, Suède et Suisse étant considérés comme solide et dans l'esprit voulu par le CIO, la réutilisation au maximum d'infrastructures existantes; 95% dans le cas de celle des Alpes françaises; et tous les 3 dans des territoires ayant une forte connaissance et expertise des sports d’hiver

 3 concurrents et la France parait favorite

Les Alpes françaises se proposent en effet, vous le savez, d’accueillir les Jeux entre deux régions – Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur – et au sein de quatre clusters identifiés pour recevoir les compétitions de neige et de glace dans la lignée des éditions de Chamonix 1924, Grenoble 1968 et Albertville 1992. Pour une fois, notre région est dans la course et ce, grâce au fait que la région Sud-Provence/ Alpes/Côte-d'Azur a lancé sa propre candidature il y a 2 ans,  dans la droite ligne et avec les enseignements de l'échec des candidatures pour 2018. Sans cela, nul doute que les Alpes du Nord se seraient engagées toutes seules comme elle avaient commencé à le faire, déjà pour 2030, suscitant des moqueries car à l'époque, il y a deux ans, le scénario n'était pas du tout celui là... On est certes loin de la démarche initiale lancée il y a 18 mois par la région Provence/ Alpes/Côte-d'Azur qui visait en substance à faire des Jeux très différents, bien plus modestes à l'échéance 2038 et sur cette seule région. L'absence de candidats crédibles pour 2030 (abandon de Sapporo, de Vancouver et de l'Espagne ) a changé toute la donne, le CIO se trouvant devant la contrainte de trouver un candidat. rapidement pour 2030.. d'où les dossiers de la Suède, de la Suisse et de la France. Résultat une candidature bien moins chère présentée comme utilisant 95 % d'équipements déjà existants mais qui s'étale en même temps sur plus de 600 km et plus 6h de route entre le Grand Bornand et Nice... Pas vraiment l'idéal....Mais y avait-il le choix du moins tant que le CIO et les fédérations ne changeront pas de logiciel et ne reverront pas  leurs attendus à la baisse...?

La Suède pour sa part, en dépit de huit tentatives passées, dont la dernière pour 2026, attend toujours de pouvoir organiser les premiers Jeux d’hiver de son histoire. Une sorte d’anomalie alors que le pays est l’un des fleurons des sports d’hiver et possède l’un des plus beaux palmarès en la matière. Pour réceptionner les anneaux olympiques, Stockholm a dès lors choisi de faire alliance avec Are, Falun et Östersund pour convaincre du bien fondé de son projet, avec également le concours de la Lettonie pour les épreuves de bobsleigh, de luge et de skeleton.

Quant à la Suisse, une réflexion a été conduite au printemps 2023 pour identifier les forces et faiblesses d’un possible projet, tout en réévaluant les critères pour déposer une candidature susceptible de satisfaire tant aux exigences institutionnelles qu’à l’appréciation d’une opinion publique qui s’est régulièrement élevée contre une telle entreprise dans le pays. Pour ce dernier, l’accueil des Jeux serait une première – exception faite des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de Lausanne 2020 – depuis l’édition de St-Moritz en 1948.

 

Une opportunité historique pour les Alpes du Sud et la Région Sud

C'est donc l’opportunité pour les Hautes-Alpes et la région Sud/Provence/ Alpes/Côte-d'Azur de devenir, et pour la première fois (les Alpes du nord ont eu les J.O. à trois reprises), un territoire Olympique, 15 ans après les tentatives de Gap (puis Pelvoux) ou Nice pour 2018. Les deux régions Sud et Aura se sont partagées 50% des épreuves chacune mais aussi les cérémonies, Ouverture à priori à Albertville en lien avec les pôle de Haute-Savoie, de Briançon et de Nice et la cérémonie de clôture à Nice. 

Nice est particulièrement bien servie avec même des épreuves à Isola 2000 qui paraissent contredire le schéma, déjà pas simple, de 4 pôles sur toutes les Alpes.

Le Briançonnais a une part non négligeable même si on peut évidement regretter que les Hautes-Alpes n'aient pas d'épreuves "reines" ( Biathlon, Ski alpin , ski de fond...). Il "pleut ou c'est déjà mouillé" diront  certain mais en l'état du cahier des charges du CIO beaucoup de choses s'avéraient bien difficiles à mettre en œuvre en 6 ans...avec ce nouveau calendrier.  Quant aux Alpes de Haute-Provence et à la vallée de l'Ubaye, le département a accepté depuis le début cet arbitrage contre la promesse de la création à Barcelonnette d'un centre de préparation des champions.

Le département des Hautes-Alpes est réellement au cœur du dispositif:

-- Briançon hébergera l’un des 4 villages olympiques autour des plus de 1200 athlètes et accompagnants concernés par les épreuves.

-- Serre Chevalier Briançon & Montgenèvre auront 12 épreuves hommes et 12 épreuves femmes de Ski Freestyle et de Snowboard

-- A cela s'ajoute le ski alpinisme dans les Écrins (Vallouise) et peut-être le KL à Vars

Pour le reste

-- Le ski de Fond à la Clusaz

-- Le Biathlon au Grand Bornand qui va avoir les mondiaux   

-- Le Ski alpin à Couchevel qui vient d’accueillir les mondiaux, le slalom à Val d'Isère même si cela fait débat au regard de l'éclatement des sites, et le combiné à Méribel

-- Le saut à Courchevel

-- La luge et le skeleton à la Plagne comme en 92 puisque l'équipement existe   

 

Ce sont les Alpes du sud qui on besoin des Jeux, de l'héritage des Jeux

Reste l'héritage , c'est à dire les investissements réalisés à l'occasion de l'accueil des Jeux et c'est peut-être là le plus important. Ce sont les Alpes du sud au sens des hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence qui ont le plus "besoin des Jeux" et qui pourraient tirer le meilleur parti de cet outil que constitue l'organisation des J.O. C'est de très loin le territoire qui a le plus besoin d'équipements et en particulier sur le sujet de la desserte ferroviaire moyenâgeuse qui a pour conséquence un accès au massif en voiture très polluant. Autant de directions qui ne sont à se stade que des  intentions mais qui pourraient avantageusement permettre d'obtenir ce que ces vallées les plus hautes de France n'ont jamais eu ces dernières décennies. Ce sont d'ailleurs les mêmes investissements que demandent les opposants de quoi laisser penser qu'il serait bon que le pragmatisme l'emporte et que tout le monde travail dans le même sens.

17 propositions faites récemment par des associations écologistes et environnementales apparaissent d'ailleurs très pertinentes. Il en va de même des arguments négatifs quant à à la méthode, il est vrai bien peu concertée au regard de se calendrier très accéléré .

C'est en tout cas cette partie, l’héritage,  qui demande des financements publics, celle des équipements qui vont rester et qui sont utiles. 

Tout le reste c'est à l’organisation des Jeux (accueil, infrastructures provisoires;..) ne coûte strictement rien et, comme pour Paris 2024, elle est financée par le privé  dont les droits TV; les sponsors, la billetterie. Notons que les Jeux Paralympiques qui suivent demandent eux en revanche une aide publique.

En l'état, tout laisse à penser que la France à de très bonnes chances de l'emporter et d'être pré-sélectionnée mercredi.

Ce serait historique mais finalement que le véritable démarrage d'une fabuleuse histoire qui doit être, qui ne peut être... celle de tous.

Jean-Marc Passeron

NDRL: Nous nous devons d'attirer votre attention sur le caractère subjectif de cette analyse, jean-Marc Passeron ayant été le porteur de Gap-Pelvoux 2018 de celui qui a, plaidé il y a deux ans pour que Renaud Muselier et la Région Sud s'engagent dans la candidature aux Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver permettant pour la première fois d"'être dans le train de l'histoire "plutôt que de regarder jalousement, comme depuis un siècle, les Alpes du Nord, faire cavalier seul.

 

Qu'en dit-on en Suisse ? L'analyse le la Tribune de Genève :

«Le bras de fer tourne en faveur de la France, analyse Jean-Laurent Bourquin, directeur de la société Advisport. La Suisse n’a plus la même force de frappe et les Français occupent désormais quatre sièges, dont trois représentants qui ont été champions olympiques.»

Paris multiplie aussi les offres fiscales pour pousser les fédérations internationales à franchir le Jura. La FIFA, dont le siège est (pour l’instant) à Zurich, a ouvert un bureau à Paris. Les politiciens de l’Hexagone, jusqu’à son président Emmanuel Macron, sont très actifs sur la scène du sport et militent en faveur de la candidature hivernale pour les JO 2030. Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, y voit le moyen idéal de se placer en vue des présidentielles 2027.

Un trafic d’influence qui n’est plus censé avoir le même poids avec les nouveaux statuts du CIO. Ses membres n’attribuent plus directement les Jeux. Côté suisse, on reste persuadé que le projet national, basé sur des installations préexistantes, colle parfaitement aux ambitions durables de la famille olympique. «La Suisse reste fidèle à sa tradition de la discrétion, avance dans l’ombre, analyse Jean-Laurent Bourquin. Ce ne serait pas la première fois que les Français se cassent les dents en criant victoire trop vite.»

 

Retour la semaine dernière avec les réactions de Renaud Muselier, président de la région Sud/Provence/ Alpes/Côte-d'Azur, et de Laurent Wauquiez Président d'Auvergne/Rhône-Alpes  après leur grand oral mardi 21 novembre au micro d'Irénée Rostan

 

Le débrief à la sortie du grand oral  : Tous les intervenants étaient apparemment très satisfaits de leur prestations

 

 

 

Édito du mardi 21 novembre

Préalable: Je me dois d'abord d'attirer votre attention sur le caractère subjectif de cette analyse ayant été de ceux, ou celui, qui a, ont plaidé il y a deux ans pour que Renaud Muselier et la Région Sud s'engagent dans la candidature aux Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver permettant à mon sens et pour la première fois d'être dans le train de l'histoire plutôt que de regarder jalousement, comme depuis un siècle, les Alpes du Nord, faire cavalier seul.

Jean-Marc Passeron

 

 

C'est donc ce mardi après-midi qu' a eu lieu (en visio) le grand oral de la candidature des Alpes Françaises pour l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver de 2030 devant les membres de la Commission de Futur Hôte. Les "adversaires", la Suisse et la Suède onté été aussi auditionnés tout comme salt Lake City déjà choisie pour 2034 m^me soi ce n'est pas officiel.

Comme vous le savez, c'est l’opportunité pour les Hautes-Alpes et la région Sud/Provence/ Alpes/Côte-d'Azur de devenir et pour la première fois un territoire Olympique.

Renaud Muselier, président de la région Sud/Provence/ Alpes/Côte-d'Azur, Laurent Wauquiez Président d'Auvergne/Rhône-Alpes et David Lappartient, président du Comité National Olympique vont présenter le projet français en présence de la Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra pour démontrer le plein soutien des services de l’État. Présents égalements pour cette présentation de 30 minutes suivie de 15 minutes de question Martin Fourcade, quintuple champion Olympique de biathlon qui sera surement le porte-drapeau de la candidature et Marie Bochet, octuple championne Paralympique de ski.

Pour une fois, et même si le projet suscite une opposition, à ce stade, plus bruyante que nombreuse, notre région est dans la course et ce, grâce au fait que la région Sud-Provence/ Alpes/Côte-d'Azur a lancé sa propre candidature il y a 2 ans, dans la droite ligne et avec les enseignements de l'échec des candidatures pour 2018. Sans cela, nul doute que les Alpes du Nord se seraient engagées toutes seules comme elle avaient commencé à le faire, déjà pour 2030, suscitant des moqueries car à l'époque, il y a deux ans, le scénario n'était pas du tout celui là....

En l'état, tout laisse à penser que la France à de bonnes chances de l'emporter et on sera vite fixé: Dés le mercredi 29 novembre

Sur la base de ce grand oral, la commission de Futur Hôte fera en effet une recommandation et dans les 10 jours, le CIO (dans le cadre de la réunion de la Commission Exécutive à Paris  du 29 novembre au 1er décembre ) décidera avec quelle ( ou quelles) candidature(s) il engage un dialogue dit ciblé c'est à dire une forme de pré-sélection. Suivra un examen approfondi du ou des projets retenus avec probablement des modidfications demandées. La  confirmation officielle de l'attribution par un vote lors de la session du CIO se fera en août 2024, à Paris en marge des Jeux, ou dans une ville issue d’un pays n’étant pas candidat dans l’optique où le projet français serait pressenti. Avant cela et pendant 6 mois, un travail en commun entre la France, si elle est retenue, et le CIO va se dérouler avec notamment  23 dossiers de garanties à adresser au CIO, que ce soit en matière de mobilisation des sites, de financement, d’hébergement, de sécurité, de soutien des pouvoirs publics, sans oublier aussi le volet stratégique du marketing.

Reste la concurrence: La Suisse a pensé un projet perçu comme très crédible à l’échelle du pays tout entier. Les porteurs de la candidature helvète espèrent obtenir l’accord du Parlement des Sports pour poursuivre la quête des Jeux d’hiver de 2030. Cela se décidera ce vendredi 24 novembre. La fragilité résiderait dans le soutien de la population et les fameuses "votations" ;

Pour la Suède, le dossier se base sur Stockholm et quatre villes complémentaires, sans oublier aussi l’intégration prévue de la Lettonie pour l’accueil spécifique des épreuves de bobsleigh, de luge et de skeleton. Déjà candidat à huit reprises, le pays espère enfin décrocher les anneaux olympiques pour les Jeux d’hiver, la Suède gardant en mémoire l’échec de la candidature aux JO 2026 face à l’attelage italien mené par Milan-Cortina.

On se dirige en tout cas vers une double attribution comme nous l'avons vu pour Paris 2024 et Los Angeles 2028. A ce stade tout laisse à penser que le CIO choisira donc entre la France, la Suède et la Suisse pour 2030 et qu'il retiendra Salt Lake City (USA) pour 2034, les organisateurs américains (qui sont déjà prêts) souhaitant une date un peu éloignée des Jeux d'été de Los Angeles. Réponse dans 10 jours.

Dans cette perspective, les deux régions se sont partagées 50% des épreuves chacune mais aussi les cérémonies

On est loin de la démarche initiale lancée il y a 18 mois par la région Provence/ Alpes/Côte-d'Azur et de son président qui visait en substance à faire des Jeux très différents, bien plus modestes à l'échéance 2038 et sur cette seule région . L'absence de candidats crédibles pour 2030 (abandon de Sapporo, de Vancouver et de l'Espagne ) a changé toute la donne, le CIO se trouvant devant la contrainte de trouver un candidat... D'où les dossiers de la Suède, de la Suisse et de la France. L'Europe pourrait donc avoir étonnamment les Jeux 3 fois en 6 ans ( Paris 2024, Milan 2026 et 2030) et les Etats Unis 2 fois en 6 ans aussi (Los Angeles 2028 et Salt Lake 2034). C'est surprenant et c'est un signe du triste état de notre planète et d'un monde Olympique qui a bien du mal à se remettre de ces erreurs...

En tout cas et avec une si courte échéance, de 6 ans, la solution visant à regrouper Alpes du Nord (sauf l'Isère) et les Alpes du Sud s'est donc imposée sur le raisonnement visant à utiliser les équipements existants mais de fait sans, du coup, un véritable héritage nouveau pour le développement des sports d'hiver...Résultat une candidature bien moins chère présentée comme utilisant 95 % d'équipements déjà existants mais qui s'étale en même temps sur plus de 600 km et plus 6h de route entre le Grand Bornand et Nice... Pas vraiment l'idéal....Mais y avait-il le choix tant que le CIO  est les fédérations ne changent pas de logiciel et ne revoient leurs attendus à la baisse...?

Nice est particulièrement bien servie avec même des épreuves à Isola 2000 qui paraissent contredire le schéma, déja pas simple, de 4 poles sur toutes les Alpes. Le Brianconnais a une part non négligeable même si on peut évidement regretter que les Hautes-Alpes n'aient pas d'épreuves "reines" ( Biathlon, Ski alpin , ski de fond...). Il "pleut en effet ou c'est déjà mouillé" diront  certain mais en l'état du cahier des charges du CIO beaucoup de choses s'avéraient bien dificilles à mettre en oeuvre en 6 ans...avec ce nouveau calendrier.  Quant aux Alpes de Haute-Provence et à la vallée de l'Ubaye, le département a accepté depuis le début cet arbitrage contre la promesse de la création à Barcelonnette d'un centre de préparation des champions.

Le département des Hautes-Alpes est réélement au coeur du dispositif:

-- Briançon hébergera l’un des 4 villages olympiques autour des plus de 1200 athlètes et accompagnants concernés par les épreuves.

-- Serre Chevalier Briançon & Montgenèvre auront 12 épreuves hommes et 12 épreuves femmes de Ski Freestyle et de Snowboard

-- A cela s'ajoute le ski alpinisme dans les Écrins (Vallouise) et peut-être le KL à Vars

Reste l'héritage , c'est à dire les investissements réalisés à l'occasion de l'accueil des Jeux.

Si selon l'accord et "le mariage forcé "entre Renaud Muselier et Laurent Wauquiez, les deux régions se partageront la moitié des épreuves avec la volonté d'utiliser au maximun les infrastructures qui existent (ce qui contredit en partie les arguments des opposants), ce sont les Alpes du Sud qui devraient le plus en bénéficier et notamment sur la mobilité et en particulier la desserte ferroviaire pour sortir d'un accès quasi-exclusivement routier et très pénalisant pour l'environnement. Mais cela reste à voir... et 6 ans cela passe vite. A moins que ces engagements soient pris sur des réalisations postérieures aux Jeux...

Il serait heureux aussi que les Jeux permettent d'avancer aussi sur des sujets comme le logement des saisonniers, le vieillissement de la population, le manque d'attractivité du territoire... et plus largement sur la nécessaire transition de l'économie montagnarde.

Outre le sport, c'est en cela que les Jeux Olympiques et Paralympiques, constituent un outil unique, le seul accessible pour nos territoires faute de poids politique et démographique. C'est tout simplement l'occasion d'enfin obtenir ce que l'on réclame dans le vide depuis des décennies. Reste à voir à présent ce qui concrètement va se faire et on n'en est sur ce point là qu'aux intentions.

On pourrait certes considérer qu'on est pas obligé d'avoir les Jeux OIympiques pour avoir enfin les investissements dont notre territoire a besoin mais encore une fois, et  l'histoire des Alpes du Sud le démontre, c'est le seul outil à même de - enfin - avancer.

C'est cette partie là, de fait nécessaire, qui coûte. L'organisation des Jeux ne coûte rien en terme d'argent public, ce sont les recettes privées dont les droits privés qui financent les Jeux jusqu'aux structures provisoires. Seul restent à charge des finances publiques les infrastructures qui demeurent comme par exemple la nouvelle patinoire ce Nice où les investissements routiers, ferroviaires...

Reste les arguments des opposants. Ils sont de plusieurs nature profitant de la confusion générée par l’accélération du dossier porté par le monde politique, ce qui n'est pas le plus attractif de nos jours...mais pour autant compréhensible dans cette séquence très accélérée puisqu'ils demeurent les décideurs...et financeurs.

Les reproches touchent d'abord à la méthode qui, il est vrai, ne s'est pas embarrassée de consultations, peut-être en raison des délais, et qui confère au dossier une dimension un peu "hors sol" ou" vieux monde" qu'il conviendra de corriger pour emporter une adhésion populaire. Les opposants les plus farouches demandent d'ailleurs un référendum.

Il y a ensuite une dimension plus "révolutionnaire" qui vise à considerer qu'on ne peut plus faire de grands événements dans ce monde qui, c'est vrai,  chauffe et qui se réchauffe...Autant barrer l'autoroute A7 ou supprimer les vacances scolaires ! Les opposants ont en tout cas trouvé là un dossier symbolique pour faire entendre leur message et leyurs convictons via des media qui ne demandent que cela... Pas sûr en tout cas que ce changement radical de monde suscite lui aussi une large adhésion...et que la méthode si radicale soit si efficace pour faire évoluer les choses.

Cela contribue en tout cas au "ski-bashing" ambiant alors même que l'économie du ski et de la neige n'est pas révolue et que nous en dépendons toujours autant et que...personne n'a vraiment trouvé de réel Plan B permettant de conserver de la vie dans nos vallées. L'urgence climatique s'impose tout comme l'évolution de l'économie de nos montagnes mais il faut à mons sens forcément passer par des paliers et raison garder.

Dans un appel récent 20 ONGs et plus d’une centaine d’athlètes, élus, professionnels et habitants des territoires de montagne, scientifiques, ou experts de l’environnement et de l’événementiel ont d'ailleurs posé les conditions pour des Jeux d’Hiver compatibles avec le respect des limites planétaires et bénéfiques pour les populations et les territoires. 17 propositions qui apparaissent raisonnables ou en tout cas intéligibles. Lire ICi

Le plus étonnant dans tout cela, c'est que tout le monde est d'accord à priori sur l'urgence des investissements à réaliser en particulier sur la mobilité et le ferroviaire! 

Tous ces points de vue ne sont donc pas inconciliables, s'ils sont basés, non pas sur des dogmes mais sur un regard concret, objectif et constructif .

Il est largement temps d'informer mais aussi de briser la glace et d'associer toutes les parties à un projet qui ne peut-être que celui de tous.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver auront lieu en 2030.

Autant les avoir chez nous pour profiter de cette "boite à outil "unique et historique qui va enfin nous faire exister sur la carte de France.

Autant en profiter pour faire de ces Jeux, ceux de l'inventivité avec tout le monde , y compris les écologistes, pour montrer aux yeux du monde entier le chemin à suivre pour préparer la montagne de demain.

Jean-Marc Passeron

( Porteur de la candidature nature de Gap puis Pelvoux pour 2018)

 

Chez les oposants Collectif NO J.O

Outre un rassemblement spontané ce mardi 21 au soir devant le Conseil Départemental à Gap, Uner éunion est également prévue à Briançon le vendredi 1er décembre (20H salle Albert Bourges - Pont de Cervières)  après l'annonce de la pré- sélection probable de la France. Les opposants anonce une réunion dInformations et débat sur l'organisation des JO avec la participation d'habitants de Milan et Cortina avec le soutien des Escartons Autrement-Briançonnais

Une autre réunion aura lieu le lendemain à Gap (Samedi 2 décembre à 20H salle de la mutualité passage Montjoie).

 

 

 

 

 

                                                    Tout l'historique du projet

 

 

Le projet (avec le site Sport et société)

Comme vous le savez, à ce stade, le projet s'organise autour quatre clusters ont été étudiés, sous réserve des observations qui seront formulées par le CIO quant à la viabilité et la faisabilité d’un projet reposant sur un périmètre élargi.

Concrètement, en Auvergne-Rhône-Alpes, le pôle Haute-Savoie serait lauréat des épreuves de biathlon et de ski de fond, avec les sites respectifs du Grand Bornand et de La Clusaz.

Plus au sud, le pôle Savoie serait quant à lui hôte des compétitions de bobsleigh, de luge, de skeleton, sur le site historique de La Plagne, mais aussi des épreuves de ski alpin entre Méribel, Courchevel et Val d’Isère (slaloms), sans oublier aussi les épreuves de saut à ski et de combiné nordique.

Du côté de l’axe régional en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, le pôle Briançonnais verrait l’accueil des compétitions de snowboard (slopestyle, big air / slalom, halfpipe) et de ski freestyle (slopestyle, big air / halfpipe, ski de bosses). Dans le cas où le ski alpinisme – qui fera son entrée aux Jeux de Milan-Cortina 2026 comme sport additionnel – serait maintenu au programme, les Écrins constitueraient le secteur adéquat pour la tenue des épreuves.

Enfin, le pôle Nice-Côte-d’Azur est proposé pour recevoir la grande majorité des épreuves de glace, à savoir le curling, le patinage artistique, le patinage de vitesse sur piste courte (short-track), de même que les tournois masculin et féminin de hockey-sur-glace. Le ski cross et le snowboard cross sont également projetés sur ce pôle.

Bien sûr, face à un éclatement du concept autour de quatre clusters régionaux distincts les uns des autres, quatre Villages des Athlètes – dans une configuration temporaire ou pérenne – seraient planifiés pour répondre aux besoins des compétiteurs et de leurs accompagnateurs.

Concernant la localisation des Cérémonies d’ouverture et de clôture, la réflexion demeure, même si le Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a fait savoir que l’ouverture se tiendrait au nord, dans un schéma possiblement novateur où non pas un mais plusieurs lieux pourraient être mobilisés afin d’offrir des tableaux de célébration comme un écho aux Jeux d’hiver passés qui ont été orchestrés en France, entre Chamonix (1924), Grenoble (1968) et Albertville (1992).

La clôture est en revanche annoncée du côté de Nice, la ville méditerranéenne offrant la possibilité de recevoir l’événement au sein de l’Allianz Riviera.

Du fait de sa position géographique et de sa desserte par les transports – notamment par voie aérienne – Nice est en outre le lieu envisagé pour abriter le Centre International de Radio-Télévision (CIRTV ou IBC) et le Centre Principal de Presse (CPP ou MPC).

95 % de sites existants et une nouvelle patinoire à Nice

Deux points majeurs restent néanmoins à éclaircir concernant la cartographie des sites reposant sur 95% de sites existants, dont certains directement hérités des Jeux d’Albertville 1992.

Les porteurs de la candidature envisagent ainsi de bâtir une nouvelle patinoire à Nice selon des modalités à définir quant au coût, à la jauge et à la réutilisation post-JO, le CIO étant particulièrement attentif à la viabilité de l’héritage comme il a d’ailleurs pu le démontrer la semaine dernière vis-à-vis des organisateurs de Milan-Cortina 2026.

Mais surtout, la candidature doit encore déterminer le point de chute approprié pour la tenue des épreuves de patinage de vitesse, l’option d’un site temporaire étant étudiée, tout comme celle visant à associer un pays européen disposant déjà d’une infrastructure opérationnelle en la matière. On parle des pays-bas ou de Turin

D’autres problématiques se posent en outre pour les partisans d’un projet dont le budget d’organisation est pour l’heure évoqué à plus ou moins 1,5 milliard d’euros.

 

Une candidature "trop" politique "? L'analyse de sport et Société

L’omniprésence des acteurs politiques interroge légitimement, alors que Paris 2024 avait réussi le tour de force de mettre en avant les sportifs afin de casser la spirale des défaites entourant les précédentes candidatures françaises, en particulier avec le souvenir désastreux de la gestion du projet de Paris 2012.

Certes, la sélection de l’Hôte des Jeux a évolué au cours des dernières années, avec une volonté du CIO de revoir du sol au plafond les conditions d’attribution des Jeux en misant grandement sur le dialogue avec les parties prenantes pour confier l’organisation de l’événement au moment le plus opportun dans l’intérêt de tous.

Il n’empêche, certains fondamentaux apparaissent essentiels à préserver.

La présence des athlètes au sein des candidatures en fait partie intégrante, d’autant plus pour un pays où l’un des atouts n’est autre que le palmarès de ses sportifs sur la scène des Jeux.

Or, hormis les interventions – à distance – de Marie Bochet, octuple Championne paralympique de para-ski alpin, et de Martin Fourcade, quintuple Champion olympique de biathlon et membre du CIO, la participation des athlètes français s’est limitée ce jour à de courts témoignages diffusés dans un clip vidéo en tout début de conférence de presse.

Par la suite, les Présidents de deux Régions, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, ont quelque peu tiré la couverture sur eux, comme ils le font depuis les prémices du projet, justifiant ce positionnement par la sollicitation et l’implication des autres acteurs territoriaux pour sanctuariser un projet mêlant in fine plusieurs Départements et Régions.

De fait, tout en mentionnant le soutien de 400 sportifs tricolores, dont 80 médaillés aux Jeux, le discours porté aujourd’hui avait avant tout un fort accent politique, les Jeux ayant été présentés comme un vecteur pour la transformation des territoires vers un modèle écoresponsable et pour le désenclavement des vallées.

Les deux leaders régionaux – qui ont fait preuve de marques d’estime l’un envers l’autre – ont d’ailleurs multiplié les références au fait qu’ils étaient à l’origine de la réflexion de la candidature tricolore.

Sur ce point, force est de constater que des trois candidatures positionnées sur 2030, celle de la France apparaît nettement comme la plus politique, le projet suédois étant ouvertement piloté avec justesse par le Comité National Olympique (SOK) depuis la mise en place d’une étude préliminaire, tout comme le projet helvète porté par Swiss Olympic, là-encore depuis la décision d’étudier les conditions d’une candidature.

 

 

Retour sur la présentation le 7 novembre dernier à Paris

C'est historique: le département des Hautes-Alpes, les Alpes Maritimes et notre région ont de bonnes chances de devenir pour la première fois des territoires Olympiques et Paralympiques !

La présentation du projet des Alpes Françaises a en effet eu lieu ce mardi au CNOSF à Paris:  Renaud Muselier, président de la région Sud/Provence/ Alpes/Côte-d'Azur était (lui en visio) aux côtés  de Laurent Wauquiez Président d'Auvergne/Rhône-Alpes pour dévoiler les grandes lignes du projet mais aussi de David Lappartient, président du Comité National Olympique  Françaiset de  Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité Paralypique et Sportif Français

A noter l'intervention de Marie Bochet, haut-alpine et 8 fois championne olympique de paraski et bien entendu de Martin Fourcade , membre du Comité international Olympique et qui pourrait d'ailleurs incarner ces J.O. des Alpes Françaises.

Le projet s'inscrit en effet dans le cadre de celui des Alpes Françaises et associe comme vous le savez les deux régions autour de 4 pôles: Haute-Savoie, Savoie, Briançonnais et Côte d'Azur sur 11 sites;

Des Jeux Olympiques qui se veulent compatibles avec les enjeux de la planète selon les propos des présidents avec l'utilisation à 95%  de sites existants: Seule une patinoire sera construite en l’occurrence à Nice qui aura aussi le stratégique pôle media.

L'anneau pour le ski de vitesse si délicat se fera soit dans une structure provisoire ou sera délocalisé à l'étranger où il existe déjà. 

Reste que ce projet n'est pas définitif car le CIO va pouvoir dans le cadre du dialogue ciblé qui va peut-être s'engager revenir sur cette cartographie. En effet le projet français comme celui de ses concurrents Suisse et Suédois sera présenté le mardi 21 novembre prochain à Lausanne au CIO. Suivra ensuite le 1er décembre,  la décision de la commission des sites hôtes des Jeux de rentrer , ou pas, dans un dialogue ciblé, autrement formulé, une pré-sélection qui sera suivie par un travail en commun avant une confirmation officielle à l'automne 2024.On sait déjà que Salt Lake City sera retenu pour 2034 sans le cadre d'une double attribution comme on l'a vu pour les jeux d'été pour paris 2024 et Los Angeles 2028.

Voici les épreuves prévues dans la Région Sud/ Provence-Alpes-Côte d'Azur dans le détail suite à cette présentation et selon nos informations dans les Alpes du sud

-- Rien à Gap qui  avait été candidate pour les Jeux de 2018)

-- Le ski alpinisme , si cette disciline est confirmée, à Pelvoux-Vallouise et dans les Ecrins: Pelvoux avait été candidat pour 2018 suite au retrait de Gap...

-- Le ski acrobatique et le snowboard à Serre Chevalier et Montgenèvre avec un village Olympique à Briançon

-- Le ski cross à Isola 2000

-- Le patinage artistique, le short track, le curling à Nice

-- Le hockey à Nice qui va devoir construire une nouvelle patinoire

-- La cérémonie de clôture à Nice

-- Rien dans les Alpes de Haute-Provence qui pourraient voir un centre d'entrainement permanent pour les champions en Ubaye:

soit 50% des épreuves, tout le reste.... dans les Alpes du Nord ( le détail ci-dessous)

 

La Suisse, la Suède ou La France ?

Nous devrions être fixés avant la fin de l'année sur le pays qui sera pressenti pour être l'hôte des Jeux Olympiques et Parlympiques d'hiver de 2030  et la France via la candidature de l’ensemble des Alpes semble avoir de bonnes chances de l'emporter même si les dossiers Suédois et Suisse apparaissent comme très solides. Outre le volet technique, c'est probablement le soutien ou pas de l'opinion qui fera la différence et c'est le combat que vont devoir mener chacune des candidatures face à un Olympisme critiqué au regard de ses choix ces dernières années.

 

Voici ce que nous pouvons vous dire sur le schéma prévu.

Les choses vont aller très vite même si ce n'est qu'à l'été 2024 que les choses seront officialisées par le Comité International Olympique lors d'une cession qui se tiendra en France si notre pays n'est pas en lice ou à l'étranger si c'est le cas. Nous assisterons d'ailleurs à une double attribution comme cela s'est passé pour les Jeux d'été (Paris 2034 et Los Angeles 2028) : Au même moment sera choisi en effet le pays organisateur des J.O de 2030 et celui qui accueillera les Jeux de 2034 que l'on connait déjà : Ce sera Salt Lake City (USA) où tout est déjà prêt avec un fort soutien de l'opinion. La station américaine est d'ailleurs disposée à avancer à 2030, au cas où le CIO n'ait personne pour 2030, mais au regard de la proximité des J.O de Los Angeles sur le même sol américain cela ne l'arrange pas.

Pour les Alpes Françaises et le regroupement imposé par Le CNOSF et L’Élysée entre Alpes du Nord et les Alpes du Sud, la première étape est donc pour demain avec la présentation du dossier puis le mardi 21 novembre à Lausanne pour le grand oral devant le CIO. Dans la foulée la commission des futurs hôtes tranchera et rentrera ou pas dans ce qu'elle appelle le dialogue ciblé c'est à dire quasiment un choix suivi d'une procédure qui vise à affiner le dossier jusqu'à la confirmation officielle du choix l'été prochain. Ce jour là, La Suisse , la Suède, la France présenterons le dossier avec l'hypothèse d'un choix dans les 10 jours qui suivront. On pourrait ainsi être fixé dés le 1er décembre !

Selon l'accord et le mariage forcé entre Renaud Muselier et Laurent Wauquiez, les deux régions se partageront la moitié des épreuves avec la volonté d'utiliser au maximun les infrastructures qui existent (ce qui contredit en bonne partie les arguments des opposants) puisque ces J.O. se veulent exemplaires et économes. Seul investissement prévu à ce stade: une nouvelle patinoire à Nice.

En effet l'organisation des Jeux ne coute rien en terme d'argent public, ce sont les recettes privées dont les droits privés qui financent les Jeux jusqu'aux structures provisoires. Seul reste à charge des finances publiques les infrastructures qui demeurent comme par exemple une nouvelle patinoire où des investissement routiers, ferroviaires...

A ce stade, nous en sommes au schéma suivant sachant que beaucoup de détails et de précisions seront données demain.

Dans les Alpes du Nord :

-- La cérémonie d'ouverture à Albertville en lien avec Grenoble et Chamonix, c'est à dire les 3 villes qui ont déjà accueilli les Jeux Olympiques

 -- Le ski de Fond à la Clusaz

-- Le Biathlon au Grand Bornand qui va avoir les mondiaux   

-- Le Ski alpin à Couchevel qui vient d’accueillir les mondiaux, le slalom à Val d'Isère même si cela fait débat au regard de l'éclatement des sites, et le combiné à Méribel

-- Le saut à Courchevel

-- La luge et le skeleton à la Plagne comme en 92 puisque l'équipement existe   

 

Dans les Alpes du Sud:

-- La cérémonie de clôture à Nice

-- Les épreuves de nouvelles glisses  (Ski acrobatique: ski de bosse, freestyl, snowboard) à Serre Chevalier  (Villeneuve) et Montgenèvre (big air, saut, half pipe , slopestyle )

soit 400 athlètes sur les 3000 avec presque 15 jours de compétition et un petit village olympique

-- Le ski cross et le snowboardcross à Isola 2000

-- Le tournoi pré-olympique de Hockey à Gap, Briançon , Nice,  Marseille voire Toulon

-- Le ski alpinisme dans les Hautes-Alpes en Vallouise

-- Le Tournoi féminin de hockey à Gap et Briançon...mais il va falloir pousser les murs

-- Le Hockey et le patinage artistique mais aussi le short track ou le curling  à Nice, Marseille voire Toulon. Il est possible que Nice est le tournoi de hockey féminin et Marseille, le tournoi de hockey masculin.

-- Le ski de vitesse en démonstration à Vars

Reste la question du patinage de vitesse: A notre connaissance, l'idée de le faire en Hollande où se trouvent la plus part des licenciés à été lancée  pour éviter de construire un anneau de vitesse. Autre hypohèse Turin en Italie.

Quant aux Alpes de Haute-Provence, pas d'épreuve mais la perspective de création d'un centre d'entrainement pour les skieurs dans la vallée de l'Ubaye

Nous reviendrons sur tous les enseignements à tirer de ce dispositif


Dossier : retour sur tout le processus

 

Le sondage

73 % de de la population des Hautes-Alpes et des Alpes-Maritimes se dit favorable à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2030 , des Jeux "respectueux de l’environnement de nos Alpes françaises et compatibles avec les impératifs climatiques”, indique la question qui a été posée.

C'est le résultat d’un sondage réalisé par l’Ifop commandé la région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Dans le détail : 75% d’avis favorables dans les Alpes Maritimes et seulement 62% dans les Hautes-Alpes : C'est dons étonnant et à méditer : 4 Haut-Alpins sur 10 sont contre des Jeux Olympiques "respectueux de l’environnement de nos Alpes françaises et compatibles avec les impératifs climatiques".

“Contrairement à ce que les NO JO essaient de nous faire croire , les JO d’hiver dans nos Alpes sont très populaires !'indique le communiqué de la Régin qui précise que 806 personnes ont été interrogées entre le 18 et le 26 octobre (404 résidant dans les Hautes-Alpes et 402 dans les Alpes-Maritimes, âgées de 18 ans ou plus).

Et la  région Sud Provence-Alpes-Côte-d’Azur, qui porte ce projet aux côtés de la Région Auvergne-Rhône-Alpes d'ajouter dans son communiqué:  "La candidature des Alpes Françaises aux JO d’hiver 2030 suscite l’enthousiasme des jeunes, des ouvriers, des amateurs de sports d’hiver. Même ceux qui ne s’y intéressent pas normalement sont pour".

Le sondage révèle aussi que 30% seulement des sondés s’intéressent aux compétitions de sports d’hiver.

52 % seulement étaient au courant de la candidature des Alpes françaises pour accueillir les JO mais davantage chez les Haut-Alpins: 69%. Bizarrement, les habitants des Alpes-de-Haute-Provence n'ont pas été consultés. Et les Provençaux et Marseillais ?

Il peut paraitre également étrange en tout cas de consulter les habitants sur un principe sans qu'ils ne connaissent le projet, au moins dans ses grandes lignes....

Dans le Dauphiné Libéré , le petit (à ce stade) collectif No JO, qui affiche son opposition pour tous Jeux Olympiques sur toutes les routes, remet  en cause ces résultats et demande  une consultation pour qu’on puisse avoir un réel débat et informer la population ».Déjà, il faut voir la question qu’ils posent : “Êtes-vous pour des Jeux respectueux de

l’environnement  ?” C’est comme s’ils demandaient “Est-ce que vous voulez du chocolat à noël ?”», commente Stéphane Passeron l'animateur du collectif .

A moins que le dossier qui sera présenté le 7 novembre soit, en effet, exemplaire et un cadeau de Noël pour les Alpes du Sud... mais de cela on en sait rien...L'avenir nous le dira.

 

 

 

Candidature des Alpes Françaises aux Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030

Nous reviendrons sous peu sur ce dossier pour faire le point sur la procédure en cours et tous ses enjeux.

Toujours est-il que sans surprise les élus régionaux ont voté à l'unanimité ce matin à Marseille lors de la plénière du Conseil régional une délibération (ci-dessous) de soutien à la démarche .

L'opposition (RN) a simplement insisté pour que les populations soient associés en demandant une consultation publique.

Comme vous le savez, les Régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes ont annoncé le 18 juillet dernier porter une candidature commune pour l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver en 2030 dans les Alpes françaises avec "une visionforte : des Jeux exemplaires, modernes, innovants, pensés par les athlètes et les habitants."

La candidature des Alpes françaises repose sur cinq piliers majeurs explique le Conseil Régional :
- la passion française pour l’olympisme,
- l’ambition partagée autour de la sobriété énergétique,
- la volonté de laisser un héritage olympique pour les territoires de montagne,
- la capacité d’innovation des territoires alpins en proposant l’intégration de nouvelles disciplines hivernales,
- l’initiative de deux régions complémentaires, aux moyens et ambitions communes

« L’accueil des Jeux d’hiver en 2030 sera un formidable facteur d’accélération du développement de nos Alpes du Sud. Elle s’inscrit
pleinement dans les ambitions portées par notre plan Montagne 2030. Avec Laurent WAUQUIEZ et David LAPPARTIENT, nous portons
ensemble cette candidature de façon unitaire et rassemblée, pour des Jeux « neige et chalets ». Cap vers les JOP d’hiver 2030 dans
les Alpes françaises ! » déclare Renaud MUSELIER

 

 

Les explications et l'échéancier donné hier mercredi 25 octobre par Renaud Muselier à l'occasion d'une rencontre avec la Presse avant la plénière d’aujourd’hui

Avec Made In Marseille Voir ICI

« On est plutôt pas mal ». Renaud Muselier, président (Renaissance) de la Région Sud, croit en les réelles chances des Alpes françaises de décrocher les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver en 2030. Quand je suis allé voir les autorités olympiques à Lausanne, on m’a demandé si j’étais prêt pour 2030, j’ai dit oui », assure Renaud Muselier.

David Lappartient, président du CNOSF (Comité national olympique et sportif français), Marie-Amélie Le Fur, présidente du CPSF (Comité Paralympique et Sportif Français), Renaud Muselier, président de la Région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur, Laurent Wauquiez, président LR de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, accompagnés des membres français du Comité international olympique (CIO), Guy Drut et Martin Fourcade, ont été reçus à Lausanne, début septembre par Thomas Bach, président du CIO.

Ce pèlerinage en Suisse avait pour but de réaffirmer l’unité d’une candidature alpine qui souhaite être la plus vertueuse possible, à l’inverse de Sotchi et de Pékin. « Nous, on veut les mêmes Jeux que Lillehammer (1994) », pose Renaud Muselier.

Des épreuves partagées

Depuis, les deux institutions affinent leur projet et bénéficient de l’expertise des équipes du Comité international olympique (CIO) de Paris 2024. « Avec Laurent, nous avons décidé de partager les épreuves », poursuit-il.

Lesquelles ? Quelle ville accueillera la cérémonie d’ouverture et de clôture ? Quel lieu d’implantation pour le village olympique ? Autant de questions pour lesquelles les deux hommes discutent actuellement de « façon serrée, mais très agréable, parce qu’on se connaît bien tous les deux. Pas de poker menteur entre nous », souligne le président de la Région Sud, qui dit ne pas craindre de coup de canif dans ce mariage de raison.

Un accélérateur d’aménagement du territoire

Cette candidature est soutenue par le Président de la République, le monde sportif et de nombreux champions comme Muriel Hurtis, Martin Fourcade, Pierre Vaultier, Alexis Pinturault, Gabriella Papadakis, Arthur Bauchet… Mais aussi du monde économique. « L’accueil de cet évènement sportif majeur permettra à nos stations d’accélérer leur adaptation au changement climatique. À ce titre, nous saluons l’ambition d’en faire des Jeux durables et neutres en carbone » déclaraient, en juillet, d’une voix commune le Medef Sud, le Medef Auvergne-Rhône-Alpes et Domaines Skiables de France, s’engageant à soutenir l’accueil de l’événement planétaire.

Comme pour Paris 2024, l’objectif est également de laisser un héritage durable. Au-delà du rayonnement international, ce projet est une opportunité en termes d’aménagement du territoire et de développement d’infrastructures.

L’enjeu est d’améliorer l’accessibilité du territoire, voire d’accélérer certains projets de mobilité, à l’instar de la Ligne Nouvelle Provence-Alpes-Côte d’Azur (LNPCA) reliant Marseille-Toulon-Nice, programmée pour 2038-2040. « On a fait le plus dur, on a fait la loi de financement, le conseil d’administration, le tracé… tout ça est fait. Maintenant, la question est en effet de savoir si on peut faire les travaux plus vite, et prioriser ».

« Résoudre nos problèmes de nœuds de circulation »

Parallèlement, sont à l’étude une liaison potentielle Gap-Grenoble ou Briançon-Grenoble ainsi que la possibilité de raccourcir le temps de liaison entre Marseille et Briançon, que ce soit par rail ou par route. « C’est quand même une respiration nouvelle, je ne parle pas d’autoroute, mais de voies rapides. Mais tout ça reste très complexe, précise Renaud Muselier, prudent. Il faut trouver des solutions pour ces territoires qui représentent 15% de la population, mais 65% du territoire régional. On ne peut pas uniquement se consacrer aux métropoles ».

Dans une tribune publiée début octobre, aux côtés du président de la Région Sud, 123 députés et sénateurs, maires et conseillers municipaux et départementaux des Alpes du Sud ont justement affirmé que les Jeux sont, pour eux, l’occasion « de changer le destin de nos communes et de notre bassin de vie » et de permettre de « renforcer et relancer l’activité sportive » sur le territoire.

Pour les signataires, « c’est l’occasion d’améliorer nos routes, de résoudre nos problèmes de nœuds de circulation saisonniers, et historiques, comme la liaison Gap-Grenoble. C’est l’occasion de rapprocher Briançon de Marseille par le train, avec une régénération de cette ligne ferroviaire, artère de vie et d’échanges ».

La loi d’exception du contrat de plan État-Région

Malgré l’avancement du dossier sur le plan technique, impossible à ce stade de déterminer le budget nécessaire. « Je pars du principe que ce n’est pas l’argent qui fait le projet, mais le projet qui conditionne l’argent », estime Renaud Muselier. À titre d’exemple, la facture des JO 2024 doit s’élever à 8,7 milliards d’euros.

Dans le cadre des discussions menées avec l’Etat, Renaud Muselier a demandé à Emmanuel Macron d’intégrer une loi d’exception dans le contrat de plan État-Région « qui nous permettra de fabriquer des moyens supplémentaires ».

En juin 2023, l’État et la Région ont signé une lettre d’intention pour sécuriser 337 millions d’euros chacun en faveur des transports d’ici 2027. L’acte définitif doit être scellé avec Clément Beaune, ministre des Transports, dans les prochaines semaines.

Dépôt du dossier définitif le 7 novembre

En termes de calendrier, le dossier définitif doit être déposé le 7 novembre 2023. À cette occasion, le voile sera levé sur la répartition des épreuves et les stations d’accueil. Le grand oral est prévu, quant à lui, le 21 novembre. « Je pense qu’on a un très bon dossier qui est jouable, avec un travail collectif », réaffirme le président de la Région Sud, qui fera d’ailleurs voter en plénière un rapport concernant cette candidature.

Le Comité international olympique effectuera, de son côté, une présélection au mois de décembre, avant une décision finale attendue courant 2024. Après l’abandon de Sapporo (Japon) et du retrait de la Catalogne, restent en lice la Suisse et la Suède face aux Alpes françaises. « J’ai toujours dit que je voulais donner un destin à cette région, un sens. On est une administration hyper solide, un pouvoir politique avec 14 composantes, mais unies. J’ai une vision de développement de cette région et dans cette vision, j’ai les Jeux aussi ! », souligne le président dont le mandat s’achève en 2028.

 

 

Lire ICI l'analyse de sport et Société

https://sportetsociete.org/2023/09/17/jo-2030-plus-de-120-elus-locaux-de...

 

 

 

Retour le 7 septembre

Comme prévu, c'est une réunion d'importance qui a eu lieu hier au siège du comité international Olympique à Lausanne: Le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), avecle Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF), et les Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur, sont allés  présenter la candidature des Alpes françaises à l’organisation de l’édition hivernale de 2030 sachant que le CIO devrait désigner le futur Hôte de 2030 dans le courant de l’année 2024.

 David Lappartient, Président du CNOSF, par ailleurs membre du CIO, et Marie-Amélie Le Fur, Paralympienne, Présidente du CPSF, ont donc conduit hier une délégation tricolore à la Maison Olympique, avec le concours de Guy Drut et Martin Fourcade, deux des membres français du CIO. Aux côtés des leaders olympiques et paralympiques, les Présidents des Régions françaises concernées – Laurent Wauquiez pour Auvergne-Rhône-Alpes, et Renaud Muselier pour Provence-Alpes-Côte-d’Azur – ont ainsi fait le déplacement, répondant à l’invitation du Président du CIO, Thomas Bach.

Ainsi que l’a fait savoir le CNOSF dans un communiqué publié en fin de journée, ce jeudi 07 septembre 2023 :

Le travail commun, en associant l’ensemble des parties prenantes en lien étroit avec le CIO, va se poursuivre dans les prochaines semaines pour partager la vision et organiser le Plan directeur de la candidature des Alpes françaises aux Jeux d’hiver de 2030 afin d’en faire un moment fabuleux d’émotions, de célébration du sport, des athlètes, des valeurs olympiques d’excellence, d’amitié et de respect, favorisant la paix.

La mise en œuvre d’un concept doit à présent être confirmée par les instances dirigeantes au sein du CNOSF et du CPSF, avant une présentation possible des orientations arrêtées devant la Commission de Futur Hôte du CIO dans le courant du mois de septembre.

Par la suite, la Session du CIO programmée à Bombay (Inde) du 15 au 17 octobre 2023 constituera une étape-clé pour toutes les prétendantes à l’organisation des prochains Jeux d’hiver, l’institution olympique pouvant dans la foulée décider d’engager un dialogue ciblé avec une ou plusieurs des candidates.

A ce stade, les Alpes françaises doivent composer avec la concurrence de Stockholm (Suède), de la Suisse, mais également des États-Unis avec Salt Lake City, bien que cette dernière se soit davantage montrée intéressée par l’échéance de 2034 compte-tenu de la proximité calendaire avec les Jeux d’été de Los Angeles 2028, et – dans une moindre mesure au regard de la mise en retrait opérée les mois passés – Sapporo pour le Japon.

D’ailleurs, face à une course à rebondissements, il n’est pas impossible que le CIO entérine in fine le choix d’une double attribution 2030-2034 et ce, comme cela fut orchestré avec Paris et Los Angeles pour 2024 et 2028.

La situation  en cette rentrée

La candidature de la France et de l'ensemble du massif alpin pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2030 est donc lancée. Initiée à l'origine par la région Sud/ Provence Alpes-Côte d'Azur  et par son président Renaud Muselier pour faire des Jeux exemplaires "façon Lillehammer 94", la candidature s'est depuis cet été élargie à l'ensemble des Alpes Françaises réunissant ainsi les régions Sud/ Provence Alpes-Côte d'Azur et Auvergne-Rhône-Alpes à la demande du CNOSF et de son nouveau président David Lappartient mais aussi du Président de la République qui a réuni tout ce beau monde  le 19 juillet dernier à l’Élysée.

"Nous avons été contraint de nous marier avec Auvergne-Rhône-Alpes" a indiqué Renaud Muselier qui à l'origine, poussé dans ce sens par différentes personnes, visait 2034 ou 2038, une échéance qui aurait été, peut-être, plus compatible avec les investissements, en particulier de transport, que peuvent permettre les Jeux.

Seulement voilà, le CIO a peu de candidats crédibles pour 2030: Exit Sapporo, Vancouver ou Barcelone...Reste les candidatures européennes dont le Suisse et la Suède en particulier qui fait figure à ce stade de favorite. Salt Lake City a déjà l'assurance d'avoir les Jeux mais préfère l’échéance de 2034 à 2030 en raison de la proximité avec les Jeux Olympiques de Los Angeles 2028.

Mais la France a ses chances même si l'issue dépendra beaucoup de la réussite ou pas des Jeux de Paris 2024. C'est d'ailleurs au même moment que la décision devrait être prise mais on devrait "sentir" déjà les choses dés cet automne dans le cadre du dialogue installé avec le CIO. On pourrait se diruger sur une double attribution : 2030 et 2034.

Notez qu'il y a aussi ceux qui refusent complètement l'organisation des Jeux Olympiques fussent-ils économes et respectueux de l'environnement  et à même d'amener les crédits nécessaires au problèmes des Alpes du sud ( logement des saisonniers, Mobilité etc...). Le collectif "NO JO" organise ainsi un rassemblement sur 3 jours en fin de semaine prochaine à Embrun. A défaut de connaitre le projet, il s'agit pour eux de dire que l'organisation même de Jeux Olympiques n'est pas compatible avec les enjeux de la planète.

Demeurent évidement beaucoup de questions, puisque le principe retenu est déjà d'utiliser les sites existants dans les Alpes du Nord: Quelle sera la part des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence? Quelle place auront les Alpes Maritimes?

Les esprits positifs se diront que pour une fois, ce sont les Alpes du Sud qui ont donné le ton et qui sont à l'origine de cette candidature. Résultat et pour la première fois, les Hautes-Alpes sont dans le même train que les Alpes du Nord avec l'espoir que ces Jeux soient l'occasion de mobiliser les financements publics si nécessaire dans les Hautes-Alpes et l'Ubaye.

Les esprits chagrins diront qu'on risque de ne pas avoir grand chose...

L'avenir le dira même s'il paraît de bon sens de considérer que c'est "mieux que rien"à l'image du siècle dernier ou les Alpes du Nord ont obtenu les Jeux à 3 reprises...et les Alpes du Sud jamais.

 

Plus d!nfos avec Sport et société ICI
 

 

Retour cet été

Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur ont annoncé ce mardi leur «souhait de proposer au mouvement sportif et à l’État» une candidature commune pour accueillir les Jeux olympiques et Paralympiques d'hiver en 2030 au nom de la France.

L'avenir dira si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les Alpes du sud et  le département des Hautes-Alpes?

Au chapitre positif, les Alpins du Sud peuvent à ce stade déjà se satisfaire d'être, une deuxième fois, candidats à l'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver mais cette fois avec une quasi unanimité politique, le soutient de l’État (voir ci-dessous) et des moyens conséquents, ceux de deux régions réunies. Si on se place dans les Alpes du Nord, certains ne sont peut-être pas aux anges de voir leur "domaine réservé" (l'accueil de compétions internationale) s'élargir aux Alpes du Sud. Le processus de candidature de la région Sud initié en 2021, annoncé en 2022 et le travail réalisé depuis aurons au moins déjà atteint cet objectif. Cette fois-ci les Alpes du Sud sont associées à parts égales ... en tout cas pour l'instant et dans une ampleur, ou pas, que personne ne connait à ce stade.

Au chapitre négatif, la contrainte pour les décideurs des Alpes du Sud d'être unis et, cette fois, d'être très forts dans les mois qui viennent sachant que dans les Alpes Maritimes on n'entend pas Alpes du Sud comme à Serre Chevalier et qu'on espèrery accuellir desépreuves aussi ce qui complique encore les choses... les distances sont longues... Ils devront faire valoir entre autre:

-- que c'est bien le territoire qui a le plus "besoin des jeux" et qu'il n'a jamais "eu" les J.O.  contrairement aux Alpes du Nord qui les ont accueillis à 3 reprises en profitant largement de leur effet.

-- que c'est le territoire plus dépendant de l'économie de la neige et qu'il lui faut assurer, peut-être grâce aux Jeux, une transition réussie ( et exemplaire) de son économie et qu'il s'agirait d'un bien bel "héritage des Jeux"

-- que les Jeux annoncés ce jour comme exemplaires, économes et prenant en compte tous les enjeux du réchauffement climatique n'ont pas d'espace plus à propos que les Alpes du Sud pour l'incarner

Et  puis après tout le Briançonnais est au centre ou quasiment au centre de cette candidature des Alpes Françaises?

Reste à connaitre le sentiment des populations concernées (et plus tard des Français), le soutien populaire étant un point essentiel de la réussite. A ce stade des opposants, pas en nombre, se sont fait connaître dans les Hautes-Alpes. Il espèrent élargir leur audience d'ailleurs à la faveur d'un grand rassemblement en septembre à Embrun. Quant au reste de la population, il est trés probable qu'elle soit en partie traversée par un sentiment de perplexité et pour certains de rejet. Un travail pédagogique et de concertation de fond semble s'imposer...

Jusque là, la région Sud (Provence-Alpes-Côte d'azur) avait annoncé le 20 janvier 2022 (voir ci-dessous) puis réaffirmé, par la voix de son président, son intention de briguer seule l'organisation des Jeux pour la Région et les Alpes du Sud dans l'esprit du très bon souvenir qu'ont laissé les Jeux de Lillehammer 94.  Quelques mois auparavant Laurent Wauquiez avait annoncé son intention de briguer les Jeux pour 2030 avec des chances de réussite qui apparaissaient à cette époque bien  improbables   avant de se rétracter. Les choses ont bien évolué depuis et le scénario "candidature pour 2030" est revenu sur la table  peut-être sur proposition du CIO qui n'a pas semble t'il vraiment de solutions crédibles sous la main pour cette échéance. En effet Salt Lake City, candidate connue depuis plusieurs années et déjà hôte en 2002, est aussi en lice avec un fort soutien populaire Pour autant et  du fait des J.O. d'été à Los Angeles en 2028, la capitale mormone comme les chaines de télévision (très influentes) préfèrent désormais l'édition 2034, tout en restant disponibles pour 2030 au cas oû... A ce stade et pour 2030 la Suéde affiche son enthousiasme et en est déjà à faire la carte des sites. La suisse serait aussi sur la ligne de départ. Dans un entretien Renaud Muselier , le président de la Région Sud explique qu'il a changé son fusil d'épaule: "Nous étions susceptible de gagner en 2034 ou 2038 mais  (NDRL via le CIO) - on a compris qu'on pouvait gagner en 2030 mais pour ce laps de temps si court, il fallait nous associer."" Ce sont des Jeux pour aménager le territoire et notamment les liaisons Gap-Grenoble ou Marseille-Briançon".

 Emmanuel macron (Voir ci-dessous) avait déjà fait part de son soutien à la candidature aux Jeux d'hiver  et .... à la région Sud évoquant à l'époque 2034.

Toujours est-il que Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, respectivement présidents de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur ont donc décidé de porter ensemble une candidature commune pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver en 2030.
Dans la foulée de cette annonce, un déjeuner de travail est prévu ce mercredi midi au palais de l'Élysée avec les deux présidents de Région et le Président de la République pour poser les bases de la candidature. Le président du Comité National Olympique, David Lappartient, et la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra seront aussi présents.

C'est le CNOSF qui a officialisé mardi en fin d’après-midi ce mariage par le biais d’un communiqué officiel. Cette démarche résulte de la conviction "qu’ensemble et unis, une ambition olympique collective peut être portée par l’ensemble du massif alpin, du Nord au Sud" dans la droite ligne des propos de Guy Drut qui avait il y a peu, indiqué sont souhait de voir émerger une candidature française de l'ensemble des Alpes.

  

                                                                                                            Le plus dur reste à faire

Cette annonce faite, beaucoup de questions se posent et notamment évidement les sites qui seront choisis avec d'une part la volonté de ne pas construire de nouvelles infrastructures mais concomitamment la nécessité de respecter l'esprit des jeux qui vise à développer le sport et ses valeurs mais aussi via l'héritage des Olympiades , contribuer à développer les territoires. En clair la promesse, le concept de ces jeux reste à définir... d'autant qu'il est promis dans le communiqué (ci-dessous) d'être en rupture avec les modèles de Pékin ou Sotchi.

Après les mondiaux de ski de l'hiver dernier, bientôt les mondiaux de Biathlon au Grand Bornand, les Alpes du Nord sont presque déjà prêtes...Ils ont aussi les équipements couteux (tremplin , Bob, Luge... ) auxquels la région Sud aurait dans tous les cas fait appel si elle avait porté seule la candidature. Et si les Alpes du Nord sont prêtes, c'est justement principalement car ils ont déjà obtenu à 3 reprises les Jeux.

Il serait ainsi bien naturel que ce soit au tour des Alpes du Sud  avec, dans ce nouveau contexte inédit de la candidature de deux régions, une place à définir notamment pour le Briançonnais. Il est fort probable que les Alpes du Sud aient à se battre pour garder une place conséquente dans ce que sera le dispositif et les sites sachant qu'elles en ont le potentiel et les sites mais pas l'expérience de l'organisation de telles manifestations.

Il conviendra visiblement aussi de régler une dimension cornélienne: Comment faire des Jeux "verts", respectueux de l’environnent et favorisant la transition de l'économie de la Montagne ... avec des déplacements potentiels entre Lyon, Nice, Marseille, Le Grand -Bornand, Meribel, lCouchevel, Isola 200  etc... et espérons les Hautes Alpes.

Autant dire que les porteurs du projet ont du pain sur la planche..

La France avait assez récement (2008) brigué les Jeux d'hiver de 2018 , une candidature qui s'était soldée par un échec. Gap (puis Pelvoux aprés le changement de maire de Gap), Annecy, Grenoble et Nice s'était ainsi "affrontées". Annecy l'avait emporté mais n'était pas allé trés loin...

Après avoir organisé les JO d’hiver à trois reprises – Chamonix 1924, Grenoble 1968, Albertville 1992 – et portée par l’élan olympique généré par les Jeux olympiques d’été à Paris en 2024, la France veut s’appuyer sur l’expertise des grands événements sportifs à l’image des récents championnats du monde de ski alpin qui ont eu lieu à Courchevel et Méribel en février dernier, pour valoriser un patrimoine naturel et touristique exceptionnel.

La démarche des deux collectivités, sur lesquelles se trouve le massif des Alpes français, se fait «dans le cadre d'une réflexion plus profonde sur des Jeux d'hiver», précisent-elles, en prenant en compte les «mutations indispensables voulues» par le Comité International Olympique.

«Les Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver en France en 2030 constituent une formidable opportunité de poursuivre l'élan des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 (...) Ensemble, nous devons imaginer» des Jeux «du futur dans le contexte du réchauffement climatique», «des Jeux qui favorisent les transitions dans le monde de la montagne, des Jeux économes et des Jeux populaires», a commenté le président du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), David Lappartient, cité dans le communiqué.

Le communiqué

David Lappartient, nouveau président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité paralympique et sportif français (CPSF),

Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, et Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ont aujourd’hui exprimé le souhait de de porter une candidature commune pour accueillir les épreuves des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2030.

Conscients des nombreux atouts de la France et de la région Alpine, les parties concernées, en concertation avec l’Etat, se sont rapprochées pour envisager cette candidature.

"Cette démarche résulte de la conviction qu’ensemble et unis, une ambition olympique collective peut être portée dans le massif alpin français.

Une ambition qui, en plus des enjeux sportifs, s’inscrit dans une transformation de l’économie et de l’environnement des sports d’hiver et un objectif de valorisation de notre patrimoine naturel, culturel et touristique d’exception.

Après avoir accueilli les Jeux Olympiques d’hiver à trois reprises, Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992, ainsi que trois Jeux Olympiques d’été dont ceux à venir de Paris en 2024, la France, terre de sports d’hiver, dispose d’une expertise et d’un savoir-faire uniques." écrit le CNOSF sur son site.

Pour autant, l’accueil de cet événement ne peut être envisagé que dans le cadre d’une réflexion plus profonde sur des Jeux d’hiver, à laquelle invitent les mutations indispensables voulues par le CIO et qui intégreront en particulier :

- La prise en compte des enjeux liés à la préservation de la biodiversité et à l’accélération du réchauffement climatique dont les conséquences sont plus fortes encore dans les territoires de montagne. 

- La nécessité d’utiliser les infrastructures existantes dont certaines sont issues des Jeux Olympiques d’Albertville en 1992 et de maximiser les impacts positifs de l’événement pour nos territoires, nos acteurs sportifs, nos athlètes français et notre jeunesse.

- La réduction indispensable des coûts d’organisation des Jeux d’hiver tout en visant à faire assurer le financement des Jeux Olympiques et Paralympiques essentiellement par des recettes de nature privée (partenaires, billetterie, etc.).

Les Jeux en France sont aussi pour nos athlètes français une opportunité de briller à la « maison » et de faire vibrer, par leurs exploits, tous nos compatriotes. Ils renforcent également la place du sport dans la société et le quotidien des Français.

Les deux Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur disposent d’atouts formidables avec une culture sportive profondément ancrée et une densité d’équipements inégalée dans le monde. 

C’est avec passion et enthousiasme que les acteurs concernés vont donc évaluer les conditions d’une éventuelle candidature aux Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver.

Un travail commun, en associant l’ensemble des services concernés de l’Etat, va être mené dans les prochaines semaines.

Cette phase doit permettre, en lien avec les acteurs du sport français et de la montagne, les territoires concernés et les athlètes, d’identifier les atouts d’une candidature française dans les Régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes.

L’objectif est ainsi de pouvoir arrêter collectivement, après une large concertation, une décision mi-septembre 2023.

Les autres candidats

D'autres villes ont fait part de leur intérêt pour organiser les JO d'hiver de 2030. Candidate malheureuse face à Milan pour les JO d'hiver 2026, la Suède est entrée en juin dans la deuxième phase du processus de candidature. La Suisse est également en train de tente de monter und ossier.

Salt Lake City, candidate connue depuis plusieurs années et déjà hôte en 2002, est aussi en lice: mais du fait des JO d'été à Los Angeles en 2028, la capitale mormone préfère désormais l'édition 2034, tout en restant disponible pour 2030.

La France a accueilli à trois reprises les jeux Olympiques d'hiver, à Chamonix en 1924, à Grenoble en 1968 et à Albertville en 1992 c'est à dire toujours dans les Alpes du Nord.

La Chronologie

Le dossier de candidature des deux régions devra recevoir un appui de l'Etat, et être validé par les organismes Olympiques d'ici la fin de l'année.

- Transmission par le CNOSF en juillet du souhait d'ouvrir une phase de dialogue formel avec le CIO et sa commission des futures villes hôtes en vue de l'élaboration d’un dossier de candidature après l’expression par les deux Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur de leur intérêt pour accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030 ;

- Soumission d’un projet de candidature au CNOSF et au CPSF et à leurs organes délibérants mi-septembre

- Soumission du projet à la commission de futur hôte pour les Jeux Olympiques d’hiver en deuxième partie de septembre.

- Dépôt du dossier de candidature en fin d'année 2023  et espoir d’engager "un dialogue ciblé" avec le CIO cela constituant une forme de préqualification;

-- Décision officieuse dans le courant de 2024

-- Septembre 2024 : Décision officielle du CIO pour l(attribution des Jeux Olympiques d'hiver de 2030 voire de deux Olympiades 2030 et 2034

 

 

Les opposants se mobilisent aussi

Le collectif  baptisé "Non aux J.O dans les Hautes-Alpes' annonce la tenue d'un xeek-end d'action con" contre les Jeux Olympiques et leur monde les   15 16 et 17 septembre à Embrun

 

 ici  les réactions entre autre de  Laurent Wauquiez : « On veut faire les premiers JO d’hiver durables » ou de Martin Fourcade

L'avis et les conseils de Jean-Claude Killy  dans Ski Chrono

Triple champion olympique à Grenoble en 1968, co-organisateur des Jeux d’Albertville 1992 et coordinateur de plusieurs Jeux olympiques (Turin 2006, Sotchi 2014) comme membre éminent du Comité international olympique, Jean-Claude Killy a un avis autorisé sur la destinée de cette candidature alpine. Il trace à la feuille de route pour avoir une chance de l’emporter.

« À partir du moment où ce n’est pas une candidature politique et qu’on ne fait pas plaisir à ses amis, à partir du moment où on se choisit un chef et un seul, à partir du moment où on met le sport et l’environnement au cœur du projet dans un dispositif compact et intelligent, la France a des chances !

Il faut également établir un package financier avec le contribuable. Il faudra aussi respecter quelques règles et points de passage avec le Comité international olympique (CIO).

Pour les épreuves, on doit répartir la glace en ville et la neige en montagne. Quand je dis compact, je pense à des liaisons efficaces comme celles entre Milan et Cortina pour les Jeux de 2026. Je le répète, la France a des chances à partir du moment où…on respecte quelques conditions. »        

 

                                                                                Retour sur 18 mois de processus de candidature

 

Retour le 13 janvier 2023 :  Renaud  Muselier , Président de la région sud  réaffirme  la candidature de sa région et des Alpes du Sud aux Jeux Olympiques d'hiver de 2034 ou 2038 / 2030 semblait à l'époque peu probable

A l’occasion de ses vœux à la presse le Président de la Region Sud Renaud Muselier a évoqué de nombreux sujets  relatifs aux Alpes du Sud et en premier lieu réaffirmé sa volonté  de briguer l’organisation des Jeux Olympiques d’ hiver à l’échéance 2034 ou 2038, des Jeux repensés pour constituer un exemple international dans la lignée de Lillehammer 94, des Jeux pour repenser l’économie de la montagne au regard de tous les enjeux de la planète et des contraintes climatiques. Et justement, comme un nécessaire préalable, le Président du Conseil Régional a annoncé la tenue le 8 mars des assises de l’économie de la montagne  C’est sur les rails » a précisé Renaud Muselier , ajoutant qu'il avait mis  en place une équipe qui travaille à la Région avec le Comité national Olympique, le président de Région vise des Jeux « à taille humaine sans  dépense pharaonique mais simplement un aménagement du territoire humain »

 

 

Retour sur l'annonce de la candidature de la Région Sud le 20 janvier 2022 

https://www.likeradio.fr/vie-dici/2022/01/20/historique-alpes-sud-region...

 

30 ans après les Jeux Olympiques d’Albertville,

15 ans après la candidature de Gap puis de Pelvoux et de Nice aux Jeux Olympiques d’hiver de 2018;

Et dans le digne héritage des Jeux Olympiques de Grenoble ou de Chamonix,

La Région Sud-Provence/Alpes/Côte d’Azur et en premier lieu les Alpes du Sud sont candidats au nom de la France à l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver pour 2034 ou 2038 !

Une annonce historique faite ce jeudi par le président de la Région Sud, Renaud Muselier à l'occasion de sa cérémonie de vœux.  

Un travail de fond va à présent commencer en concertation avec toutes les instances sportives et Olympiques avec cette perspective qui vise à organiser les plus beaux Jeux Olympiques d'hiver dans une région connue dans le monde entier.

La région Rhône Alpes avait déjà dit sa volonté elle aussi d'organiser à nouveau les Jeux en 2030, échéance peu probable d'un retour des J.O. En Europe après Milan en 2026 et les Jeux d'été de Paris 2024. Sur les rangs pour les prochains Jeux d'hiver aussi Barcelone et les Pyrénées, Salt Lake City ou encore Sapporo au Japon.

 

 

Retour mars 2022 : Retour en vidéo sur l'annonce par le Président de la République du soutien à la candidature aux J.O. d'hiver

 

Emmanuel Macron ne l'a pas caché:  il soutien la candidature  à l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver "par exemple pour 2034" comme il l'a déclaré. Le Président sortant en a pris l'engagement assurant comme acquis son soutien aux collectivités locales dont la région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui veulent être candidates.

Renaud Muselier, le président de Région ayant annoncé le 20 janvier, et souvent rappelé depuis, sa détermination à porter cette démarche, la région et les Alpes du Sud seront donc candidats à l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver.

Les Alpes du Sud cumulent beaucoup, beaucoup, d'atouts de tous ordres et notamment celui d'avoir besoin de l’héritage des Jeux (comme la Savoie en 1992)  pour être le territoire qui sera choisit pour représenter la France dans la compétition Olympique et peut-être l'emporter à une échéance (2030,2034,2038?) qu'on ne connaît pas pour l'heure sachant que cela peut se décider dans l'année qui vient. 

Dans son discours, le président a même donné finalement la feuille de route :  "Un formidable tremplin pour renforcer notre soutien à la haute performance sportive, penser l'avenir des territoires, fédérer ses acteurs  autour de nos athlètes pour adosser notre modèle de Jeux à une colonne vertébrale écologique et sociale qui laisse un héritage vertueux à notre pays".

Voilà qui tombe bien puisque c'est ce type de J.O. "nouvelle génération", respectueux de l'environnement et des deniers publics sans rien d'inutile que souhaitent porter les Alpes du Sud. 

Une occasion de faire des Jeux à la montagne exemplaires pour le sport d'abord, façon Lillehammer 94, mais l'occasion aussi de réaliser, grâce à l'héritage des Jeux et aux financements qui vont, les investissements qui s’imposent pour l'avenir des vallées des Alpes du Sud comme par exemple la mise en place d'une desserte ferroviaire enfin contemporaine, pour que ce massif devienne finalement l'exemple à suivre en terme de transition de l'économie montagnarde.

Cela s'est donc passé à l'occasion de la cérémonie qu' Emmanuel Macron présidait ce mardi en l'honneur de la délégation française aux Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de Pékin 2022. La France est parvenue à décrocher 14 médailles, dont 5 en or aux JO dont celle de Richard Jouve de Briançon et et 12 médailles, dont 7 en or, aux Jeux paralympiques avec parmi elles bien entendu les 3 d'Arthur Bauchet de Briançon.

Et à cette occasion, le Président de la République a dit tout le bien qu'il pensait de la candidature des Alpes du Sud à l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver de 2034 (sachant qu'il est possible que 2030 ou 2038 revienne encore sur le tapis).

Le Président a en effet indiqué "qu'il apportait tout son soutien à la démarche" engagée le 20 janvier par le président de la région Sud-Provence Alpes-Côte d'Azur Renaud Muselier tout en évoquant les autres collectivités qui y pensent aussi comme les Alpes du Nord :

"Plusieurs collectivités dont la région Provence-Alpes-Côte D’Azur envisagent de postuler à l’accueil des JO d’hiver par exemple de 2034, évidemment je vous dis tout mon soutien, il est acquis " a déclaré le Président de la République.

 

La déclaration:

"On va garder le cap et travailler l’après: les jeux de Milan 2026 et en amont les mondiaux de ski à Couchevel et Méribel 2023 que j'ai soutenu et une candidature qui a été couronnée de sucés.

"Nous devons avoir un projet mobilisateur pour tous les sports d'hiver et l'économie de la montagne qui a tant souffert pendant la pandémie, l’excellence de nos sports d'hiver et de ses équilibres".

"Aujourd'hui, Cher Christian, plusieurs collectivités dont la région Provence-Alpes-Côte D’Azur envisagent de postuler à l’accueil des JO d’hiver par exemple de 2034, évidemment je vous dis tout mon soutien, il est acquis"

"Ce serait un formidable tremplin pour renforcer notre soutien à la haute performance sportive, penser l'avenir des territoires, fédérer ses acteurs  autour de nos athlètes pour adosser notre modèle de Jeux à une colonne vertébrale écologique et sociale qui laisse un héritage vertueux à notre pays"

Et Emmanuel macron de plaisanter ensuite avec Christian Estrosi et Joël Giraud, montagnard aussi mais d'un peu plus haut"

 

La réaction et l'enthousiasme de Renaud Muselier

Merci au Président Emmanuel Macron d'avoir affirmé son soutien à la candidature aux JO2034 que nous portons avec Christian Estrosi !

A l'occasion de la décoration des médaillés des Jeux de Pékin, il a affirmé devant nos champions comme Mathieu Faivre qu'il apportait tout son soutien à notre démarche.

Un grand honneur, un immense encouragement pour cette initiative importante : nous mettons notre région, nos fameuses Alpes du Sud, à la disposition du CNOSF pour offrir à la France des jeux uniques, respectueux de l'environnement et de nos paysages, en 2034.

Plus que jamais déterminés à porter cette candidature !

La candidature s'inscrit dans la droite ligne de ce que Gap et les Hautes-Alpes mais aussi Nice et les Alpes Maritimes avaient engagé pour 2018, des Jeux à la montagne, pour les valeurs du sport mais aussi hyper respectueux de l'environnement à l'image de Lillehammer 94 qui permettront aussi de résoudre beaucoup de difficultés que connaissent les Alpes du Sud et notamment l'enclavement ferroviaire. 

La cérémonie en image ICI

https://www.facebook.com/elysee.fr/videos/959360674719942

 

Le compte -rendu de l'AFP d'alors

Ce mardi 29 mars, le président candidat Emmanuel Macron a salué « l’épopée » des médaillés olympiques et paralympiques de Pékin en les décorant. Il en a profité pour appuyer et marquer son soutien à la candidature de la région PACA pour de futurs JO d’hiver.

Emmanuel Macron a reçu les médaillés de Pékin à l’Élysée, ce mardi 29 mars

« Aujourd’hui, cher Christian, plusieurs collectivités dont la région Provence-Alpes-Côte D’Azur envisage de postuler à l’accueil des JO d’hiver en 2034, évidemment je vous dis tout mon soutien », a lancé le président candidat à l’adresse du maire de Nice Christian Estrosi, rallié au macronisme, et présent à la remise de légion d’honneur des médaillés olympiques et paralympiques à l’Élysée.

Les territoires des Alpes du Sud s’étaient dits intéressés en janvier par l’organisation des Jeux olympiques d’hiver en 2034 ou 2038, selon le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Renaud Muselier. La région voisine Auvergne Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez (LR) envisage elle aussi de se porter candidate à l’organisation de JO d’hiver, ceux de 2030.

« Tout le pays était derrière vous »

Comme en septembre 2021 après les JO de Tokyo, le président de la République, candidat à sa réélection, a passé en revue tous les exploits des Bleus lors des Jeux de Pékin, fortement marqués par la pandémie. Il a salué leur épopée. Malgré les gradins presque vides, tout le pays était derrière vous, a-t-il lancé, au sortir d’un entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine.

S’adressant au biathlète Quentin Fillon-Maillet, quintuple champion olympique, il a lancé : oui, il y a une vie après Martin Fourcade et en disant cela, je salue sa brillante entrée au CIO​.

Il aussi salué le pas de deux maîtrisé jusqu’au bout des lames ​des patineurs Guillaume Cizeron et Gabriella Papadakis, devant un parterre de sportifs et d’acteurs du sport français, comme Tony Estanguet président du comité d’organisation des JO de Paris. Il a redit l’importance d’une France nation sportive en vue des JO de Paris qui se tiendront dans un peu plus de deux ans.

En arrivant, le champion olympique de danse sur glace Guillaume Cizeron a expliqué que c’était un grand honneur ​de venir à l’Élysée et Gabriella Papadakis a répété que le couple de danseurs allait prendre le temps pour décider de la suite. Quand on arrive là et qu’on est reçu par le président et les ministres, c’est qu’on a fait le job !, a commenté de son côté le paraskieur Arthur Bauchet devenu Chevalier de la Légion d'Honneur

Entretien avec Renaud Muselier février 2022

 

 

Un très grand jour pour les Alpes du Sud et la Région